Quinze ans pour faire reconnaître les droits d’une infirmière vaccinée par obligation professionnelle, probablement autant pour pouvoir peut-être recevoir la compensation financière de celle-ci ? Mais alors, si les victimes des vaccins ne peuvent ni préjuger de leurs effets indésirables possibles au moment des injections ni toucher leurs indemnisations en temps utile, comment peut-on éthiquement défendre le principe de la vaccination obligatoire ?
Les blessés de guerre ont une place définie dans la société. Leur terrible malheur est transmuté en Honneur par la « Nation reconnaissante ». S’ils y perdent un membre ou la santé, ils gagnent une pension, une médaille, voire une statue, bref un statut. Et même une place réservée dans le métro.
« Nous sommes en guerre »
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, nous sommes en guerre. M. Macron l’a même affirmé en direct à la télé. Certes, une guerre d’un genre nouveau, mais une guerre malgré tout.
L’idéologie qui impose cette guerre est extrêmement simpliste, terriblement violente et diablement efficace. Elle tord la réalité pour nous faire croire qu’il ne peut y avoir qu’un seul et unique problème qui mérite toute notre attention.
Ce problème ne peut être réglé que par une seule et unique solution (brevetée), véritable panacée : une « vaccination » expérimentale universelle. C’est trop simple : « il n’y a pas d’alternative », le credo néolibéral par excellence.
Et puis, quand on y pense, la vaccination de masse n’est-elle pas intrinsèquement totalitaire ? Non seulement elle vise la soumission totale des individus et ne peut s’imposer que par coercition, terreur, propagande et autres bons pour une bière gratuite …
Mais surtout, il s’agit de l’intrusion ultime dans l’intime : la modification forcée et potentiellement irréversible de l’organisme de chaque Humain.
Et peu importe notre singularité : femme enceinte, vieux diabétique, bébé baveux ou jeune athlète, nous avons tous droit au même produit standardisé (breveté). La différence biologique est simplement niée.
Ne serait-ce pas là le commencement de la déshumanisation, et la porte ouverte aux pires atrocités ?
Alors imaginons un instant… Que se passerait-il si l’on ne produisait qu’une seule taille de chaussure afin de simplifier les chaînes de production et d’augmenter les rendements ? Beaucoup de gens auraient mal aux pieds… des « anti-chaussures » à n’en pas douter.
La logique de la standardisation génère forcément des œufs cassés. Que faire de ces très très rares victimes de la standardisation industrielle ?
Une logique sacrificielle
Pour faire passer la pilule, on affirme que ces sacrifiés sont « acceptables » au regard du « bien commun ». De nombreux outils « scientifiques » sont là pour recenser, accompagner, dédommager les œufs cassés : pharmacovigilance, balance bénéfice-risque, ONIAM… tout un arsenal spécialement dédié. Et on jure sur ses grands dieux que de tels œufs sont très très rares… voire inexistants.
Les vaccins en particulier bénéficient d’avantages que les Humains ont perdu depuis longtemps comme la présomption d’innocence, même s’il existe de nombreuses preuves du contraire, mais ils bénéficient aussi :
– D’une véritable « dissonance cognitive » de la part des médecins, incapables d’envisager ne serait-ce que la possibilité qu’un vaccin (n’importe lequel) puisse causer des drames.
– Par voie de conséquence :la méconnaissance par le corps médical des effets graves relevés dans la littérature scientifique par les chercheurs académiques ou les associations de victimes… voire des effets graves inscrits dans la notice, ce qui expliquerait leur incapacité à reconnaître que les pleurs inconsolables d’un nourrisson, à la suite de ses vaccins obligatoires, peuvent être le signe d’une inflammation cérébrale.
– La passivité du système de déclaration : de fait, si on refuse d’entrevoir un lien de causalité, rien n’est déclaré par le soignant. Quant aux victimes elles-mêmes, elles chercheront d’abord à se soigner. Déclarer l’effet ne vient pas spontanément à l’esprit, pour peu que le lien avec l’injection soit envisagé.
– Une extrême difficulté à déclarer un effet : obsolescence des plateformes qui peuvent saturer, difficultés d’accès, dossiers qui disparaissent… Sur ce point, le Réseau des Victimes d’Accidents vaccinaux (REVAV) a beaucoup à nous apprendre.
Reconnaître les effets indésirables de tout médicament est pourtant fondamental à plus d’un titre :
À titre médical, afin de favoriser les diagnostics et de développer des thérapies idoines
À titre juridique, afin d’évaluer et de reconnaître les dommages, et de les indemniser.
À titre humain, afin d’aider la victime à surmonter son traumatisme.
À titre politique, pour évaluer le vrai coût des risques… et des campagnes de vaccination.
Ainsi, la fameuse balance bénéfice-risque est truquée à la base, reposant sur des données pourtant officiellement reconnues comme peu fiables.
Comme le dit le médecin québécois René Lavigueur dans sa lettre ouverte publiée dans le journal La Presse (censurée dès le lendemain) à propos des vaccins anti-covid : « Pourquoi ignorer (…) le risque de ces vaccins ? Si le fabricant n’est responsable de rien, s’il a pu négocier une immunité judiciaire, alors qui sera responsable des dommages bien réels de ces vaccins ? »
Très bonne question.
2. L’ONIAM
Dans le cas d’une simple recommandation vaccinale, si vous êtes victime d’un effet grave, vous l’avez dans l’os. Et bonne chance face aux laboratoires surpuissants.
Dans le cas d’une vaccination obligatoire, il existe en France un système d’indemnisation dédié, en cas d’accident vaccinal : l’Office national d’Indemnisation des Accidents médicaux. Car bien évidemment, on ne va pas demander aux laboratoires de prendre la responsabilité de la sécurité de leurs produits… ce ne serait pas bon pour les affaires. C’est à la solidarité nationale d’assumer les « blessés de guerre ».
On privatise les bénéfices et on mutualise les pertes.
Le business plan parfait.
Étude de cas :
Mme L. était infirmière. Dans le cadre de sa profession, elle a reçu de multiples vaccinations obligatoires contenant de l’aluminium. Dès 2007, elle rencontre divers troubles neurologiques et en 2009, elle reçoit un diagnostic de Myofasciite à macrophages (MFM), un syndrome de fatigue chronique accompagné de douleurs musculaires et de troubles neurologiques, causé par une biopersistance des adjuvants aluminiques au sein des macrophages, qui migrent partout dans l’organisme via les voies lymphatiques, et peuvent même traverser la barrière hémato-encéphalique… avec leur dangereuse cargaison.
Ce type d’information cruciale, vous ne la trouverez dans aucun rapport officiel. Non, officiellement, les macrophages restent gentiment au site d’injection, l’adjuvant aluminique s’élimine par magie en quelques jours, les doses sont riquiquies et c’est bien connu, seule la dose fait le poison… Et puis, on en mange tous les jours, de l’alu ! Et tout le monde sait que « avalé » et « injecté », c’est kif kif en termes de pharmacodynamie.
Il existe pourtant à ce jour une littérature scientifique internationale de premier plan, plusieurs centaines d’études cliniques, post-mortem, in vivo et in vitro sur la toxicité des particules d’aluminium injectées lors d’une vaccination qui contredisent formellement ces croyances infondées.
Un parcours du combattant
C’est donc avec confiance que Mme L., épaulée par l’association E3M, dépose un dossier d’indemnisation en 2016 auprès de l’ONIAM. Seulement voilà, l’ONIAM rejette le dossier au prétexte que le lien entre la vaccination et la pathologie n’est pas démontré.
Pour affirmer cela, ses experts s’appuient exclusivement sur le « consensus règlementaire »,celui des agencessanitaires officiellesqui acceptent les données des laboratoires sans rien vérifier.
Ce consensus règlementaire est bien éloigné de l’état réel des connaissances scientifiques, celui des chercheurs qui étudient sérieusement ce sujet à l’exclusion de tout autre, et qui publient dans les plus grands journaux scientifiques, soumettant leurs travaux à la critique des pairs.
Ces chercheurs assument et signent leurs travaux, contrairement aux « experts » des laboratoires qui imposent leurs résultats de façon anonyme, sans donner accès aux données brutes classées « secret des affaires ».
En clair, la décision de l’ONIAM repose sur une contrefaçon intellectuelle : la confusion entre le consensus règlementaire (généralement fourni par les laboratoires, figé dans le marbre et impossible à vérifier) et le consensus scientifique (l’état des lieux réel de la connaissance, en perpétuelle évolution).
Ainsi, sur le sujet des adjuvants aluminiques, le consensus règlementaire toujours en vigueur est de considérer que les particules d’aluminium injectées lors d’une vaccination ne posent aucun problème, surtout pas chez le nourrisson en plein développement neurologique… surtout pas en lien avec l’autisme.
Mais le plus amusant, c’est que pour affirmer cela, les agences s’appuient sur une rhétorique totalement anti-scientifique, pour ne pas dire magico-religieuse.
En effet, tout l’argumentaire règlementaire des agences ne repose que sur une seule et unique étude in vivo… portant sur 4 lapins étudiés pendant un mois… et qui observe systématiquement une pénétration cérébrale des particules neurotoxiques.
Ne serait-ce pas là un premier indice, conforté par de nombreuses études récentes de « plausibilité biologique » pour de potentiels troubles neurologiques ? Pas pour les agences sanitaires.
Mme L. ne lâche pas. S’en suit des années de procédures, véritable calvaire pour des personnes épuisées physiquement, mentalement, financièrement : le Tribunal administratif de Caen condamne l’ONIAM, qui fait appel. Report du dossier en cour administrative d’appel de Nantes qui annule le jugement. Déjà 6 ans de procédures, et rien n’est encore gagné. Tout est fait pour décourager les victimes : allongement et coûts des procédures, refus des experts d’étudier la littérature scientifique, confiance quasi religieuse dans les leaders d’opinion et les agences sanitaires, question des délais de survenue des effets indésirables, question d’imputabilité… Sans les associations de victimes, l’implication de juristes spécialisés et une bonne dose de chance, c’est peine perdue.
3. Le Conseil d’État
Dernier espoir : le Conseil d’État.
Saisi en 2019, l’institution vient de rendre son verdict, estimant que la cour administrative d’appel avait commis une erreur de droit, et que « pour écarter toute responsabilité de la puissance publique, il appartenait à la cour, non pas de rechercher si le lien de causalité entre l’administration d’adjuvants aluminiques et les différents symptômes attribués à la myofasciite à macrophages était ou non établi, mais de s’assurer, au vu du dernier état des connaissances scientifiques en débat devant elle, qu’il n’y avait aucune probabilité qu’un tel lien existe ».
Depuis 2012, le Conseil d’État a rendu 12 arrêts en faveur des victimes de MFM. En clair, l’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes est annulé : Mme L. devrait être indemnisée… Un jour… Car l’ONIAM ne semble pas être un organisme favorable aux victimes d’accidents médicaux. Bien au contraire, il semblerait que la gestion de cet argent public sente le souffre : prise illégale d’intérêts, abus de confiance, malversations, impayés envers des victimes dont le dossier a pourtant été accepté… Un scandale qui perdure.
Maître François Jégu, chargé de l’affaire de Mme L., souligne que « la jurisprudence est en cours d’édification » dans le but également de faire progresser l’indemnisation des vaccinations non obligatoires qui se fait par voie contentieuse, face à des acteurs d’une extrême puissance.
L’ONIAM ne peut plus se retrancher derrière l’avis (obsolète) des agences sanitaires pour écarter toute demande.
Il paraît raisonnable de considérer qu’un « faisceau de preuves concordantes » devrait suffire pour accorder une indemnisation, et qu’il ne s’agit pas ici d’un tribunal pénal où les preuves formelles d’imputabilité, impossibles à obtenir pour ce type de produit, seraient exigées.
On voit clairement qu’un organisme comme l’ONIAM est conçu pour protéger les laboratoires et les décisions politiques, le système en place.
Après tout, reconnaître les victimes vaccinales, c’est reconnaître les défauts des politiques de santé publique. C’est poser la question de la responsabilité politique (que l’idéologie néolibérale a totalement dissoute), la question des compromissions d’intérêts des leaders d’opinion, de l’indépendance des agences sanitaires, du pouvoir pharamineux qu’exercent les laboratoires sur le monde de la santé (entre autres).
Du coût réel de ces mesures, en termes de vies gâchées, en termes de dépenses engagées.
Alors que faire ?
Lors d’un colloque portant sur le droit des victimes d’un effet indésirable de médicament, l’universitaire Laurent Bloch fait des recommandations concrètes :
La pharmacovigilance devrait être indépendante des structures étatiques, organisée par un groupe de citoyens et d’associations.
Les comités d’experts doivent être totalement indépendants de l’industrie. Ils doivent exercer dans leur champ précis de compétences et s’exprimer exclusivement sur l’objet de leurs recherches.
Le fonds d’indemnisation prévu devrait être financé par les laboratoires : l’ONIAM serait uniquement chargée de distribuer ce fonds. Le contrôle de la gestion de ce fonds devrait être renforcé.
Le doute devrait bénéficier aux patients : la charge de la preuve doit porter sur les laboratoires et le produit doit être « présumé coupable » jusqu’à preuve du contraire.
En clair il faut revoir toute la législation…
Sans ces réformes, les victimes sont condamnées à subir cette violence institutionnelle et à gérer, en plus de leurs soucis de santé, un poids moral et financier épuisant.
Le cas des vaccins anti-covid
En France, c’est également l’ONIAM qui prend en charge les accidents liés aux vaccinations anti-covid, au titre des articles L3131-0 à L3131-4 du Code de la Santé publique. Au vu des difficultés rencontrées par les victimes des vaccins obligatoires, il y a de quoi être très inquiet.
Au moins 21 demandes d’indemnisation ont été déposées à l’ONIAM concernant des dommages liés aux vaccins anti-covid. Sur ces 21 dossiers, 2 ont été rejetés, 4 font l’objet d’une mission d’expertise médicale et 15 sont en cours d’instruction… Il est précisé que l’ONIAM dispose d’un délai de 6 mois pour se prononcer sur chaque dossier…
L’exemple des victimes de la vaccination H1N1 de 2009, souffrant notamment de narcolepsie, un trouble extrêmement handicapant, n’augure rien de bon.
Après 11 années, sur les 173 demandes déposées à l’ONIAM (l’avocat d’une victime affirme à lui seul détenir plus de 250 dossiers…) 57 seulement ont, à ce jour, reçu une indemnisation.
Au lieu de ça, on nage dans l’arbitraire le plus total : l’ONIAM décrète quelle marque de vaccin il indemnise ou pas, ce qui est imputable ou non au vaccin (on rappelle qu’il est le payeur). Il choisit les délais d’apparition des effets indésirables les plus courts possibles… et les montants versés sont systématiquement revus à la baisse, à l’encontre des préconisations de ses propres experts… Quand les victimes reçoivent effectivement leur indemnisation…
Conclusion
Bien sûr, on pourrait tiquer sur le fait que les vaccins, et notamment les vaccins anti-covid, ont été financés avec l’argent public en termes de recherche et de pré-achat : les profits et les brevets, eux, restent bien privés. C’est encore l’argent public qui servira à indemniser les victimes.
Pile on perd, face ils gagnent.
Les victimes des effets indésirables des vaccins sont livrées à eux-mêmes et devront, in fine, supporter seules la charge d’effets parfois très graves pour leur santé et leur vie. Elles devront supporter seules les longues procédures d’indemnisation et l’impact psychologique et financier que tout cela génère. Devant autant de dysfonctionnements, il paraît absolument évident qu’aucune obligation vaccinale ne devrait être imposée à la population, de quelque façon que ce soit, et que chacun devrait pouvoir estimer sa propre balance bénéfice-risque, de façon éclairée et posée, pour ne pas avoir à dire « si seulement j’avais su… »
On le sait, étudier la toxicité d’un produit industriel n’est pas la meilleure façon de booster une carrière. On a même tendance à se faire quelques ennemis. Dans le cas très particulier de la toxicité de l’aluminium, c’est pire, vous vous mettrez à dos toutes les industries : agro-alimentaire, cosmétique, pharmacie, services de traitement de l’eau potable, pour ne citer qu’elles. Autant dire qu’il faut être sacrément motivé pour s’attaquer au sujet[i].
L’alu, on en boit, on en mange, on en respire tous les jours. Et comme si cela ne suffisait pas, on nous l’injecte directement dans l’organisme ! Cela a des conséquences dramatiques sur notre santé. Bien plus que ce que l’on imaginait, il y a peu. Et rien ne peut démontrer le contraire.
Rappelons si besoin que l’aluminium est neurotoxique, cancérigène, mutagène, il est suspecté de provoquer des troubles du neuro-développement[iii] chez le jeune enfant (dont l’autisme), des troubles neurodégénératifs[iv] chez les personnes plus âgées (l’aluminium est aujourd’hui utilisé par la recherche pour provoquer Alzheimer chez la souris[v]), des troubles auto-immuns et des allergies en pagaille. Il est également capable d’inhiber 200 fonctions biologiques importantes[vi], comme les fonctions mitochondriales[vii], altère la neurotransmission et les fonctions synaptiques, abîme la barrière hémato-encéphalique, et provoque globalement un stress oxydatif partout où il se loge…[viii]
Alors quand le spécialiste mondial de l’aluminium vous dit que « sans aluminium, il n’y aurait pas d’Alzheimer »[ix], il serait rationnel de le prendre au sérieux, d’autant que ses travaux pourraient changer littéralement l’avenir de la santé publique… et pour pas cher, en plus.
Monsieur Aluminium
Le spécialiste incontesté de la toxicité de l’aluminium, c’est Chris Exley, professeur de biochimie inorganique à l’université de Keele, en Angleterre. Il se passionne depuis près de 40 ans pour ce métal très particulier et a publié plus de 200 études sur le sujet, dans les meilleures revues. Grâce à son travail acharné, nous sommes en mesure de comprendre l’étendue et la gravité des problèmes que cause cette écotoxine, sur la santé comme sur l’environnement.
Aujourd’hui, le Pr Exley est stoppé net dans ses recherches : inattaquable sur le terrain de la science, c’est sur celui des financements qu’il est visé. L’université de Keele vient de supprimer l’accès à son site Internet compilant l’intégralité de ses travaux, ainsi que ses sources de financement. Un arrêt de mort pour ses recherches.
Voilà comment s’opère de nos jours un assassinat scientifique.
« Fabrique du doute » par les industriels
Jusqu’à maintenant, la stratégie industrielle avait fait ses preuves : quand un produit est accusé d’être toxique, l’industrie crée une fausse controverse et fait germer le doute dans l’esprit du public.
Opposer à chaque chercheur-lanceur d’alerte, d’autres chercheurs “négateurs” liés à l’industrie, à chaque étude alarmante, une étude bidon[x] ou une “étude missile” bourrée d’attaques ad hominem… Le but est de retarder au maximum un savoir émergent en multipliant les informations non étayées sur des connaissances scientifiques dignes de ce nom. Un exemple ? L’utilisation systématique de placebos à l’aluminium pour évaluer la sécurité… des vaccins à l’aluminium[xi] est un biais inadmissible.
Faire durer l’illusion du débat scientifique retarde au maximum les prises de conscience ainsi que toute décision politique. Et pendant ce temps, c’est le public qui trinque.
« Fabrique de l’ignorance » par les autorités sanitaires
Évidemment, les autorités sanitaires jouent un rôle crucial dans cette fabrique du doute qui favorise l’ignorance (absence d’études) et les fausses informations (études biaisées). Comme le signalait le rapport de l’IGAS sur l’affaire du Médiator, le doute généré artificiellement “bénéficie systématiquement aux firmes”[xii]. Il n’est pas rare qu’une étude biaisée financée par les industriels ait plus de poids à elle-seule que l’ensemble des études indépendantes. Ainsi, l’OMS n’a utilisé qu’une seule et unique étude[xiii], financée par le lobby de l’aluminium himself, pour fixer la DHT[xiv] du métal… censé garantir son innocuité[xv].
Mais les industriels sont allés plus loin, et comme le disait déjà Socrate dans son Apologie : “ils souhaitaient associer à leurs crimes un maximum de citoyens”.
Et c’est vrai : quoi de mieux qu’un pacte de sang pour garantir la coopération des autorités chargées de nous protéger ? L’exemple emblématique de cette aberration est bien sûr la question des vaccins. En cas d’obligation, c’est l’État qui est tenu responsable des inévitables accidents : il n’a donc strictement aucun intérêt à ce que ces accidents soient identifiés, répertoriés, analysés… indemnisés. Ainsi, nos systèmes de pharmacovigilance sont officiellement inefficaces[xvi] et toute tentative d’automatisation ou d’amélioration du système[xvii] est tuée dans l’oeuf, comme en témoigne un article très dérangeant du NY Times[xviii] au sujet de l’impossible surveillance des « vaccins anti-covid ».
Les Autorités sanitaires ne financent donc quasiment pas les recherches qui pourraient révéler un scandale sanitaire les impliquant : étudier la sécurité des vaccins et de leurs composants est donc considéré comme une hérésie au sens religieux du terme. Et voilà comment on fabrique de l’ignorance.
Et pendant ce temps, c’est le public qui trinque.
Une solution : le crowdfunding
Alors le public en a assez : et pourquoi ne pourrions-nous pas décider nous-mêmes de ce qui doit être étudié ? Après tout, on est au 21ème siècle ! Et avec le développement d’Internet, un nouveau mode de financement a pris son essor : le financement participatif, crowdfunding en anglais.
Des milliers d’anonymes peuvent ainsi faire un don pour un projet fauché qui les intéresse, directement sur des plates-formes dédiées. C’est ainsi que la recherche sur les sujets épineux, en manque de financements publics, a pu progresser de manière phénoménale via un financement participatif de cette foule anonyme.
L’aluminium fait partie de ces sujets qui inquiètent de plus en plus le public. Le Pr Exley a su attirer l’attention de riches mécènes (CMSRI[xix]) mais aussi de simples particuliers qui voient en lui l’une des rares personnes capables de répondre à leurs interrogations concernant le lien entre l’aluminium et diverses pathologies. Malgré le manque de fonds publics, l’équipe de Keele a produit des études absolument majeures avec une expertise inattaquable dans les revues scientifiques. Sur certains blogs et depuis peu dans la presse mainstream, il est considéré comme l’homme à abattre.
La question du financement
En France, pour obtenir que l’ANSM finance une seule étude sur la pharmacodynamie des adjuvants aluminiques, il a fallu que des victimes de l’association E3M, en très mauvaise santé, fassent une grève de la faim ![xx] Et c’est là qu’on a pu constater qu’en effet, les particules d’aluminium injectées pouvait entrer dans le cerveau des souris testées[xxi], de quoi tirer l’alarme[xxii].
En Angleterre, devant le refus des autorités de financer les recherches du Pr Exley, des citoyens ont décidé d’agir en ouvrant un compte de financement participatif sur le site GoFundMe. Peine perdue : en avril 2019, le site met fin à cette campagne de financement en clôturant abusivement ce compte. Heureusement, les donateurs pouvaient encore passer par le site de l’université de Keele pour effectuer leurs dons.
La recherche a pu avancer et plusieurs études très importantes ont été publiées entre 2018 et 2020, sur les adjuvants mais également sur la maladie d’Alzheimer ou la sclérose en plaques.
Des découvertes majeures
L’équipe du Pr Chris Exley a mis au point un protocole dédié spécifiquement à l’analyse de l’aluminium dans le cerveau humain. Grâce aux dons, il a eu accès à diverses banques de cerveaux, afin d’analyser les échantillons de personnes atteintes d’Alzheimer[xxiii], d’autisme[xxiv], de sclérose en plaques[xxv], comparant leur teneur en aluminium à celle de cerveaux sains[xxvi].
« Nous pouvons affirmer aujourd’hui que la charge corporelle en aluminium et ces troubles chroniques sont associés sans doute possible. » [xxvii]
Confirmation de la toxicité des Adjuvants aluminiques
– L’aluminium est un visiteur silencieux : d’un point de vue biologique, l’organisme n’a élaboré aucun processus spécifique pour son élimination, comme il a pu le faire face aux autres métaux toxiques.
– Fin 2017, l’une de ses études[xxviii], téléchargée plus d’un million de fois, fait l’effet d’une bombe dans la communauté scientifique : l’analyse de 5 cerveaux autistes permet d’observer la présence de particules d’aluminium localisées dans la microglie cérébrale, les cellules immunitaires du cerveau (aluminium intra-cellulaire), à des taux extrêmement élevés.
Cette observation est cohérente avec l’ensemble des travaux effectués sur les adjuvants aluminiques. L’origine de cet aluminium particulaire est très probablement vaccinal et même si cette étude ne le dit pas et n’est pas conçue pour démontrer une causalité, d’autres aujourd’hui sont en mesure de démontrer cette plausibilité biologique[xxix][xxx]. Le minimum serait donc de poursuivre les recherches… et non de les réduire au silence !
– L’équipe confirme également cette capture des adjuvants (aluminium particulaire) par les macrophages telle qu’elle a pu être décrite par l’équipe de recherche française des Pr Gherardi et Authier.[xxxi]
– Les adjuvants capturés par les macrophages ont accès au cerveau du nourrisson, notamment parce qu’ils ne sont pas filtrés par les reins (contrairement à l’aluminium soluble)[xxxii].
– Les injections d’adjuvants aluminiques doivent être considérées comme une intoxication aigüe pour les nourrissons[xxxiii].
Pas d’Aluminium, pas d’Alzheimer
– Sans l’aluminium, il n’y aurait pas d’Alzheimer[xxxv]. L’aluminium est alors retrouvé sous forme ionique, soluble Al3+, à l’extérieur des neurones. Cet aluminium s’est accumulé dans le cerveau tout au long de la vie par l’alimentation et nos boissons principalement, jusqu’à atteindre un « seuil critique » (environ 3 microgrammes/gr de poids sec) considéré comme pathologique[xxxvi]. – Ces études sur Alzheimer observent une association spécifique entre l’aluminium et 2 marqueurs de la maladie d’Alzheimer : les plaques séniles et les enchevêtrements neurofibrillaires. Dans la forme héréditaire d’Alzheimer, on retrouve une association forte entre l’aluminium et les protéines Béta-amyloides (observées dans des cohortes colombiennes et anglaises). Les taux d’aluminium retrouvés dans ces cerveaux sont les plus forts taux jamais observés.
– Les cerveaux ne souffrant d’aucun trouble neurologique contiennent significativement moins d’aluminium que ceux qui ont souffert de la maladie d’Alzheimer sporadique (p=0,0006), de la forme héréditaire d’Alzheimer (P=0,0020), d’autisme (P=0,0123) et de Sclérose en plaques (P<0.0001). [xxxvii]
Ces dernières années, la science portant sur les effets de l’aluminium s’est donc considérablement étoffée[xxxviii]… dans un silence médiatique assourdissant. Pour les industries de l’aluminium, il fallait réagir.
Contre-attaque des industriels
En juin 2019, le Guardian publie un premier article[xxxix] qui s’attaque directement à ce dangereux professeur « anti-vaccin ». Un bel exemple de fabrique du doute.
Face au spécialiste mondial de l’aluminium, le journaliste oppose ce cher Paul Offit, inventeur d’un vaccin contre le Rotavirus[xl], opposé à l’usage des vitamines[xli]… mais pas du DDT[xlii] ! M. Offit ne connaît strictement rien au sujet complexe de l’aluminium injecté : en 2013, il affirmait même que l’aluminium était essentiel pour le développement du nourrisson…
« l’aluminium est considéré comme un métal essentiel (…) On le retrouve dans tous les tissus, et on croit qu’il joue un rôle important dans le développement du foetus ».
Comme quoi la croyance ne remplacera jamais la science.
En 2019, cet article du Guardian n’a eu aucun effet concret, et le Pr. Exley a pu continuer à travailler. Comme je l’explique dans ma longue vidéo sur le sujet[xliii], il est impossible de démontrer l’innocuité des adjuvants aluminiques chez le nourrisson. Incapables de gagner sur le terrain de la science, les firmes ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
Réduire la Science au silence : Mode d’emploi
L’épine dans le pied des industriels est identifiée : le financement participatif. C’est moderne, c’est démocratique, c’est donc dangereux. La stratégie est simple, elle a déjà marché contre les associations de victimes : qualifier les financeurs et les chercheurs « d’anti-vaccins ». Cette étiquette justifie toutes les censures, autorise tous les abus, en particulier dans le contexte actuel où tous les espoirs les plus fous ont été placés dans ce type de médicament.
Car c’est bien connu, étudier la sécurité des vaccins, c’est être anti-vaccin. Et dénoncer le BPA dans les biberons… c’est être anti-biberon ?
En avril 2020, l’avocat Robert Kennedy Jr, connu pour ses combats environnementaux et sa victoire sur Monsanto[xliv], tente de faire un petit don de 15 000 dollars au Pr Exley. Ce don est refusé par l’université de Keele, au prétexte que l’avocat serait « anti-vaccin » et que cela pourrait nuire à la relation de l’Université « avec les financeurs et les partenaires »[xlv] en “générant une couverture médiatique potentiellement négative”…
Dans le même temps, l’Université a accepté un don de 9 millions de livres sterling de la part d’une société de pari en ligne… C’est sûr, promouvoir des comportements addictifs est beaucoup moins dangereux, politiquement parlant. Et tellement plus classe pour la recherche académique !
L’un des « financeurs » autorisés de l’Université de Keele.
Mais ce n’était que l’échauffement et c’est à nouveau le Guardian qui va lancer la dernière attaque en date. Début février, le journal s’indigne qu’un odieux « anti-vaccin » puisse travailler tranquillement grâce au financement participatif[xlvi]. Un copier-coller de l’article de 2019, avec d’autres grands noms de la fabrique de l’ignorance, bourrés de conflits d’intérêts et chargés d’attaquer le professeur… sans citer aucune référence scientifique, évidemment, pas besoin.
Dans le contexte actuel, l’article atteint son but. L’Université réagit immédiatement et suspend le site internet de l’équipe compilant toutes ces recherches – site utilisé par les élèves de l’université – et surtout l’accès à tous financements.
Motif invoqué ? Le manque de contrôle des dons pour soutenir la recherche du Pr Exley. Le Doyen de l’université a donc décidé que « l’Université ne fournira plus d’installations pour solliciter ou permettre des dons de bienfaisance pour soutenir la recherche dans le domaine de la biochimie inorganique de l’aluminium et ses liens avec les maladies neurodégénératives. Cela comprend les dons d’individus, de groupes, d’organismes de bienfaisance et de fondations et l’utilisation de toutes les installations universitaires ». Seuls les financements émanant de l’industrie ou du gouvernement sont autorisés. En clair : le groupe de Chris Exley est sommé de vider les lieux pour août !
Aujourd’hui, toutes les recherches en cours de l’équipe du Pr Exley sont stoppées net. Celles qui portent sur les adjuvants aluminiques, comme celles qui portent sur le lien entre l’aluminium ingéré et Alzheimer… Le plus fou est que les deux tiers de ces recherches n’ont strictement rien à voir avec les vaccins. Elles sont pourtant rangées dans le sac fourre-tout « anti-vaccin ». Pourquoi ?
Travailler sur Alzheimer serait donc… « anti-vaccin » ?
Dans son livre sorti fin 2020, Chris Exley nous explique que si l’épidémie d’Alzheimer est bien causée par une accumulation d’aluminium dans le cerveau, alors il existe un remède. L’antidote naturel à l’aluminium, l’acide silicique, celui-là même qui a empêché le 3ème métal le plus abondant de la croûte terrestre d’entrer dans le cycle de la vie. Et ce remède est très simple : de l’eau minérale riche en silice, type Volvic, Spritzer ou Fidji…
« En seulement 12 semaines, boire 1,5 L par jour de Spritzer a amélioré les fonctions cognitives de 3 des 15 patients atteints de la maladie d’Alzheimer qui ont participé à l’étude[xlvii]. Chez les 12 autres, aucune aggravation n’a été constatée. Je mets au défi qui que ce soit de me donner une étude portant sur un médicament contre Alzheimer qui obtiendrait une amélioration des fonctions cognitives chez 20 % des patients en 3 mois. » [xlviii]
De quoi faire s’effondrer le marché de la maladie d’Alzheimer – 818 Milliards de dollars, au niveau mondial [xlix]… et de quoi peut-être faire disparaître, à terme, cette véritable épidémie – 35 millions de personnes dans le monde[l]. Alors évidemment, quand des profits aussi considérables sont en jeu – sans parler du scandale sanitaire que cela représente – la science doit être réduite au silence.
C’est un peu comme s’il existait des traitements contre le Sars-cov-2[li][lii]. Vous imaginez ? L’expérimentation à grande échelle sur la population d’une technologie inédite d’injections d’ARN ou d’ADN ne serait pas autorisée et serait même probablement considérée… comme un crime contre l’humanité, contraire au code de Nuremberg ou à la Convention d’Oviedo.
En guise de conclusion
Monsieur Greenfield,
C’est avec attention que j’ai lu vos deux articles publiés par The Guardian, visant le laboratoire du professeur Chris Exley. Aujourd’hui, vous êtes parvenu à détruire l’équipe qui était sur le point de mettre fin à l’épidémie d’Alzheimer, de dévoiler le mécanisme secret des particules d’aluminium de certains vaccins, et qui étudiait la toxicité de ce métal sur le vivant.
Avez-vous seulement conscience que cette écotoxine issue de la pollution industrielle détruit la faune et la flore par son extraction et par les pluies acides qu’elle provoque ? Qu’elle pollue aujourd’hui nos sols, notre air, notre eau, notre alimentation ? Vous qui écrivez quasi exclusivement sur la préservation de l’environnement et des animaux : quelle ironie !
Saviez-vous que les équipes de recherche étudiant la toxicité de l’aluminium sur la santé humaine (neurotoxicité, cancers, auto-immunité…) se comptent sur les doigts d’une main ? Liquidées, les unes après les autres, par des personnes au service des intérêts industriels, parfois sans le savoir.
Pensez-vous vraiment que l’Oxford Vaccine Group que vous opposez au Pr Exley soit une autorité objective alors qu’elle participe activement à l’industrie vaccinale, en produisant actuellement avec AstraZeneca un « vaccin » anti-covid ? Vous opposez à des experts de l’aluminium des personnes qui n’ont strictement aucune connaissance dans ce domaine et qui ont des conflits d’intérêts majeurs[liii]. Ce n’est pas acceptable.
Pouvez-vous percevoir que le terme « anti-vaccin » n’est pas un argument scientifique, qu’il est l’outil de la propagande industrielle pour discréditer toute recherche gênante, la censurer, la détruire… quand bien même ces recherches n’auraient aucun lien avec la vaccination.
De bonnes intentions ne suffisent pas, encore faut-il avoir conscience que l’enfer en est pavé. Quand on assassine la science, ce sont des années perdues pour la Santé Publique, des milliards gagnés par les industriels, des victimes toujours plus nombreuses qui n’auront pas profité des connaissances accumulées grâce à notre argent, notre engagement, notre temps.
Vous avez rendu un fier service aux assassins que vous dénoncez dans vos articles.
L’ignorance est pardonnable, mais pas le refus de savoir.
[i] Par exemple, en Angleterre, en 1995, il y avait 25 groupes de recherche sur les dangers de l’aluminium. En 2019, il n’en restait plus qu’un : l’équipe du Pr Chris Exley.
[v]Les scientifiques qui cherchent à tester des remèdes contre la maladie d’Alzheimer utilisent dans leurs protocoles l’aluminium soluble pour provoquer Alzheimer, comme on peut le voir dans cet exemple : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/jbt.22519
[ix]Le Pr Exley vient justement de publier un livre dans lequel il compile tout son savoir sur l’aluminium (un véritable guide de survie à “l’Age de l’aluminium”) en anglais pour l’instant – une traduction française a été demandée !
[xi]L’utilisation de placebos à l’aluminium est dénoncée depuis des années par Chris Exley ou Peter Götszche (de l’association Cochrane) et a fait l’objet de plusieurs publications comme celle-ci : https://ebm.bmj.com/content/25/6/213
[xv]Non seulement les doses retenues sont problématiques, mais en plus, cette conception de la toxicologie (“la dose fait le poison”) est complètement dépassée et on sait bien aujourd’hui que le facteur de la chronicité ainsi que celui de la toxicité des faibles doses, des fenêtres de susceptibilité, et dans certains cas, la toxicité propre aux particules, sont autant de facteurs extrêmement importants à prendre en compte.
[xvi] La revue du praticien : https://docdro.id/OTqmcF4
Le rapport américain Lazarus 2011 note que “moins d’1% des effets secondaires graves des vaccins sont effectivement signalés”: https://digital.ahrq.gov/sites/default/files/docs/publication/r18hs017045-lazarus-final-report-2011.pdf
[xix]Le Children’s Medical Safety Research Institute finance la recherche sur la toxicité de l’aluminium, dans les vaccins mais aussi dans l’ensemble de l’environnement, en lien avec diverses pathologies. Il est donc de facto considéré comme une organisation anti-vaccin… Même s’il finance aussi la recherche sur Alzheimer (sans rapport avec les vaccins).
[liii] Le Pr Andrew Pollard qui critique violemment le Pr Exley dans l’article de février 2021 travaille sur le vaccin anti-covid d’Oxford/AstraZeneca.
En France aussi on utilise le financement participatif ! L’équipe Inserm du Dr Crépeaux est en recherche de financement pour terminer son étude sur le lien entre les troubles de l’autophagie, les adjuvants aluminiques et les troubles du neuro-développement.
Si vous souhaitez soutenir cette recherche unique qui va nous en apprendre beaucoup sur les causes des troubles du neuro-développement, vous pouvez faire un don spécifiquement pour cette recherche via l’association E3M.
Les adjuvants aluminiques contenus dans les vaccins, neurotoxiques notoires, sont la cause la plus probable des troubles du neuro-développement chez les nourrissons (troubles du spectre autistique, TDAH…). Ces troubles en constante progression atteignent aujourd’hui plus d’un enfant sur 100 en France, et plus d’un enfant sur 59 aux USA (chiffres du CDC portant sur l’année 2014). Un solide corpus d’études internationales étayent cette conclusion. Et surtout : aucune publication ne parvient à démontrer l’innocuité de l’alu injecté. Devant l’avancée des connaissances, les industriels soutenus par les « sociétés savantes » qu’ils financent appliquent les techniques héritées des industriels du tabac pour créer l’illusion d’une controverse, retarder la prise de conscience du public ainsi que le retrait de leur produit chéri, garant d’une rentabilité maximale… Le tout au mépris de la santé et du développement de nos enfants.
L’industrie a toujours eu recours à des produits toxiques pour la santé. Tant que ça paye, pourquoi s’embarrasser ? Évidemment, cela finit par se remarquer et quand le produit commence à attirer un peu trop l’attention du public, les industriels actionnent tout un éventail de petites techniques ingénieuses pour protéger leur produit aux œufs d’or.
D’abord, ne pas nuire… aux profits
– “Notre produit, c’est le doute, car c’est le meilleur moyen de rivaliser avec la somme de faits et d’informations qui occupent l’esprit du grand public. C’est aussi le moyen d’établir qu’il existe une controverse.” [i]
Dans ce célèbre mémo, les industriels du tabac dévoilaient la stratégie qu’ils avaient élaborée dès les années 50 :
Créer de toute pièce une fausse controverse scientifique là où en réalité, il n’y a aucun doute quant à la nocivité du produit en question.
Donc au final on ne sait plus qui croire, on maintient le statu quo et on retarde les réglementations sérieuses. Et pour ce faire, quoi de mieux, entre autre, que de financer une « science » sur mesure, dont les résultats sont déterminés à l’avance[ii] ?
Science sous influence
L’ennemi à abattre est clairement la science indépendante, comme en témoigne ce mail des Monsanto Papers [iii] :
– « Ces données produites par les chercheurs universitaires ont toujours été pour nous un problème majeur dans la défense de nos produits »
Tu m’étonnes ! Le tabac, l’amiante, le glyphosate ou les perturbateurs endocriniens : c’est toujours la même histoire.
Les chercheurs indépendants de l’industrie – financés par nos impôts – découvrent la nocivité d’un produit. Ils publient leurs découvertes. Les industriels enclenchent alors la machine à fabriquer de la controverse en finançant des études bien à eux… qualifiées évidemment de « science solide » (sound science), novlangue oblige.
Une science qui, au lieu de produire de la connaissance, produit de l’ignorance, « détournant le processus scientifique à des fins commerciales ».
Une science sale.
Science-washing, blanchiment de science sale
Pour obtenir une légitimité et être blanchie, cette « science sale » doit impérativement être publiée dans la littérature scientifique. Elle devrait donc, en théorie, être « vérifiée par les pairs », ce qui pourrait poser problème… Mais pourquoi s’embêter ?
Quand on en a les moyens, il suffit de financer certaines sociétés savantes produisant des rapports et publiant des papiers ad hoc dans leurs revues qualifiées de « capturées » par les journalistes et chercheurs qui étudient ce phénomène [iv]. Il suffira ensuite de trouver un expert ou deux prêts à signer le papier, écrit ou non par eux [v]. Peu importe d’ailleurs leur domaine d’expertise, tant qu’ils sont docteur ou professeur… on ne va pas faire la fine bouche.
Pour résumer, on appellera ces personnes les « co-labos ».
Une fois publiées, ces études viendront grossir les rangs des notes de bas de page des rapports officiels qui pourront s’appuyer dessus pour affirmer qu’il y a une controverse, voire un « consensus scientifique ».
Il faudrait tout un livre [vi] pour détailler tous les petits trifouillages de paramètres qui permettent aux industriels de protéger leurs chers petits produits : l’Aimsib nous en donne régulièrement quelques aperçus [vii]. Alors maintenant qu’on a vu la théorie, passons à l’étude de cas dans un domaine « controversé », sinon ce n’est pas drôle.
Les adjuvants aluminiques
S’il est un domaine dans lequel le doute n’a plus aucune raison d’être, c’est bien celui du danger des adjuvants aluminiques, surtout s’ils sont injectés à des nourrissons. C’est simple :
Dans le camp des « pour », il n’y a tout simplement rien, nada, niet.
Dans le camp des « contre », on a une bonne centaine d’études internationales[x], publiées dans des revues à comité de lecture, depuis les années 90, documentant précisément la toxicité de l’aluminium particulaire injecté en intra-musculaire. Ajoutons qu’il y a également plusieurs centaines d’études sur les autres formes d’aluminium, car l’alu est toujours toxique, mais pas de la même façon suivant sa forme, sa fréquence et sa voie d’administration, ainsi que la santé et l’âge de la personne exposée.
Bref, c’est un sujet complexe qui exige évidemment un certain temps d’étude.
Les industriels le savent, le temps de l’aluminium est compté.Or l’aluminium est indispensable… aux profits industriels[xi]. Pour détourner l’attention du public, on a donc mis l’accent sur l’importance de la vaccination, l’interdiction de critiquer tout composant, le renforcement des obligations vaccinales, ainsi que toute une série d’arguments fallacieux que je détaille dans la vidéo « l’Alu Total »[xii]. Mais la propagande ne suffit pas : il faut faire semblant de faire de la science.
Et c’est là qu’interviennent les co-labos.
Les co-labos contre-attaquent
En septembre dernier, une offensive est lancée pour tenter de donner du poids aux allégations « pro aluminium ». Un papier intitulé « Aluminium et vaccins : ce que l’on sait aujourd’hui »(retenez bien ce titre) est publié dans une petite revue [xiii] émanant de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) qui n’a évidemment, aucun conflit d’intérêt :
Goullé et Grangeot-Keros n’admettent aucun conflit d’intérêt, ils déclarent d’ailleurs avoir bossé gratos ! Ils n’ont surtout jamais rien publié dans la littérature sur les adjuvants aluminiques. Mais ils n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’ils ont déjà participé au rapport de l’Académie de Pharmacie sur le sujet, en 2016[xiv] … qui comme l’intégralité des rapports officiels, affirme que l’aluminium injecté est sûr, en se basant sur les 4 lapins de l’étude de Flarend, réalisée en 1997.
Pas vraiment rassurant… Mais que voulez-vous, ils n’ont qu’une seule étude expérimentale qui conclut que tout va bien, alors ils la citent ad nauseam. Personne ne prend la peine de la lire, de toute façon…
La technique du picorage sélectif ou « cherry picking »
La première chose qui frappe dans cette revue qui prétend établir « ce que l’on sait aujourd’hui », c’est l’extrême petit nombre des références, ainsi que l’obsolescence de ces sources, sur un sujet aussi pointu.
Sur les 33 références de départ, il y a en tout et pour tout 5 études qui portent réellement sur les adjuvants aluminiques !
Flarend 1997 (étude in vivo flippante)
Hem 2002 (étude in vitro non réalisée dans des conditions biologiques)
Verdier 2005 (étude Aventis-Pasteur (devenu Sanofi) qui observe bien la très longue persistance de l’aluminium : pas franchement rassurant)
Gherardi 2001 : observe un ensemble de troubles neurologiques et musculaires chez l’Homme (Myofasciite à Macrophages, MFM) lié à la longue persistance des sels d’aluminium dans l’organisme.
Schoenfeld 2011 : définit un nouveau syndrome ASIA, le « syndrome de l’adjuvant » qui englobe la MFM.
Et bien sûr, les 3 sempiternels rapports officiels : Académie de médecine/HCSP/Académie de pharmacie[xvi], tous focalisés sur l’étude de Flarend 1997… et qui commencent très sérieusement à dater dans un domaine où les plus importantes découvertes ont été faites ces 3 dernières années.
Quid des centaines d’études publiées sur les adjuvants aluminiques ces 20 dernières années ? Pas un mot sur ce qui incarne de fait la véritable littérature scientifique sur le sujet
Rien sur l’existence de ces études, rien qui expliquerait pourquoi elles ont été écartées[xvii] . C’est tout simplement comme si elles n’existaient pas.
Le reste des références n’a strictement rien à voir avec la choucroute. Je dois être une génie absolue pour être capable de comprendre qu’un sel d’aluminium particulaire injecté en intra-musculaire n’a probablement pas la même pharmacocinétique que l’aluminium soluble (sous forme ionique, 10 000 fois plus petit) ingéré par voie orale, ou injecté par intra-veineuse, ou même en sous-cutané, et qu’il est donc complètement spécieux (je suis gentille) de comparer ces différentes formes d’aluminium et ces différentes voies d’administration.
C’est un peu comme si une personne mourait d’une balle de plomb dans le cerveau, mais que l’autopsie, ne relevant aucune forme de saturnisme, concluait que le plomb de la balle n’a pas pu causer la mort de la victime… et donc une balle dans le cerveau, c’est pas risqué (si le type est mort, c’est juste une coïncidence).
Et je dois également être une super-génie pour comprendre qu’un nourrisson N’EST PAS un adulte miniature, que son cerveau et son système immunitaire sont beaucoup plus sensibles à toute perturbation toxique ou neurotoxique, et que toute étude sur un adulte (il n’y en a pas, je vous rassure…) ne pourrait pas être une garantie de sécurité pour un nourrisson, dont plusieurs barrières biologiques ne sont pas matures [xviii].
Ces multiples simplifications entraînent une confusion extrêmement grave qui témoigne d’une méconnaissance totale du sujet ainsi qu’un manque d’intérêt flagrant pour ce domaine complexe… ou bien une volonté justement de tromper le lecteur. Je me demande finalement ce qui est le plus grave.
OK BOOMER
Je rappelle que cette revue a pour titre « Aluminium et vaccins, ce que l’on sait aujourd’hui ».
Du coup, on se demande pourquoi, sur les 6 pages de l’étude, seuls 5 paragraphes sont effectivement consacrés aux adjuvants aluminiques…
Et encore, 2 d’entre eux sont consacrés à des études portant sur 2 vaccins particuliers, donc hors sujet également [xix]. Le reste du texte s’attarde sur les autres formes d’aluminium… et les autres voies d’exposition.
Et puis « aujourd’hui », pour moi, ça veut dire 2020. Mais pour Goullé et Grangeot-Keros, le cap du XXIème siècle n’est toujours pas amorcé, et au final, c’est encore et toujours l’étude de Flarend 1997 qui est utilisée pour rassurer le public.
En 2020, cela fait plus de 20 ans que des chercheurs internationaux étudient les adjuvants aluminiques, avec une très forte accélération depuis quelques années.
L’étude du Dr Khan en 2013 a ainsi confirmé la migration de l’aluminium dans l’organisme et sa pénétration cérébrale chez la souris [xx].
Les études du Dr Crépeaux ont dévoilé l’importance de la forme particulaire dans la toxicité des adjuvants : c’est la taille qui devient un facteur important, faisant des faibles doses les plus dangereuses à court terme [xxi].
Pharmacological Research a censuré l’étude en mars 2019, sans aucune raison, à la demande d’un « lecteur anonyme »…
Heureusement, Journal of Inorganic Biochemistry vient de la republier. La guerre de l’information scientifique fait rage dans le domaine des adjuvants aluminiques. Que personne (de bonne volonté) ne se trompe : cette étude est parvenue à reproduire les troubles neurologiques observés après les campagnes de vaccination des moutons espagnols, avec un VRAI groupe contrôle ainsi qu’un groupe qui a reçu seulement les adjuvants aluminiques. Il n’y a plus de doute à avoir (le mouton est un gros mammifère… que penser d’un nourrisson de 5 kg ?)
C’est un véritable changement de paradigme qui s’est opéré ces dernières années, les recherches démontrant que la toxicité des adjuvants aluminiques relève de la toxicité des particules fines, bien plus complexe que la simple toxicité chimique classique, de « la dose qui fait le poison », la seule apparemment que connaissent Goullé et Grangeot-Keros.
Des doses de toute façon officiellement trop importantes, chez le nourrisson.[xxv]. Mais pour Goullé et Grangeot-Keros, 4 lapins et un seul mois d’étude sont largement suffisants pour affirmer que questionner la sécurité des adjuvants relève de « la polémique irrationnelle », invoquant comme justification « qu’on ne peut pas remettre en question la sécurité des sels d’aluminium des vaccins ». Esprit scientifique, es-tu là ?
De la science sale… Mais je garde le meilleur pour la fin, bien sûr.
Pas de science sale sans censure
Évidemment, les chercheurs n’ont pas tardé à réagir : ils ont rapidement présenté, conjointement, une « lettre à l’éditeur » (trop) référencée [xxvi] afin de donner leur point de vue. C’est un peu comme ça que ça marche, la science : on discute, on donne son avis, on débat. Oui mais non, pas dans une « revue capturée ».
Dans ce cas, l’éditeur en chef qui n’a pas de conflit d’intérêt [xxvii], a tout simplement refusé de publier la réponse des chercheurs qui publient effectivement, depuis longtemps, sur le sujet.
Devant l’étonnement des chercheurs, et à leur demande, il a bien fallu donner une raison :
– « Le ton polémique employé dans cette lettre ne permet pas sa publication, car elle le (sic) reflète pas une discussion sur des bases scientifiques. Ces mêmes données scientifiques manquent dans l’argumentation. En conséquence MMI ne peut pas publier cette lettre ».
Qui sont les plus à même de s’exprimer sur un sujet complexe, si ce n’est les chercheurs internationaux indépendants qui publient régulièrement sur ce sujet, depuis des années, dans des revues à comité de lecture ? Ce sont eux qui ont construit si patiemment les connaissances scientifiques dont nous disposons aujourd’hui… et qui nous permettent d’affirmer sans l’ombre d’un doute, que « ce que nous savons aujourd’hui », c’est que « les adjuvants aluminiques sont extrêmement dangereux ».
Qui oserait publier une “revue” sans citer aucun de ces travaux ?
Qui oserait censurer la connaissance sur un sujet aussi crucial pour le développement neurologique et la santé de nos bébés ? Qui ?
Conclusion
J’ai un message personnel pour le Pr Goullé et la Dr Grangeot-Keros, et pour tous les co-labos qui affirment qu’injecter un neurotoxique à des êtres en plein développement neurologique est sans risque : Nous ne sommes plus en 1945, Internet n’oublie rien ni personne.
Vous jouez la santé de nos enfants à la roulette russe mais l’Histoire retiendra que les injections d’aluminium ont causé le plus grand génocide neurologique que l’humanité ait jamais connu… Ce poids, nous le paierons tous collectivement, très prochainement [xxviii]. Et sur le futur monument numérique dédié aux vendus du profit économique, gravé pour l’éternité dans la blockchain, vos noms trôneront en bonne position.
Notes et sources :
Pour en savoir plus sur la pharmacocinétique des adjuvants aluminiques et comment ils provoquent des troubles du neuro-développement (par activation précoce de la microglie cérébrale) : « L’Alu Total » : https://www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8
Revue des Pr Goullé et Dr Grangeot-Keros « Aluminium et vaccins, ce que l’on sait aujourd’hui » (notez que ces personnes connaissent les chercheurs et leurs travaux… Ils ont donc sciemment omis de les référencer :
Le nombre d’études sur le rôle de l’activation microgliale précoce dans l’apparition des troubles autistiques a explosé en 2019 ! Tapez « microglia + autism » dans pubmed… [xxv] Exley 2020 : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0946672X19304201?via%3Dihub [xxvi] Chaque revue a sa politique maison. Chez Médecine et Maladies infectieuses, une « lettre à l’éditeur » n’ a pas le droit de citer plus de 7 références… C’est bien dommage pour la science. [xxvii] Jean-Pierre Stahl, déclaration d’intérêts de la part des industriels sur Transparence santé
STAHL Jean-Paul, rédacteur en chef revue Médecine et Maladies Infectieuses, 21 033 € d’avantages – 33 080 € de rémunération – 97 conventions dont on ne connait pas le montant. En particulier GSK pour « collaboration scientifique » [xxviii] Aux USA, c’est plus d’un enfant sur 59 qui est officiellement autiste. En France, on tournerait autour des 1 %… pas de chiffre officiel, pas de problème. Le coût de tous ces troubles chroniques est juste en train de faire exploser nos modèles de sécurité sociale…Pour en savoir plus, téléchargez l’état des lieux des connaissances, rédigé par un docteur en médecine, et diffusez ces connaissances au maximum : https://docdro.id/IAJtG5H
Un petit dernier pour finir, extrait du JIM malgré une énorme influence des firmes du médicament (comme quoi, même une revue capturée peut avoir un sursaut de conscience : y’a de l’espoir !) : https://docdro.id/CdhW8tu
On nous dit que l’aluminium est indispensable à la vaccination et qu’il y a 90 ans de recul d’utilisation. Et pourtant, historiquement, il y a toujours eu des vaccins sans aluminium. Révisionnisme historique ?
C’est en 1926 que Glenny découvre les propriétés pro-inflammatoires des sels d’aluminium. Mais ils ne vont pas être utilisés du jour au lendemain.
En consultant les dictionnaires Vidal (ouvrage médical français rassemblant les résumés des caractéristiques des médicaments commercialisés en France[i]) des années 50 à 80, on constate que les versions adjuvées ou sans adjuvant ont coexisté jusqu’en 1986 pour le DTCoq (Diphtérie-Tétanos-Coqueluche, à l’époque, le seul vaccin à l’aluminium, devenu en 1974 DTCPolio de Pasteur – vaccins IPAD), et jusqu’en 2008 pour le DTPolio, seul vaccin correspondant à l’obligation légale française.
On voit dans le Vidal de 1972 que l’industriel Mérieux commercialisait les deux formules du DTCoq, sans aluminium et avec. En 1973, Mérieux choisit de ne plus fabriquer que des vaccins à l’aluminium. Pourquoi ? Un simple petit coup d’œil au Vidal nous donne l’explication.
La version avec aluminium est bien plus rentable : elle contient des demi-doses (0,5 cm3 contre 1 cm3 pour les versions sans aluminium) avec un nombre réduit d’antigènes (l’élément le plus onéreux d’un vaccin). Ces versions avec aluminium sont pourtant vendues plus cher (468 francs la dose contre 341 francs pour la version sans aluminium).
Heureusement, après 1974, les vaccins IPAD de l’institut Pasteur (DTCoqPolio) ont « pris la relève », proposant une alternative à l’aluminium avec l’adjuvant phosphate de calcium : en effet, les membres de l’institut ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation des sels d’aluminium, dès les années 70.
Mais ces vaccins ne seront plus produits dès 1986 (après la fusion Pasteur-Mérieux). La problématique industrielle l’emporte : c’est l’adjuvant le plus rentable, et non pas le plus sûr, qui est évidemment choisi, comme nous l’explique Marc Girard (directeur scientifique de Pasteur vaccins) dans le documentaire Aluminium, notre poison quotidien (à 42 minutes).
Toutefois, probablement par souci éthique, Mérieux conservera un DTPolio sans adjuvants (datant de 1961), commercialisé jusqu’en 2008 mais retiré abusivement du marché par Sanofi : il n’était plus assez rentable (environ 6 euros) en comparaison avec les hexavalents, bien plus chers (environ 40 euros). Pour avoir tout le détail de l’affaire, qui est en cours de jugement, c’est ici.
Pour résumer : les vaccins « classiques » (diphtérie-tétanos-coqueluche-polio) ont existé en versions adjuvée ou sans adjuvant, jusqu’en 1986 pour le DTC puis DTCP, et 2008 pour le DTP, en France.
Difficile d’affirmer que l’utilisation des sels d’aluminium a 90 ans de recul… On aurait plutôt 30 ans de recul… avec une nette progression depuis les années 2000 et l’ajout des vaccins adjuvés contre les pneumocoques et méningocoques au calendrier vaccinal.
Difficile d’affirmer que l’aluminium est INDISPENSABLE à la vaccination en général.
Alors, comment la formule contenant de l’aluminium est-elle devenue la norme ?
L’intérêt avec les Etats-Unis d’Amérique, c’est que toute leur politique vaccinale est traçable en ligne (ce qui n’est pas le cas des autres pays…).
En faisant une petite recherche[ii], on découvre une date importante : 1962 et la signature du “Vaccination Assistance Act” par le président JF Kennedy. Avec cette loi, les campagnes de vaccination massives deviennent légales et bénéficient surtout d’un conséquent soutien financier de la part des Centers for Disease Control (CDC).
C’est à partir de cette date que va se mettre progressivement en place le programme national d’immunisation, avec son calendrier vaccinal officiel et ses instances dédiées (notamment l’ACIP… équivalent de notre Commission technique des vaccinations, en France).
Sur le site du CDC[iii], on apprend donc qu’avant 1962, il n’y avait pas de recommandations officielles en terme de vaccination : chaque médecin faisait un peu comme il voulait… la loi de 1962 est promue pour “établir aussi vite que possible la protection de la population, notamment des jeunes enfants… grâce à une intense campagne d’immunisation sur une période réduite”.
La porte est donc grande ouverte pour la production industrielle des vaccins et les campagnes de masse.
Les industriels sont prêts : seulement, il est toujours plus profitable de ne produire qu’un seul produit, plutôt que deux, comme nous l’explique Marc Girard, le directeur scientifique de Pasteur Vaccins, dans le documentaire de France 5 “Aluminium, notre poison quotidien”[iv].
Evidemment, suivant la logique industrielle, le choix se porte sur le produit le plus rentable, au détriment des autres considérations. Ainsi, l’Académie Américaine de Pédiatrie[v]recommande dès l’année 1964 l’utilisation exclusive des vaccins à l’aluminium pour le DTCoq (le fameux DTP en anglais, ne pas confondre avec le DTPolio français) : ça tombe bien, non ?
La même année, est créé l’ACIP (The Immunization Practices Advisory Committee) du ministère de la santé, un groupe d’experts chargés d’élaborer le calendrier vaccinal et de le mettre à jour, mais aussi d’autoriser la commercialisation des nouveaux vaccins.
La production de masse avait besoin de l’aluminium pour augmenter le volume de production tout en maximisant le profit financier des industriels.
Il est donc fondamental d’étudier comment se sont soldées ces fameuses campagnes de vaccination DTCoq massives des années 70, les premières à favoriser les versions adjuvées à l’aluminium, aux USA.
Eh bien, les industriels n’étaient pas franchement ravis : malgré un marché captif et une quasi obligation de vacciner (DTCoq en tête, DTP en anglais), il y a eu de plus en plus de procès à la suite d’accidents vaccinaux graves, qui leur faisaient perdre leurs précieux bénéfices.
p. 420 : Between 1980 and 1986, people who claimed vaccine injury brought over three billion dollars of damages claims to U.S. civil courts against vaccine manufacturers.26 (…) Because legal costs were high and vaccine manufacturers argued they were unable to obtain cost-effective liability insurance, manufacturers began to leave what they asserted was an unprofitable market.28 For example, Wyeth Laboratories temporarily halted production of the diphtheria, pertussis, and tetanus (DPT) vaccine in 1984 “because of extreme liability exposure, cost of litigation and the difficulty of continuing to obtain adequate insurance.”29
traduction :
Entre 1980 et 1986, les gens qui accusaient les vaccins de leur avoir causé des effets indésirables graves ont coûté 3 Milliards de dollars de dommages aux entreprises du vaccin, devant les tribunaux civils (…) Comme les coûts juridiques étaient élevés, les entreprises du vaccin déclarèrent qu’elles étaient incapable de maintenir une assurance responsabilité civile rentable, quelques fabricants ont commencé à quitter ce qu’ils affirmaient être un marché non profitable. Par exemple, le laboratoire Wyeth cessa temporairement sa production de DTCoq en 1984 « en raison d’une exposition extrême à la responsabilité, du coût des litiges et de la difficulté de continuer à bénéficier d’une assurance adéquate ».
A partir des années 70, les accidents vaccinaux se sont multipliés : ils étaient de moins en moins rares, sans quoi les industriels n’auraient eu aucun mal à les dédommager.
En effet, de nombreux parents accusaient à l’époque le DTCoq de provoquer des dommages cérébraux ainsi que la mort subite de leurs enfants[vi]. On pensait alors que c’était l’antigène de la coqueluche qui était responsable.
Personne ne savait que les vaccins contenaient une grande quantité d’aluminium, métal neurotoxique biopersistant, capable d’entrer dans le cerveau, comme on le découvrira seulement 20 ans plus tard.
Dans les années 70 va donc se développer un mouvement “anti-DTCoq” : et comme on l’a vu, certains industriels cessent alors de produire ce vaccin[vii].
Que faire ? Rendre la vaccination plus sûre afin de regagner la confiance du public ? Noooon, pas la peine, les industriels ont une bien meilleure idée : transférer leur responsabilité au gouvernement ! Comme ça, s’il y a un problème avec un vaccin (et qu’on arrive à le prouver, évidemment) ce seront les impôts du public qui paieront !
Quelle idée géniale ! Et voici la naissance du National Childhood Vaccine Injury Act [viii], en 1986 : après avoir menacé Reagan de stopper les productions de vaccins, les laboratoires obtiennent l’immunité (ahah) légale :
Ils ne sont désormais plus responsables de leurs produits.
En « contrepartie », les USA créent en 1990 un système de surveillance des effets secondaires graves (les fameux VAERS où l’on peut déclarer un effet indésirable, effets potentiellement étudiés par le Vaccine Safety Datalink : VSD). C’est tout bénéf ? Pas si sûr…
– Le système est passif : il faut que le médecin ou la famille déclare l’effet secondaire lui-même… Mais encore faut-il qu’ils soient au courant de l’existence de ce système, et qu’ils pensent à déclarer l’effet, ce qui est très loin d’être le cas. En effet, une importante sous-notification est officiellement reconnue par le HHS (l’équivalent d’un super ministère de la santé aux USA) qui estime que moins de 1 % des effets indésirables des vaccins est notifié.
« less than 0.3% of all adverse drug events and 1-13% of serious events are reported to the Food and Drug Administration (FDA). Likewise, fewer than 1% of vaccine adverse events are reported. Low reporting rates preclude or slow the identification of “problem” drugs and vaccines that endanger public health. New surveillance methods for drug and vaccine adverse effects are needed. »
Que disent les études expérimentales indépendantes sur le sujet ?
A la même époque, l’équipe du Pr Aaby mène en Afrique, une véritable étude[xi] sur le DTCoq qu’ils ont eux-mêmes administré à une grande partie de la population de Guinée-Bissau. Ils disposent en effet d’un véritable groupe contrôle d’enfants non-vaccinés et découvrent, après des années de campagnes vaccinales dans ce pays, que leur travail a été contre-productif :le vaccin DTCoq, contenant de l’aluminium multiplie par 5 fla mortalité des enfants vaccinés car s’ils sont bien immunisés contre la Diphtérie, le Tétanos et la Coqueluche, ils sont en revanche plus sensibles aux autres infections et meurent plus souvent de maladie[xii]. (3 études ont été réalisées par l’équipe vaccinatrice).
Devant les connaissances actuelles portant sur la toxicité de l’aluminium (neurotoxique et très biopersistant, capable de mobiliser le système immunitaire pendant des mois voire des années, et capable d’entrer dans le cerveau), il est extrêmement probable que les particules d’adjuvant aluminique contrebalancent l’effet du vaccin, rendant le système immunitaire plus fragile face aux infections. Il peut causer également des inflammations chroniques qui, à certains âges, peut déboucher sur des troubles du neuro-développement, et autres troubles chroniques (auto-immunité, allergies voire cancer).
Il est donc complètement insensé et déraisonnable de soutenir que :
L’aluminium est forcément indispensable aux vaccins.
Qu’il y a un recul de 90 ans sur l’utilisation de ces adjuvants.
Les adjuvants aluminiques n’ont jamais eu à démontrer leur innocuité, du fait de leur début d’utilisation dans les années 20. Et s’il fallait démontrer cette innocuité aujourd’hui, ce serait impossible : les labos seraient forcés de changer la formulation de leurs vaccins… cela leur coûterait très cher, d’autant qu’ils ne sont PAS responsables de leurs produits (aux USA comme en France).
Alors ils n’ont aucune raison de s’inquiéter… contrairement à nous.
[xii]Evidence of Increase in Mortality After the Introduction of Diphtheria-Tetanus-Pertussis Vaccine to Children Aged 6-35 Months in Guinea-Bissau: A Time for Reflection? https://doi.org/10.3389/fpubh.2018.00079
Le Pr Aaby a aussi donné des conférences sur le sujet que l’on trouve sur Youtube, ainsi que sa collaboratrice (qui a fait un TedX sur le sujet) : leur conclusion, les vaccins à virus vivants (notamment anti-rougeole non combiné) boostent l’immunité des enfants africains, tandis que les vaccins à l’aluminium (inactivés) provoquent une hausse de la mortalité par infections. Voir : https://www.youtube.com/watch?v=NPNHYAevTwg&t=2s
Comment la médiocrité généralisée et l’incompétence des organismes sanitaires bousillent les cerveaux de nos bébés (entre autre…).
Pour voir l’explication en vidéo : voir l’ALU TOTAL, à partir de 32:34
Définitions à connaître :
DJT : Dose Journalière Tolérable
Cette dose représente la quantité d’une substance toxique qu’un individu moyen de 60 kg peut théoriquement ingérer tous les jours, sans risque pour la santé. Elle est habituellement exprimée en mg de substance par kg de poids corporel…
Le calcul de la dose journalière Tolérable pour l’homme est basé sur le seuil maximum de consommation au-delà duquel les premiers effets toxiques sont observables, notamment chez la souris. Ce seuil est aussi appelé « dose sans effet » (DSE) ou NOAEL : No Observable Adverse Effect Level en anglais. Il sert à fixer le MRL (Minimum Risk Level), le fameux niveau de sécurité à ne pas dépasser.
La DES/NOAEL est généralement déterminée par les expérimentations animales (sur la souris dans le cas de l’aluminium). On obtient alors la DJT en divisant arbitrairement par un facteur 100 à 1 000 la DSE afin de prendre en compte les variations quand on extrapole de l’animal à l’homme. Mais dans le cas de l’aluminium, on divise SEULEMENT par 30… Allez savoir pourquoi.
PROBLÈMES :
1er problème :
Pour les Etats-Uniens (ATSDR), les « premiers effets toxiques observables » correspondent à la paralysie de la souris après ingestion de 26mg/kg/jour d’aluminium (d’après Golub 2001).
Pour les Européens (EFSA), ces « premiers effets toxiques observables » sont plus fins : désorientation, troubles neurologiques, perte de mémoire… troubles atteints à des doses bien inférieures de celles qui provoquent la paralysie : 3,4 mg/kg/jour (d’après Alawdi 2016). Bref, suivant l’organisme sanitaire, nous n’obtenons pas le même niveau de sécurité.
Notons que le ministère de la Santé français et l’Académie de Médecine (et de Pharmacie…) se réfèrent… aux doses de sécurité américains ! Et ça ne gêne personne ?
2ème problème : On applique ces niveaux prévus pour l’adulte aux nourrissons, qui ne sont pourtant pas des adultes miniatures : ils sont bien plus à risque du fait de leur organisme immature, en plein développement… Et ça, c’est extrêmement problématique.
3ème problème : La DJT est calculée pour une unique substance toxique, et ne tient pas compte d’effets synergiques possibles lorsque cette substance est associée à une autre. Les effets cocktails ne sont, quant à eux, jamais pris en compte… (oui, nous ne sommes pas soumis à un seul toxique à la fois, mais à de multiples toxiques, chaque jour).
Adjuvants d’aluminium : Les adjuvants d’aluminium sont ajoutés à la composition des vaccins pour provoquer la réaction immunitaire : ils sont donc très pro-inflammatoires (enfin toxiques quoi). Ils permettent de baisser la quantité d’antigènes présents dans le vaccin (et donc de baisser les coûts de production). Il y a 2 sortes d’adjuvant d’aluminium dans les vaccins pédiatriques : l’Hydroxyde d’Aluminium (Infanrix Hexa, Hexyon, Neisvac, Menjugate…) et le Phosphate d’aluminium (Infanrix Hexa, Prévenar…). Le ROR est un vaccin à virus vivants : il ne contient pas d’adjuvant.
Charge corporelle en aluminium du nourrisson : c’est la quantité d’aluminium présente dans le corps du nourrisson, à un temps donné. L’aluminium étant un puissant toxique (et même neurotoxique), plus la charge d’aluminium est importante, plus le risque de développer des troubles augmente. Une forte charge en aluminium est un signal de danger très alarmant pour le développement du nourrisson (et en particulier, son développement neurologique). Du fait de son extrême bio-persistance (l’aluminium reste dans le corps pendant des mois, voire des années, suivant les personnes), l’aluminium représente un risque majeur de troubles du développement pour le nourrisson.
Calendrier Vaccinal Etats-Unien VS Calendrier Vaccinal Français : la seule étude officielle qui a tenté de définir la charge corporelle en aluminium du nourrisson est une étude américaine (Mitkus 2011). Ses calculs théoriques sont donc basés sur le calendrier vaccinal américain. Mais depuis que 11 vaccins sont obligatoires en France, nous injectons à peu près les mêmes doses d’aluminium à nos nourrissons (ce n’est pas une bonne nouvelle… sachant que les enfants américains ont une santé déplorable : 54% des enfants souffrent d’une maladie chronique, d’après le ministère de la santé américain).
Une seule étude officielle garantit l’innocuité des doses injectées chez le nourrisson
Une seule et unique étude a été réalisée à ce jour, pour tenter de quantifier la charge en aluminium théorique des nourrissons, notamment via la vaccination. Cette étude, appelée MITKUS 2011, a été produite par la Food and Drug Administration états-unienne. Voici les courbes de charge corporelle des nourrissons, établies par Mitkus.
Courbes de la charge corporelle du nourrisson, due au Phosphate d’Aluminium des vaccins (en noir sur la courbes). Les niveaux de sécurités sont en bleu et rouge.
Courbe de la charge corporelle du nourrisson, due à l’Hydroxyde d’Aluminium des vaccins (en noir sur la courbes). Les niveaux de sécurités sont en bleu et rouge.
Notons tout de suite que Mitkus ne tient uniquement compte que de l’aluminium qui transite par le sang pendant le mois qui suit l’injection (car Mitkus se base sur les taux d’absorption de l’étude in vivo de Flarend 1997, qui n’a duré qu’un mois, et n’a porté que sur 4 lapins) : pour résumer, Mitkus n’affiche sur ses courbes que 17% de l’hydroxyde d’aluminium, et 51% du phosphate d’aluminium, ce qui est une faute grave de raisonnement (ou une manipulation honteuse, au choix). Pour en savoir plus, voir l’argument 3 de l’ALU TOTAL sur Youtube.
Notons également que Mitkus sépare le Phosphate d’Aluminium de l’Hydroxyde d’Aluminium, alors que les deux sels d’aluminium sont injectés le même jour aux nourrissons via la vaccination. Il aurait donc fallu ADDITIONNER les courbes, évidemment, pour déterminer la charge corporelle TOTALE en aluminium.
2. Le niveau de sécurité appliqué dans l’étude de MITKUS est le niveau américain ATSDR qui est un niveau obsolète
La NOAEL appliquée dans l’étude de MITKUS, et qui détermine le Niveau de Risque Minimal (MRL) est celui de l’ATSDR américain, déterminé par une unique étude empirique datant de 2001 (Golub 2001), qui pensait à l’époque que le premier niveau toxique observable correspondait à une paralysie chez l’animal, soit ici 26mg/kg/jour chez la souris, soit l’équivalent d’une NOAEL de 0,86mg/kg/jour pour l’humain (26/30).
Depuis, on sait que l’aluminium provoque de multiples troubles neurologiques à des doses bien plus faibles, avant même d’atteindre la paralysie.
3. Appliquons le niveau de sécurité EUROPÉEN à l’étude de MITKUS
Des études plus récentes notent déjà des effets secondaires neurologiques chez la souris pour les doses de 3,4 mg/kg/jour : la DSE/NOAEL de 0,1 mg/kg/jour n’est donc probablement pas une NOAEL sérieuse, mais c’est à ce jour la plus basse retenue.
Ainsi, en Europe, l’European Food Security Agency (EFSA) a fixé la NOAEL de l’aluminium en 2008 à 0,1 mg/kg/jour (soit 0,7 mg/kg/semaine), soit pour la souris l’équivalent de 3mg/kg/jour (7 fois moins que le niveau retenu par l’ATSDR !)
PAr comparaison, L’OMS avait choisi la même NOAEL avant de multiplier ce taux par deux, pour une raison inconnue, en 2011 (DJT actuelle de 2mg/kg/semaine).
Si on applique le niveau européen à l’étude de Mitkus, voici ce qu’on obtient :
Il est évident que les doses d’aluminium injectées aux nourrissons dépassent OFFICIELLEMENT, au moins pendant la première année de vie du nourrisson, les niveaux de sécurité européens. D’autant qu’il ne faut pas oublier d’ADDITIONNER LES 2 COURBES.
Les nourrissons qui suivent le calendrier vaccinal sont donc soumis à des doses toxiques d’aluminium, de façon chronique, pendant au moins la première année de vie.
Sachant que l’aluminium est un puissant neurotoxique, qu’il est extrêmement biopersistant (il reste dans le corps pendant des mois, voire des années) et qu’il est démontré expérimentalement qu’il migre jusqu’au cerveau par le biais des macrophages (Flarend 97, Khan 2013, Crépeaux 2017…), l’aluminium apparaît comme le suspect numéro dans l’apparition des troubles neuro-développementaux que l’on observe aujourd’hui (cf. article Aluminium et autisme).
BREF : injecter un neurotoxique à un être en plein développement neurologique relève de l’inconscience la plus criminelle. C’est irresponsable au plus au point.
D’autant qu’il s’agit ici de calculs théoriques : chaque bébé a un seuil de tolérance différent, et on sait que les garçons sont bien plus sensibles que les filles à cet âge (les bébés féminins sont biologiquement plus matures que les garçons, à âge égal).
D’autant que la toxicité des adjuvants d’aluminium ne relève pas uniquement de la toxicité chimique (« la dose fait le poison »). Du fait de sa forme particulaire, les adjuvants d’aluminium relève également de la toxicité des particules fines : « la particule fait le poison », et c’est alors notamment la taille de la particule qui va avoir un impact toxicologique important. Or les plus fines particules se retrouvent dans les doses les plus faibles d’aluminium.
Attention, il serait erroné de penser que de fortes doses seraient de fait moins nocives : la toxicité de l’aluminium peut être extrêmement retardée. Si les faibles doses provoquent une pénétration cérébrale à court terme (dans les semaines suivants l’injection), rien ne dit que les fortes doses ne sont pas toxiques à plus long terme. D’autant que la pénétration cérébrale n’est pas la seule cause de troubles imputés aux adjuvants d’aluminium (allergies, asthme, maladies auto-immunes, fatigue chronique, voire cancer).
Spoiler alerte :
Fin 2017, la FDA a retiré en catimini l’étude de MITKUS qui n’est plus référencée sur son site : elle est donc de facto, obsolète. Mais le CDC américain, l’une des plus hautes autorités sanitaires au monde, continue de la citer en référence. Aucune autre étude officielle n’a été réalisée à ce jour sur ce sujet… capital.
PAR AILLEURS :
Le Ministère de la Santé français ne s’embarrasse pas de tels détails : ils font beaucoup plus simple pour tenter de s’auto-persuader que les doses d’aluminium injectées ne posent aucun problème pour le développement neurologique du nourrisson.
Attention, ce qui va suivre peut heurter l’intelligence des personnes raisonnables. Vous êtes prévenus.
Le ministère de la santé (dans un courrier envoyé au Conseil d’Etat, notamment) dit que chaque dose de vaccin respecte la « limite autorisée » de 0,85 mg d’aluminium par vaccin.
Mais d’où vient cette valeur de 0,85 mg ? Et surtout à quoi correspond-elle ?
Pour le savoir, il faut relire les minutes de la conférence historique de Porto Rico, en mai 2000, intitulée « Aluminum in vaccines », organisée par la puissante HHS américaine (une espèce de Super « ministère de la santé » dont dépendent entre autres la FDA, le CDC et le NIH) et réunissant tous les spécialistes mondiaux des adjuvants.
Au cours de la conférence (p.46-47), le spécialiste de la FDA Norman Baylor affirme que les doses d’aluminium des vaccins ne dépassent généralement pas la quantité de 0,85 mg d’aluminium par dose de vaccin. Un membre du NIH (National Institut of Health), le Dr Gerber (immense merci à lui !) pose alors LA question fatidique au Dr Normal Baylor
Dr Gerber : « Norman, le standard de 0,85 mg d’aluminium par dose, fixé par le Code Fédéral de Réglementation, pouvez-vous nous dire d’où cela vient et comment a-t-il été déterminé ?
Dr Baylor : « Malheureusement, je ne peux pas. Je veux dire, nous avons essayé de savoir d’où cela vient. Nous avons essayé de trouver d’où vient cette valeur en consultant les archives et en déterminant comment ils ont trouvé cette valeur, en revenant au préambule de la réglementation. Nous n’avons pas pu trouver de réponse mais nous continuons à chercher ».
Les minutes de la conférence sont consultables à ce lien (voir p. 46-47) :
Oui oui, vous avez bien lu : les ministères de la Santé du monde entier affichent fièrement la dose de 0,85 mg d’aluminium par vaccin comme étant une dose de sécurité, alors qu’il s’agit, très probablement, d’une dose de rentabilité pour les industriels. Il ne peut en aucun cas s’agir d’une dose de sécurité, dose qui nécessite un protocole particulier pour être fixée (après observation d’une Dose Sans Effet ou NOAEL chez la souris).
Par ailleurs, au cours de cette conférence, le Dr Baylor, toujours lui, nous informe que les adjuvants sont inutiles dans les rappels ! Mais que les industriels préfèrent ne fabriquer qu’un seul produit, plutôt que deux (qui aurait, par ailleurs, à subir des tests de toxicités, donc un coût supplémentaire).
Ah oui, et pour ceux qui pensent que les sels d’aluminium sont inoffensifs pour l’organisme en les comparant au chlorure de sodium (le sel de table)… eh bien, je les invite à goûter de l’hydroxyde de sodium, pour voir, et on en reparle…
Comment les Adjuvants d’Aluminium des vaccins provoquent l’Autisme ?
Résumé :
L’autisme est un trouble neuro-développemental causé par une activation immunitaire (inflammation) cérébrale précoce, et la production de certaines cytokines (IL-6, IL-17) pendant les années de formation du cerveau du nourrisson (in utero ou après la naissance).
Cette activation immunitaire va provoquer un dysfonctionnement dans le développement cérébrale, par le biais de la surproduction des cytokines pro-inflammatoires, nécessaires à petites doses, mais délétères à fortes doses (perturbation au niveau de la formation des synapses, notamment).
L’aluminium est un neurotoxique capable de provoquer la production d’IL-6 dans le cerveau : la plausibilité biologique selon laquelle les Adjuvants d’Aluminium peuvent provoquer l’autisme est démontrée par plusieurs études expérimentales sur l’animal.
Aucune étude n’est aujourd’hui en mesure de démontrer l’innocuité des doses d’Aluminium injectées en respect du calendrier vaccinal (américain et français).
Toutes les références sont compilées à la fin de l’article.
Les Centers for Disease Control états-uniens (CDC), l’une des plus hautes autorités sanitaires du monde, affirment que les vaccins et leurs composants ne sont pas considérés comme une cause potentielle de l’autisme. Ces affirmations des CDC sont génériques et englobent sans distinction tous les vaccins et leurs ingrédients. Par exemple, les CDC déclarent : « les vaccins ne causent pas l’Autisme ». « Il n’existe aucun lien entre autisme et vaccins ». « Aucun lien n’a été établi entre n’importe quel ingrédient des vaccins et les Troubles du Spectre Autistique. »
datant de 2011 pour affirmer qu’il n’existe aucun lien entre vaccination et autisme. Or le rapport, qui passe en revue 8 vaccins, dit notamment p. 546, par rapport au DTP (c’est-à-dire un Diphtérie-Tétanos-Coqueluche) contenant de l’aluminium,
« Conclusion 10.6 : les preuves sont inadéquates pour accepter ou conclure à une relation causale entre le vaccin DTP et l’autisme ».
(En clair, les études de sécurité n’ont pas été réalisées. NdT)
Les autres preuves qu’avancent les CDC se limitent à des études sur le ROR (Taylor 2014), le conservateur Thimerosal (Taylor 2014) et le nombre d’antigènes (DeStefano 2013). Le Dr Franck DeStefano du bureau de la sécurité de la vaccination est le co-auteur d’une étude (Glanz 2015) qui affirme :
« A ce jour, il n’y a pas eu d’étude portant sur la population, spécifiquement conçue pour évaluer l’association entre des résultats cliniques significatifs et des ingrédients autres que les antigènes et le Thimerosal. »
Cette déclaration s’applique, entre autres, aux adjuvants d’Aluminium des vaccins. Les études sur le ROR ne peuvent pas servir de preuve pour la sécurité des autres vaccins (ce qui est pourtant systématiquement le cas), d’autant plus que les autres vaccins contiennent des adjuvants d’Aluminium alors que le ROR n’en contient pas. Ces affirmations beaucoup trop globales et génériques soutenant qu’« aucun vaccin ni aucun ingrédient ne peut causer l’autisme » ne reposent sur aucune preuve scientifique.
Au contraire, les déclarations des CDC sont contredites par un large et solide corpus d’études scientifiques, de plus en plus nombreuses, preuves qui incluent :
Des études démontrant les effets neurotoxiques et neuro-inflammatoires (c’est-à-dire provoquant l’activation de la microglie du cerveau) à des doses d’adjuvants d’aluminium plus faibles ou équivalentes aux doses injectées aux nourrissons selon le calendrier vaccinal des CDC (Crépeaux 2017, Petrik 2007, Shaw 2013, Shaw 2009)
Des études démontrant le lien entre vaccins et les lésions cérébrales dues à une activation immunitaire (Zerbo 2016, Li 2015)
Des études démontrant qu’une activation immunitaire précoce, pendant les premières années de vie, est un facteur de causalité pour l’autisme et d’autres troubles neuro-développementaux (dont la schizophrénie) (Meyer 2009, Deverman 2009, Estes 2016, Kneusel 2014, Careaga 2017, Meyer 2014). Les preuves s’accumulent pour démontrer que l’activation immunitaire induite par la vaccination, et par les adjuvants d’aluminium en particulier, peut causer des troubles mentaux et neuro-développementaux, dont l’autisme.
Cet article présente les preuves scientifiques que les adjuvants d’aluminium peuvent causer l’autisme et d’autres lésions cérébrales. Il explique également pourquoi les études qui démontrent prétendument la sécurité des adjuvants d’aluminium n’observent pas d’effets neurologiques indésirables.
Fig 1: Mécanisme par lequel les adjuvants d’aluminium peuvent causer l’autisme. Chaque étape est démontrée par plusieurs études scientifiques
L’Activation Immunitaire : une cause de l’autisme et des maladies mentales
Le terme « Activation Immunitaire » décrit la réaction des cellules composant le système immunitaire. Le cerveau en développement peut être endommagé par une activation immunitaire, impliquant des effets à long terme (Meyer 2009, Deverman 2009, Estes 2016, Kneusel 2014, Careaga 2017, Meyer 2014). Les lésions provoquées par une activation immunitaire sont observées dans les cas d’autisme, de schizophrénie, de dépression ainsi que d’autres maladies mentales ou troubles neuro-développementaux.
L’activation immunitaire agit sur le cerveau par le biais de molécules de signalisation synthétisées par les cellules du système immunitaire, spécifiquement les cytokines (Estes 2016, Meyer 2014, Smith 2007, Choi 2016, Pineda 2013).
(Remarque : les cytokines peuvent augmenter ou inhiber la réaction immunitaire, elles sont dites « pro-inflammatoires » ou « anti-inflammatoires ».)
Il est déjà reconnu que l’activation immunitaire due à une infection, pendant la grossesse, est un facteur de risque pour le déclenchement de l’autisme et de la schizophrénie chez le fœtus (Ciaranello 1995, Atladottir 2010, Brown 2012). L’intensité et la durée de l’activation immunitaire ainsi que la sécrétion des cytokines semblent être des facteurs importants pour le risque de développer l’autisme (Meyer 2014).
En effet :
Une activation immunitaire intense est associée à un plus grand risque d’autisme (Careaga 2017, Atladottir 2010).
Une inflammation chronique est également associée à un plus grand risque d’autisme (Jones 2016, Zerbo 2014)
Cependant, il n’y a aucune preuve qu’une activation immunitaire de courte durée et de faible intensité, provoquée par une maladie infantile classique, puisse provoquer des troubles autistiques.
En effet :
Le Timing (fenêtre d’exposition) de l’activation immunitaire, par rapport aux différentes phases de développement du cerveau, est également un important facteur (Meyer 2006, Meyer 2009). Tout comme pour les perturbateurs endocriniens : la période d’exposition est un facteur majeur de troubles.
Les expérimentations animales ont porté sur les effets de l’activation immunitaire sur le développement des nourrissons, durant la grossesse et la période postnatale (Meyer 2009, Deverman 2009, Estes 2016, Kneusel 2014, Careaga 2017, Meyer 2014). Dans ces expériences, des animaux en gestation (souris, rats et singes) ou des nouveaux-nés ont reçu des injections de produits non infectieux, capables de stimuler le système immunitaire, comme des « poly-IC » (capables de mimer une infection virale) ou des lipopolysaccharides (LPS, qui miment une infection bactérienne).
Ces substances activent le système immunitaire sans causer d’infection, ici chez la femelle enceinte, et chez les nouveaux-nés. Elles provoquent de la fièvre ainsi que la production de cytokines et peuvent donc avoir des effets substantiels sur le développement du cerveau, si l’activation est suffisamment intense et prolongée et si l’exposition survient durant les étapes sensibles du développement.
Chez la souris, il a été démontré que l’activation immunitaire peut provoquer trois symptômes comportementaux typiques de l’autisme : une socialisation et une communication diminuées, ainsi qu’une augmentation des comportements répétitifs (Malkova 2012). Il est aussi démontré que l’activation immunitaire peut causer des neuropathologies (Weir 2015) et des anomalies comportementales chez les singes, analogues à celles des humains autistes ou schizophrènes (Bauman 2014, Machado 2015). Voir Figure 2.
Fig 2: (Bauman et al. 2014)
L’Activation Immunitaire Maternelle chez les singes cause des anomalies comportementales chez la jeune progéniture analogues aux comportements des autistes et des schizophrènes.
MIA1 (en noir) : l’activation immunitaire a eu lieu pendant le premier trimestre de gestation
MIA2 (en gris) : l’activation immunitaire a eu lieu pendant le deuxième trimestre de gestation
CON (en blanc) : groupe contrôle (injection d’une solution saline)
Traduction de la légende de la figure 2 :
La progéniture issue du groupe ayant expérimenté une Activation Immunitaire Maternelle (MIA) témoigne d’une augmentation de la fréquence des stéréotypies motrices et des comportements auto-dirigés (par exemple, mettre son doigt dans sa bouche). Graphique de gauche : quand ils sont observés seuls dans une grande cage à l’âge de 10 mois, quand l’activation maternelle a eu lieu pendant le second trimestre (MIA2), les animaux produisent significativement plus de mouvements répétitifs que les animaux de contrôle (CON). Ceux pour qui l’activation immunitaire maternelle a eu lieu pendant le premier trimestre (MIA1) produisent aussi plus de mouvements répétitifs que le groupe contrôle, mais cette différence n’est pas statistiquement significative (p=.06). Graphique du milieu : quand on les observe seuls à 22 mois, les MIA1 produisent significativement plus de mouvements répétitifs. Les MIA du second trimestre produisent aussi de façon significative plus de mouvements répétitifs que le groupe contrôle à 22 mois. Graphique de droite : Quand ils sont testés à 17 mois dans le labyrinthe-Y test de préférence sociale, les animaux issus du groupe MIA2 produisent significativement plus de mouvements répétitifs que les animaux de contrôle. (B) La progéniture du groupe Activation Immunitaire Maternelle montre une vocalisation affiliative plus faible. Graphique de gauche : à 22 mois, la progéniture MIA2 produit significativement moins de roucoulements (coo calls) que les animaux contrôles. (C) La progéniture issue du MIA montre des interactions inappropriées face à des individus étrangers de la même espèce. Graphique de gauche : les MIA du premier trimestre démontrent des interactions sociales inappropriées face à des congénères étrangers, classé par de plus haute fréquences d’approche et bougeant plus fréquemment à portée d’un animal étranger. Graphique de droite : la progéniture MIA du premier trimestre est restée près de l’animal étranger, classé par durée de contact physique ou à portée de l’animal étranger.
L’activation immunitaire peut aussi causer des effets non comportementaux, physiologiquesque l’on associe avec l’autisme humain (entre parenthèses, les études qui font ce lien) :
1) réduction du nombre de cellules de Purkinje dans le cervelet (Shi 2009);
2) dysfunctionnement des mitochondries (les sources d’énergie des cellules) (Giulivi 2013);
3) Une augmentation du volume cérébral (causé par une exposition à IL-6, Wei 2012(b)) et de la densité des neurones dans le cerveau (Smith 2012);
4) Des inflammations chroniques cérébrales à long terme (Garay 2012);
5) Perturbation du microbiote (dysbiose intestinale) (Hsiao 2013).
Ces similitudes physiologiques non comportementales apportent une preuve supplémentaire que le modèle de l’activation immunitaire est pertinent pour l’autisme humain. Les effets physiologiques de l’activation immunitaire ont été examinés (Labouesse 2015). Les Interleukines 6 (IL-6) et 17a (IL-17) ont été identifiées comme induisant les effets comportementaux de l’activation immunitaire (Smith 2007, Malkova 2012, Choi 2016, Pineda 2013, Wei 2012(a), Wei 2013, Parker-Athill 2010, Wei 2016). Les découvertes sur l’IL-6 ont été répliquées par différents chercheurs, utilisant différentes méthodes expérimentales.
Par exemple, dans une expérience utilisant les poly-IC, un comportement anormal est presque complètement évité si on injecte simultanément des anticorps bloquant les IL-6 (Smith 2007, Pineda 2013). Une injection d’IL-6 toute seule cause un comportement anormal proche du comportement que l’on obtient après une activation immunitaire due aux poly-IC (Smith 2007). Le fait d’inhiber la sécrétion d’IL-6 dans un modèle d’autisme génétique (souris BTBR) a rendu le comportement social normal (Wei 2016). Ces résultats démontrent que IL-6 est responsable des comportements anormaux typiques de l’autisme.
Le laboratoire de Patterson (du fameux California Institute of Technology « Caltech ») a été le premier à signaler que IL-6 est responsable des effets comportementaux autistiques, par activation immunitaire (Smith 2007). Deux études études de ce groupe de recherche établissent que :
« IL-6 joue un rôle central dans le processus par lequel l’Activation Immunitaire Maternelle cause des altérations comportementales à long terme chez la progéniture … Bloquer IL-6 prévient >90% des changements observés dans la progéniture des femelles à qui on a injecté les poly-IC, montrant que l’expression des gènes change, tout comme les changements comportementaux sont rendus normaux par l’élimination de l’IL-6 de la réponse immunitaire maternelle. » (Smith 2007)
« IL-6 est nécessaire et suffisante pour produire ces effets puisque ces effets (…) sont évités si on injecte aux souris enceintes à la fois des poly-IC et des anticorps anti-IL-6, et sont au contraire obtenus par une simple injection d’IL-6 à la mère. » (Garay 2013)
L’exposition du cerveau à des doses élevées d’IL-6 par un virus artificiel (engineered) a montré que cette exposition à IL-6, après la naissance, cause des comportements autistiques (Wei 2012(a)). L’étude de Wei 2012(a) affirme :
“Nous avons démontré que IL-6 est un important facteur dans les comportements autistiques. Les souris dont le cerveau a un haut taux d’IL-6 ont développé des comportements autistiques, incluant une capacité cognitive altérée, des déficits d’apprentissage, un caractère et une accoutumance anxieux anormaux, ainsi qu’une diminution de l’interaction sociale, plus tardive. Ces découvertes suggèrent qu’une élévation d’IL-6 dans le cerveau pourrait moduler certaines altérations pathologiques et contribuer au développement de l’autisme. » (Wei 2012(a))
Une récente étude montre que IL-17 agit également avec IL-6 pour causer des anomalies comportementales autistiques, et un développement cortical atypique chez la souris (Choi 2016). Le fait de bloquer IL-6 ou IL-17 prévient le comportement autistique. Une injection d’IL-17 seule cause un comportement autistique (Choi 2016). IL-6 est connue pour induire IL-17 en favorisant le développement des cellules Th17 qui produisent IL-17. L’activation immunitaire dans les modèles animaux semble être un modèle valide pour les troubles neurologiques et psychiatriques chez l’humain (Estes 2016, Careaga 2017, Meyer 2014). L’étude d’Estes 2016 soutient la validité de ce modèle d’activation immunitaire pour l’humain :
« Ces modèles animaux d’Activations Immunitaires Maternelles (MIA) remplissent tous les critères de validité requis pour un modèle de maladie : ils imitent un facteur de risque connu lié à la maladie (validité conceptuelle), ils témoignent d’un large spectre de symptômes liés à la maladie (validité apparente), et ils peuvent être utilisés pour prédire l’efficacité des traitements (validité prédictive). » (Estes 2016)
L’étude suggère que IL-6 et IL-17 jouent un rôle dans l’autisme humain. Par exemple, IL-6 est retrouvé en quantité significativement élevée dans le cervelet des autistes humains (Wei 2011) et est très élevé dans certaines régions cérébrales d’individus autistes (Vargas 2005). Les autistes humains qui ont reçu en traitement l’anti-inflammatoire lutéoline flavonoïde ont vu leurs symptômes autistiques améliorés, si ces individus voient leur taux sanguins d’IL-6 baisser (Tsilioni 2015). Ce résultat est cohérent avec un rôle causal d’IL-6 pour l’autisme humain. De même, IL-17 est élevé chez les autistes (Akintunde 2015, Al-Ayadhi 2012, Suzuki 2011). La vitamine D réduit la production d’IL-17 (Bruce 2011, Wobke 2014, Drozdenko 2014) et améliore les comportements autistiques chez l’humain (Saad 2016, Jia 2015). Les découvertes sur la vitamine D sont cohérentes avec un rôle causal d’IL-17 pour l’autisme humain.
Le fonctionnement d’IL-6 semble être identique chez la souris et chez l’humain. Aucune différence entre l’humain et la souris, en ce qui concerne IL-6, n’est signalée dans la revue de Mestas 2004. Le fonctionnement d’IL-6 est préservé à travers les espèces (Brown 2014). Le développement du système nerveux central est régi par les mêmes principes chez les rongeurs et chez l’humain (Brown 2014). Ainsi, le fait que IL-6 cause des anomalies comportementales proches de l’autisme chez l’animal mérite une présomption de validité pour l’humain.
L’activation immunitaire est un facteur de risque pour l’autisme, la schizophrénie et d’autres troubles neurologiques et psychiatriques. Les cytokines IL-6 et IL-17 induisent les effets comportementaux autistiques de l’activation immunitaire dans les modèles animaux. Les preuves disponibles soutiennent un rôle causal pour IL-6 et IL-17 dans l’autisme humain.
Activation immunitaire Maternelle Vs Postnatale
Le timing de l’activation immunitaire est un facteur important pour le cerveau. Le cerveau en développement est sensible à l’activation immunitaire. Le cerveau adulte, mature, n’est apparemment pas aussi vulnérable. La sensibilité à l’activation immunitaire semble décliner avec la maturation du cerveau (Meyer 2014, Meyer 2007).
Dans la plupart des expériences, la progéniture est exposée à une activation immunitaire durant la gestation (en stimulant le système immunitaire de la mère). Au contraire, la plupart des vaccins sont administrés après la naissance. Cela pose la question de l’activation immunitaire postnatale : peut-elle avoir des effets similaires sur le cerveau à ceux observés lors d’une activation immunitaire maternelle ? Diverses études indiquent que le cerveau peut être affecté négativement par une activation immunitaire post-natale.
Les expériences portant sur l’activation immunitaire post-natale, ainsi que des rapports de cas humains, et la connaissance des phases de développement du cerveau, suggèrent que le cerveau humain est vulnérable à l’activation immunitaire pendant les années qui suivent la naissance.
Dans les expériences sur l’activation immunitaire maternelle, la signalisation inflammatoire et certaines cytokines (IL-6) traversent le placenta pour atteindre le fœtus. Par conséquent, l’activation immunitaire de la mère cause l’activation immunitaire et la production élevée de cytokines dans le fœtus, et son cerveau (Oskvig 2012, Ghiani 2011).
L’activation immunitaire post-natale peut avoir des effets neurologiques indésirables, dont une sensibilité accrue aux crises d’épilepsie (Chen 2013, Galic 2008), des déficits d’apprentissage et de mémoire (Harre 2008), et une augmentation de la formation des synapses excitatrices (Shen 2016). Les troubles épileptiques, dysfonctionnement dans l’apprentissage et de mémoire, ainsi qu’une signalisation excitatrice élevée sont associés à l’autisme.
Un taux élevé d’IL-6 dans le cerveau pendant la période post-natale cause un déséquilibre dans les circuits neuronaux et provoque des comportements autistiques chez la souris (Wei 2012(a)). Ce déséquilibre observé dans l’étude de Wei 2012 (a) consiste en un excès de synapses excitatrices et un déficit dans les synapses inhibitrices. Voir Fig.3. Une signalisation excitatrice excessive est observée chez les autistes humains (Robertson 2016, Freyberg 2015). En effet, le déséquilibre entre les signalisations excitatrices et inhibitrices (vis-à-vis d’une excitation importante) est considérée comme une caractéristique essentielle de l’autisme (Robertson 2016, Freyberg 2015).
Fig 3: L’augmentation d’IL-6 dans les cerveaux des souris (juste après la naissance) a provoqué une augmentation du nombre de synapses excitatrices (VGLUT1) et une baisse du nombre de synapses inhibitrices (VGAT). Une signalisation excitatrice excessive est observée chez les autistes humains. Rouge= augmentation d’IL-6; Noir=Contrôle. VGLUT1= synapses excitatrices ; VGAT= synapses inhibitrices. *P<0.05, **P<0.01 and ***P <0.001. Adapté de Wei et al 2012(a).
Dans les expériences d’Activation Immunitaire Maternelle sur les souris (Coiro 2015), des comportements liés à l’autisme et des anomalies de l’épine dendritique (liées à l’autisme et à la schizophrénie) ont été améliorés par l’administration d’anti-inflammatoires après la naissance. Le médicament était donné à la naissance et pendant 2 semaines, ce qui correspond grossièrement à l’âge de 2 ans pour l’humain (Semple 2013). Ce résultat indique que le développement cérébral peut être affecté par une inflammation post-natale, pendant la période qui correspond à celle pendant laquelle sont administrés les vaccins aux humains.
Plusieurs études de cas décrivent des enfants en bonne santé qui ont soudainement développé des comportements autistiques durant ou suite à une infection cérébrale. Tous ces cas montraient des signes d’inflammations cérébrales intenses. Voici une brève description de ces études :
Delong 1981: description de 3 enfants, âgés de 5, 7 et 11 ans, avec des comportements autistiques sérieux associés à des inflammations cérébrales. Ces inflammations étaient soupçonnées dans 2 cas et confirmée dans le troisième. Les enfants de 5 et 7 ans se sont rétablis complètement, l’enfant de 11 ans s’est partiellement rétabli.
Marques 2014: description d’une fillette de 32 mois d’abord en bonne santé, qui souffrit d’une régression autistique à la suite d’une infection virale du système nerveux central, associée à une inflammation cérébrale.
Ghaziuddin 2002 : description d’un garçon de 11 ans d’abord en bonne santé, qui souffrit d’une régression autistique permanente après une infection cérébrale par le virus herpès, associée à une inflammation du cerveau.
Gillberg 1986 : description d’une jeune fille de 14 ans, d’abord en bonne santé, qui fit une régression autistique permanente après une infection cérébrale par le virus herpès, associée à une inflammation du cerveau.
L’explication la plus simple concernant ces cas est de conclure que le comportement autistique a été causé par une inflammation intense et une production de cytokines dans le cerveau. En conséquence, ces cas indiquent que le cerveau humain reste vulnérable à l’activation immunitaire bien après la naissance, bien que cette vulnérabilité diminue presque certainement avec la maturation du cerveau. La susceptibilité à l’autisme induit par une inflammation, chez les enfants plus âgés, suggère fortement que les enfants plus jeunes, de 0-2 ans, sont également vulnérables. Il n’est pas raisonnable d’affirmer que la période des 0-2 ans (quand la plupart des vaccins sont administrés) est une période qui aurait une résistance unique aux troubles provoqués par l’activation immunitaire : aucune preuve ne suggère cela. Toutes les preuves suggèrent le contraire.
Les expériences d’activation immunitaire et les études de cas sont cohérentes et indiquent que l’activation immunitaire et le taux élevé de cytokines pendant la période post-natale, peut causer des lésions cérébrales.
La prochaine question cruciale à examiner est de savoir si les vaccins peuvent provoquer une activation immunitaire et une augmentation des cytokines dans le cerveau.
La Vaccination Post-natale affecte le développement cérébral dans les modèles animaux.
La première étude à tester les effets de la vaccination post-natale sur le développement cérébral a été publiée en 2015 (Li 2015). Dans cette expérience, des rats nouveaux-nés ont reçu le vaccin BCG, le vaccin hépatite B (HBV) ou une combinaison des deux (BCG+HBV) avec un calendrier imitant le calendrier vaccinal des enfants. Le BCG et le HBV produisirent des effets opposés sur le cerveau.
En effet, le BCG a renforcé la plasticité synaptique et la Potentialisation à Long Terme (PLT, nécessaire à l’apprentissage et à la mémoire). Le HBV a inhibé la plasticité cérébrale et la PLT. Le BCG et le HBV ont également causé des changements opposés dans les niveaux de certaines protéines synaptiques. Le vaccin HBV a augmenté l’expression du gène de l’IL-6 dans le cerveau (ce que n’a pas causé le BCG). Une augmentation de l’expression du gène indique probablement une augmentation de l’IL-6 dans le cerveau. Le vaccin anti-hépatite B contient un adjuvant d’aluminium, alors que le BCG n’en contient pas. Ainsi, l’adjuvant d’aluminium pourrait être l’ingrédient responsable de l’augmentation de l’expression du gène de l’IL-6. Voir Fig. 4.
Fig. 4: le vaccin Hépatite B, contrairement au vaccin BCG, augmente l’expression du gène de IL-6 dans le cerveau, 8 semaines après la vaccination à la naissance. Le vaccin Hépatite B contient de l’adjuvant d’aluminium. Le BCG n’en contient pas. Un taux élevé d’IL-6 cause des comportements autistiques dans les modèles animaux. *P<0.05 Adapté de Li et al 2015.
L’étude de Li 2015 montre que les vaccins causent d’autres changements dans le cerveau, dont :
Des changements dans la PLT (Potentialisation à Long Terme) car le vaccin Hépatite B réduit la PLT
Des modifications des épines dendritiques
Des changements dans l’expression des protéines des synapses.
Les modifications des protéines de synapses et des épines dendritiques ont été observées dans les neuropathologies humaines (Toro,2010, Selkoe 2002, Spires 2005, Penzes 2011). Li et al. attribuent ces changements dans le cerveau aux modifications dans les taux de cytokines et à la polarisation immunitaire (polarisation lymphocytaire Th1/Th2) induite par les vaccins. Les adjuvants d’aluminium causent une polarisation Th2. Li et al. déclarent que les résultats de l’étude suggèrent que les vaccins peuvent interagir par le biais des effets de l’activation immunitaire.
«Nos données suggèrent que les combinaisons de vaccins différents peuvent interagir mutuellement (en renforçant ou en inhibant). Le mécanisme de la modulation de la plasticité synaptique par la vaccination néo-natale BSG/HPV peut être accompagné, via les biais systémiques Th1/Th2, par un profile spécifique de cytokines et de neurotrophines dans le cerveau. » (Li 2015)
Li 2015 démontre que les vaccins affectent le développement du cerveau par le mécanisme d’activation immunitaire. De plus, du fait que les adjuvants d’aluminium induisent une activation Th2 et une Polarisation à Long Terme Th2, les résultats de l’étude de Li 2015 suggèrent que tous les vaccins qui contiennent des adjuvants d’aluminium peuvent causer des effets indésirables similaires au vaccin Hépatite B. Par conséquent, les résultats de l’étude de Li 2015 suggèrent que les études démontrant que l’activation immunitaire cause des troubles neurologiques/psychiatriques, sont pertinentes pour les effets indésirables des vaccins.
Les Vaccins sont administrés pendant la phase de formation des synapses
Une autre façon de comprendre pourquoi le cerveau est vulnérable à l’activation immunitaire est de considérer les phases de développement du cerveau qui se produisent pendant le calendrier vaccinal. Les vaccins sont principalement administrés pendant les 18 mois qui suivent la naissance. Le cerveau humain subit un intense et rapide développement durant cette période. La Synaptogénèse (formation des synapses qui connectent les neurones entre eux) est particulièrement intense pendant cette période.
La vulnérabilité du cerveau en développement face à l’activation immunitaire est apparemment liée aux phases spécifiques de développement du cerveau (Tau 2010, Meyer 2006, Meyer 2007). Ces processus comprennent la migration (mouvement des neurones vers leur localisation finale dans le cerveau), l’adhésion (formation des liaisons chimico-mécaniques des cellules cérébrales), et la synaptogénèse (formation des synapses, les connexions entre neurones), entre autres (neurogénèse, gliogénèse, myélinisation…)
Les cytokines affectent les mécanismes de développement du cerveau. Par exemple, un taux élevé d’IL-6 affecte la migration, l’adhésion et la synaptogénèse (Wei 2011). Un taux élevé d’IL-6 après la naissance produit en excès des synapses excitatrices et en défaut, des synapses inhibitrices, donnant lieu à des comportements autistiques (Wei 2012(a)). Chez l’humain, un développement spectaculaire de la synaptogénèse débute à la naissance et continue jusqu’à l’âge de 3 ans (Huttenlocher 1997, Tau 2010, Stiles 2010, Semple 2013). Les vaccins sont donc administrés pendant cette intense formation des synapses. Voir fig. 5-6. Un taux élevé d’IL-6 dans le cerveau produit par la vaccination pendant la formation des synapses peut causer un déséquilibre excitateur-inhibiteur, penchant vers l’excitation. Un déséquilibre excitateur est observé dans l’autisme humain (Robertson 2016, Freyberg 2015).
La synaptogénèse diminue pendant l’enfance et l’adolescence. Ce fait pourrait expliquer pourquoi certains enfants plus âgés, voire des adolescents, peuvent souffrir de régression autistique après une inflammation cérébrale intense, mais deviennent moins vulnérables à l’activation immunitaire cérébrale avec l’âge.
Les vaccins sont donc administrés pendant une période d’intense synaptogénèse (0-18 mois). Par conséquent, les vaccins peuvent avoir un impact indésirable sur la formation des synapses s’ils produisent des inflammations ou IL-6 dans le cerveau. Le timing du développement cérébral des humains soutient l’idée que le cerveau humain est vulnérable à l’activation immunitaire et aux cytokines pendant les premières années de vie, quand les vaccins sont massivement administrés. La perturbation de la synaptogénèse par une activation immunitaire vaccinale est très préoccupante.
(Remarque : c’est la raison pour laquelle le bébé est naturellement peu sensible aux inflammations, raison pour laquelle on ajoute des adjuvants aux vaccins…)
Fig. 5: Phases de développement du cerveau humain. La Formation des Synapses (Synaptogénèse) est très intense pendant les 2 premières années de vie, quand les vaccins sont administrés (le calendrier vaccinal américain est proche du calendrier vaccinal français, à l’exception de l’Hépatite B le jour de la naissance). Un taux élevé d’IL-6 pendant la synaptogénèse peut causer un déséquilibre entre les synapses excitatrices et inhibitrices, favorisant les excitatrices. Adapté de Semple 2013
Fig. 6: les mesures des densités de synapses dans les cerveaux de cadavres humains, à différents âges, indique un développement spectaculaire de la synaptogénèse pendant les premières années de vie. Les vaccins sont administrés pendant une intense formation des synapses. Un taux élevé d’IL-6 pendant cette synaptogénèse peut causer un déséquilibre entre les synapses excitatrices et inhibitrices, favorisant les excitatrices. Image adaptée de Huttenlocher and Dabholkar 1997.
Les Adjuvants d’Aluminium sont Neurotoxiques aux doses vaccinales.
Les Adjuvants d’Aluminium (Al) jouent un rôle essentiel dans de nombreux vaccins : ils stimulent l’activation immunitaire. Sans Adjuvants d’Aluminium, ces vaccins auraient une efficacité moindre.
Les Adjuvants d’Aluminium sont formés de nanoparticules de composés d’aluminium, typiquement AlOH, AlPO4, AlSO4 ou des mélanges. Ces nanoparticules s’agglomèrent pour former de grosses particules de l’ordre de 2-20 micromètres (Harris 2012). L’adjuvant d’aluminium est très peu soluble dans l’eau ou les fluides du corps humain. Ces particules d’aluminium sont très biopersistantes et peuvent rester dans le corps pendant des mois, voire des années. (Flarend 1997, Khan 2013, Gherardi 2001).
L’Aluminium de l’alimentation (sous forme soluble Al3+, non particulaire) a une absorption orale très faible (de l’ordre de 0,1% selon l’EFSA), il est rapidement éliminé par les reins et est en grande partie maintenu à l’extérieur du cerveau par la Barrière Hémato-Encéphalique. Ces défenses naturelles, pour peu qu’elles fonctionnent normalement et qu’elles soient matures (ce n’est pas le cas du nourrisson), sont capables de protéger le cerveau contre les niveaux d’aluminium auxquels nous sommes naturellement exposés.
Au contraire, ces défenses naturelles ne parviennent pas à protéger le cerveau contre les particules d’adjuvants d’aluminium qui sont injectées directement dans l’organisme. Ces particules sont trop grosses pour être éliminées par les reins (surtout chez le nourrisson dont la fonction rénale est immature, les 6 premiers mois en moyenne).
Ces particules sont surtout transportées dans le cerveau par le biais des cellules immunitaires, les macrophages, qui agissent comme un « cheval de Troie ».
Voici les doses que reçoivent les nourrissons selon les calendriers vaccinaux américains et français les premiers mois (doses maximales, car les vaccins n’ont pas tous le même dosage) :
Naissance
USA : (Hep B) : 74 mcg/kg (250 mcg for 3.4 kg infant)
2 mois :
USA : 245 mcg/kg (1225 mcg pour une nourrisson de 5 kg)
France : 189 mcg/kg (945 mcg pour un nourrisson de 5 kg)
4 mois :
USA : 150 mcg/kg (975 mcg pour un nourrisson de 6.5 kg)
France : 145 mcg/kg (945 mcg pour un nourrisson de 6,5 kg)
5 mois :
France : 66 mcg/kg (500 mcg pour un nourrisson de 7,5 kg)
6 mois :
USA : 153 mcg/kg (1225 mcg pour 8 kg)
11 mois :
France : 105 mcg/kg (945 mcg pour un nourrisson de 9 kg)
De plus en plus de preuves montrent que les adjuvants d’Aluminium ont des effets neurologiques indésirables à des doses inférieures ou égales aux doses que reçoivent les enfants par la vaccination. Ces effets semblent dépendants du caractère particulaire et de la biopersistance des adjuvants d’Aluminium (qui n’est quasiment pas éliminé du corps au cours du temps). L’Aluminium injecté a des effets indésirables dépendants de la forme particulaire (toxicité particulaire) et non par les ions Al3+ (toxicité chimique liée à la dose) résultants de la lente dissolution des particules (Crépeaux 2017).
Les injections d’adjuvants d’Aluminium chez la souris causent des effets indésirables à des doses que l’on trouve dans les vaccins : 100, 200, 300 and 550 mcg/Kg de poids corporel (Crépeaux 2017, Shaw 2009, Petrik 2007, Shaw 2013). Cela inclut des déficits dans l’apprentissage et la mémoire (Shaw 2009), déficits dans la force et la fonction neuromusculaire (Petrik 2007), et des changements dans l’activité et/ou la démarche locomotrice (Shaw 2009, Shaw 2013). L’autisme est associé aux anomalies de déemarche et de mouvement (Kindregan 2015) et de dysfonctionnement de la mémoire (Williams 2006).
Fig. 7: Les doses de 300mcg/Kg d’hydroxyde d’Aluminium (AlOH) ont causé des changements importants et persistants dans le comportement exploratoire et dans les mouvements des tests de champ ouvert. Ceci est une indication de neurotoxicité. Les Humains autistes aussi ont des mouvements et un comportement exploratoire anormaux. Adapté de Shaw et Petrik 2009.
Les doses d’adjuvants d’Aluminium de 200 mcg/Kg (3 x 66 mcg/Kg dans l’étude de Crépeaux 2017) et 300 mcg/Kg (6 x 50 mcg/Kg) (Shaw 2009) accentuèrent l’activation de la microglie dans le cerveau antérieur et la moelle épinière lombaire, respectivement. Cette activation intense de la microglie fut mesurée 6 mois après l’injection des adjuvants d’aluminium, ce qui suggère que l’activation microgliale est chronique. L’activation de la microglie indique un processus inflammatoire en cours et suggère la présence d’un haut taux de cytokines. Les autistes humains ont une microglie activée et des taux de cytokines élevés dans tout le cerveau (Vargas 2005, Suzuki 2013, Li 2009).
Fig. 8: Les Adjuvants d’Aluminium (200 mcg/Kg) ont causé une accentuation de l’activation microgliale dans le cerveau des souris. La protéine Iba1 indique que la microglie est active. Les mesures furent prises 6 mois après l’injection des Adjuvants d’Aluminium, ce qui indique une activation chronique de la microglie. * P<0.05. Crépeaux et al., 2017.
Fig. 9: Les Adjuvants d’Aluminium (300 mcg/Kg) ont causé une accentuation de l’activation microgliale dans la moelle épinière lombaire des souris. La protéine Iba1 indique que la microglie est active. Les mesures furent prises 6 mois après l’injection des Adjuvants d’Aluminium, ce qui indique une activation chronique de la microglie. ***p < 0.001, Shaw and Petrik 2009.
Une microglie active est un facteur causal de l’autisme, car la microglie produit l’inflammation dans le cerveau. La microglie peut produire IL-6 quand elle est activée. Takano 2015, une étude sur le lien entre microglie et autisme affirme :
« … tout facteur capable de modifier le nombre ou l’activation de la microglie, soit in utero soit durant la période post-natale, peut affecter profondément le développement neurologique, et ainsi produire un trouble neuro-développemental, dont l’autisme » (Takano 2015)
La microglie semble jouer un rôle crucial dans la causalité de l’autisme (Takano 2015, Kneusel 2014). Par conséquent, l’activation de la microglie par les adjuvants d’Aluminium suggère son rôle dans l’Autisme. Plusieurs études démontrent que les Adjuvants d’Aluminium augmentent la teneur en aluminium du cerveau (Crépeaux 2017, Flarend 1997, Shaw 2009, Khan 2013, Crépeaux 2015). Une dose de 200 mcg/Kg d’Adjuvant d’Aluminium ont causé une augmentation d’un facteur 50, de la teneur en aluminium du cerveau des souris, de 0.02 μg/g à 1.0 μg/g de poids sec du cerveau (Crépeaux 2017). Ces mesures ont été effectuées 6 mois après l’injection finale, indiquant que l’Aluminium reste dans le cerveau pendant longtemps (Crépeaux 2017). Voir Fig. 10. Les Adjuvants d’Aluminium s’accumulent dans le cerveau des souris, jusqu’à un an après l’injection (Khan 2013). Crépeaux 2015 a démontré que la persistance et l’accumulation progressive des particules d’Adjuvants d’Aluminium, pouvaient durer jusqu’à 270 jours dans la rate et les ganglions lymphatiques des souris.
L’accumulation progressive d’Aluminium dans des organes distants au cours du temps, suggère que les effets toxiques pourraient augmenter avec le temps, et pourraient être retardés pour survenir des mois voire des années après l’exposition. Les doses de 400 et 800 mcg/Kg utilisés dans Crépeaux 2017 n’ont pas causé d’effets indésirables ou une augmentation des taux d’aluminium dans le cerveau (du moins pendant la durée de l’étude). Les auteurs attribuent cette étonnante relation dose-réponse inversée aux granulomes provoqués par les doses les plus fortes. Les granulomes emprisonnent l’Adjuvant d’Aluminium au site d’injection, empêchant ainsi son transport jusqu’aux autres organes sensibles, dont le cerveau. Les granulomes apparaissent après 1% des vaccinations (Bergfors 2014). Cette information est préoccupante car cela indique que pour 99% des vaccinations, l’Adjuvant d’Aluminium peut être transporté ailleurs dans l’organisme. Il n’est pas emprisonné dans le granulome. Voir Fig. 11.
Fig. 10: Les Doses d’Adjuvant d’Aluminium de 200 mcg/Kg ont causé une augmentation d’un facteur 50 des teneurs en aluminium du cerveau des souris, passant de 0.02 à 1.00 μg/g de poids sec de cerveau. Les plus hautes doses (400 et 800 mcg/Kg) n’ont pas augmenté la teneur en aluminium du cerveau, probablement du fait que les plus fortes doses causent des granulomes au site d’injection. Un granulome emprisonne l’aluminium au site d’injection, l’empêchant de migrer dans l’organisme, et donc d’entrer dans le cerveau. Ces mesures ont été faites 6 mois après l’injection finale, indiquant que l’Aluminium persiste longtemps dans le cerveau *P<0.05. Crépeaux et al., 2017.
Fig. 11: Les fortes doses d’Adjuvant d’Aluminium injectées dans le muscle provoquent des granulomes qui emprisonnent l’Adjuvant d’Aluminium et l’empêchent de migrer jusqu’au cerveau. Les faibles doses ne provoquent pas de granulomes. Ainsi, les faibles doses peuvent migrer jusqu’au cerveau et sont donc plus toxiques que les fortes doses. Ce mécanisme explique l’étonnante « dose-réponse » inversée obtenue dans l’étude de Crépeaux 2017.
Le Transport de Particules et la Chemokine Ligand 2 (CCL2) / Macrophage Chemoattractant Protein (MCP-1)
Les Adjuvants d’Aluminium entrent dans le cerveau (Khan 2013, Crépeaux 2015, Crépeaux 2017, Shaw 2009, Flarend 1997). Les particules d’Adjuvants d’Aluminium sont transportées par les macrophages à travers la Barrière Hémato-Encéphalique, dans le cerveau (Khan 2013). Ce transport est favorisé par les chemokines CCL2/MCP1 (Khan 2013).
Les CCL2/MCP1 attirent les macrophages, les font migrer dans l’organisme et entrer dans le cerveau. Le transport des particules dans le cerveau est maintenant bien établi et est utilisé dans certains traitements thérapeutiques (Choi 2012, Pang 2016).
Le taux de CCL2/MCP1 est élevé dans les cerveaux de personnes autistes (Vargas 2005) et dans le sang des nouveaux-nés qui sont diagnostiqués plus tard pour l’autisme (Zerbo 2014). Cela suggère que les nouveaux-nés qui ont des taux élevés de CCL2/MCP1 vont connaître une pénétration cérébrale de l’aluminium plus importante quand on leur injectera des vaccins contenant des Adjuvants d’Aluminium. Cette information est cohérente avec le fait que les adjuvants d’aluminium provoquent l’autisme en produisant une activation immunitaire dans le cerveau.
L’Aluminium produit l’expression de IL-6 dans le cerveau
Les sels d’Aluminium solubles (par exemple AlCl3, lactate d’aluminium) produisent un taux élevé d’IL-6 dans le cerveau et autres tissus. En effet, l’Aluminium semble produire de manière sélective IL-6 (Viezeliene 2013). Les études portant sur l’exposition à l’aluminium et l‘expression de IL-6 dans le cerveau incluent :
Cao 2016 : Une Ingestion de 30 ou 90 mg/kg/jour d’aluminium soluble (AlCl3) pendant 90 jours augmente significativement l’expression du gène IL-6 et d’autres cytokines dans le cerveau (hippocampe).
Alawdi 2016 : Une Ingestion de 3,4 mg/kg/jour d’aluminium soluble (AlCl3) pendant 6 semaines cause une augmentation d’un facteur 4 de IL-6 dans le cerveau (hippocampe). Cette dose est bien plus faible que la NOAEL officielle (« No Observed Adverse Effects Level ») , c’est-à-dire la dose de risque minimal, relative aux doses orales (26 mg/kg/jour), utilisée comme seuil de toxicité (Mitkus 2011), et qui est dépassée. En effet, d’autres expériences montrent que des doses orales de 3.4 – 4 – 5.6 – 6, et 20.2 mg/kg/jour d’aluminium causent de nombreux effets indésirables chez la souris ou le rat, et donc, la véritable NOAEL pour l’Aluminium ingéré est encore inconnue (Alawdi 2016, Dera 2016, Sethi 2008, Sethi 2009, Bilkei-Gorzo 1993). La production de IL-6 peut survenir car l’Aluminium provoque un stress oxydatif (Exley 2003). Le stress oxydatif induit l’expression de IL-6 (Viezeliene 2013).
Le Site des CDC cite une étude complètement erronée concernant les Adjuvants d’Aluminium (Mitkus 2011)
Les doses d’adjuvants d’Aluminium que reçoivent les nourrissons ont considérablement augmenté depuis l’extension du calendrier vaccinal pendant les années 80 et 90. Mais alors que l’extension du calendrier vaccinal amplifiait les doses d’Aluminium injecté, aucune étude ne fut conduite concernant l’innocuité de l’Aluminium.
Les agences gouvernementales concernées (HHS, NIH, CDC, FDA) ne commandèrent pas d’études supplémentaires sur la toxicité des Adjuvants d’Aluminium. Pour toute garantie de ces nouveaux dosages, les CDC se réfèrent à une étude de 2011 de la FDA : Mitkus 2011.
Cette étude est la seule preuve scientifique de l’innocuité des adjuvants d’aluminium vaccinaux avancée par les sites internet du CDC et le FDA.
L’étude de Mitkus 2011 est une étude théorique sur la pharmacocinétiques des Adjuvants d’Aluminium : elle met à jour l’étude de Keith 2002, mais ne consulte aucune nouvelle donnée sur le sujet (pas de nouvelle étude sur cobaye, pas d’étude épidémiologique.) Mitkus 2011 calcule une charge corporelle d’Aluminium issue de la dissolution des particules d’Aluminium des adjuvants et compare cette charge d’aluminium dissout à un « niveau de risque minimal » ou « niveau de sécurité » (Minimal Risk Level en anglais). Le MRL a été déterminé suite à une étude consacrée à la toxicité de l’aluminium ingéré par des souris (Golub 2001).
L’étude de Golub 2001 fournit une dose sans effet nocif observable (NOAEL) de 26 mg/kilo/jour d’aluminium ingéré, converti en 1 mg/kg/jour pour les humains, dont les nourrissons, car l’ATSDR américaine applique un facteur de sécurité de 1/30 pour déterminer le « niveau de risque minimal / MRL ».
Notons qu’en Europe, l’EFSA applique un facteur de sécurité de 1/100 pour déterminer la MRL, pour l’aluminium. Ainsi, une NOAEL (dose sans effet) de 10 mg/kg/jour a donné la MRL de 0,1 mg/kg/jour, soit 10 fois moins que la Dose Tolérable Journalière américaine (1 mg/kg/jour)… On comprend bien que la MRL est un concept hautement théorique, qui dépend totalement du bon vouloir des autorités sanitaires : chacune a en effet la sienne…
L’étude de Mitkus est complètement erronée pour 3 raisons majeures:
1) Mitkus part du principe que les particules d’Adjuvants d’Aluminium sont inoffensives.
Mitkus suppose abusivement que les Adjuvants d’Aluminium n’ont aucune toxicité lorsqu’ils sont sous forme particulaire. Mitkus considère seulement la toxicité potentielle des ions d’aluminium (Al3+), lentement relâchés par les Adjuvants d’Aluminium lors de leur lente dissolution. Or les Adjuvants d’Aluminium sont formés de particules microscopiques, extrêmement bio-persistantes car très peu solubles.
L’étude de Mitkus suppose que les particules sont par nature non-toxiques et complètement inoffensives, même lorsqu’elles sont présentes dans le cerveau, ou d’autres organes (alors qu’elles sont justement utilisées dans le vaccin pour leur capacité à provoquer des inflammations). Mitkus ne présente aucune justification quant à cette supposition implicite, ce qui est d’autant plus alarmant lorsqu’on constate que les dernières recherches (Crépeaux 2017) sur le sujet contredisent clairement ce postulat et sonnent l’alerte au sujet du danger de la toxicité des particules fines.
Les particules d’aluminium peuvent avoir un effet toxique selon leur chimie de surface (la charge de surface et l’activité catalytique de la surface), la forme de la particule, ainsi que d’autres caractères spécifiques aux particules solides (Sharifi 2012, Podila 2013).
Plusieurs études montrent que l’Adjuvant d’Aluminium injecté peut provoquer des troubles du comportement, une prise de poids anormale, des troubles de l’apprentissage et de la mémorisation, la mort de neurones moteurs (apoptose), des déficits du tonus musculaire, une activation chronique de la microglie (inflammation cérébrale), et une considérable (facteur 50x) accumulation d’Aluminium dans le cerveau et la moelle épinière (Petrik 2007, Shaw 2009, Shaw 2013, Crepeaux 2017). Ces effets indésirables peuvent apparaître à des doses plus faibles ou identiques à celles administrées aux nourrissons selon le calendrier vaccinal des CDC.
2) De nouvelles recherches indiquent des effets néfastes à partir de doses nettement inférieures à 26 mg/Kg/Jour
Mitkus suppose que la toxicité des Adjuvants d’Aluminium est uniquement déterminée par la quantité d’ions Al3+ relâchés dans l’organisme lors de la dissolution des particules d’Adjuvants d’Aluminium. Pour établir un seuil de toxicité pour l’Aluminium soluble, Mitkus se réfère à une étude sur l’ingestion d’aluminium chez la souris (Golub 2001) rapportant une « dose sans effet nocif observable » de 26mg/kg/jour d’aluminium ingéré.
Mitkus applique un taux de conversion de 1/30 pour adapter cette dose à l’être humain, ce qui semble raisonnable. Cependant, d’autres expériences montrent qu’avec des dosages inférieurs de 3,4 / 4 / 5,6 / 6 et 20.2 mg/kg/jour, l’aluminium provoque déjà des effets indésirables chez les souris et les rats. (Alawdi 2016, Dera 2016, Sethi 2008, Sethi 2009, Bilkei-Gorzo 1993). Ces effets indésirables incluent des inflammations chroniques du cerveau, des troubles de l’apprentissage et de la mémorisation et une inflammation des reins.
Donc l’analyse de Mitkus est faussée par l’utilisation d’une dose de sécurité de 26mg/kilo/jour bien trop élevée : ce n’est pas une dose sans effet nocif observable (NOAEL). Le niveau de risque minimal (MRL) déterminé par Mitkus est trop haut d’au moins 26/3.4 = 7.6.
Notons que l’European Food Security Authority (EFSA) en Europe a adopté un MRL de 0,1 mg/kg/jour (pour une NOAEL de 10 mg/kg/jour). Donc si l’on applique le MRL européen à l’étude de Mitkus, la charge en aluminium des nourrissons dépasse les niveaux de sécurité pendant au moins la première année de vie.
En effet, si on se réfère à une dose sans effet nocif observable (NOAEL) de 3.4 mg/kilo/jour pour le rat (basé sur Alawdi 2016) équivalent à un MRL américain de 0,11 mg/kg/jour, ou bien si l’on se réfère à un chiffre plus officiel, le MRL officiel de l’Europe (0,1 mg/kg/jour), alors les doses d’adjuvants de Phosphate d’Aluminium (AIPO4) contenus dans les vaccins dépassent la dose minimale de sécurité – et est plus ou moins au niveau des doses d’Hydroxyde d’Aluminium (AlOH). Le nouveau seuil de sécurité indique que l’adjuvant de Phosphate d’Aluminium (Fig 12) et l’adjuvant d’Hydroxyde d’Aluminium (Fig. 13) peuvent être déjà toxiques si on ne tient compte que de l’aluminium solubilisé, si l’on respecte le calendrier vaccinal des CDC. Notons que la dose de 3,4 mg/kilo/jour N’EST PAS une NOAEL puisque Alawdi constate des effets indésirables déjà à cette dose. La NOAEL réelle est forcément inférieure, et n’est pas connue à ce jour. Voir les figures 12 et 13.
(Remarque : pour le spécialiste mondial de la toxicité de l’Aluminium, le Pr Exley, il ne peut exister de dose minimale d’Aluminium sans risque, notamment pour le nourrisson).
Fig. 12: La Charge corporelle en aluminium issue de la dissolution du Phosphate d’Aluminium (AlPO4) dépassent le niveau de sécurité corrigé selon les dernières mesures (Alawdi 2016) qui déterminent qu’une ingestion de 3,4 mg/kg/jour d’aluminium peut causer des effets indésirables chez la souris. La charge corporelle d’aluminium dépasse la ligne du niveau de sécurité pendant la première année de vie, indiquant une possible toxicité. ATTENTION, la toxicité des particules d’adjuvant d’Aluminium (toxicité relative aux particules fines) est une toxicité à part qui s’additionne à la toxicité de l’ion Al3+ (toxicité chimique classique relative à la dose).
La MRL 50 et la MRL 5 sont les niveaux de Sécurité qui se réfèrent aux deux courbes de croissance des nourrissons. Adapté de l’étude de Mitkus et al., 2011.
REMARQUE : le niveau de sécurité pour l’aluminium ingéré, adopté par l’European Food Security Agency (EFSA) est encore inférieur à la dose déterminée par Alawdi (soit un MRL/ Niveau de sécurité d’environ 0,1 mg/kg/jour pour l’humain).
Fig. 13: Charge corporelle d’aluminium issue de la (très faible) dissolution de l’Hydroxyde d’Aluminium (AlOH) avec le niveau de sécurité corrigé selon les dernières mesures (Alawdi 2016) qui déterminent qu’une ingestion de 3,4 mg/kg/jour d’aluminium peut causer des effets indésirables chez la souris. La charge corporelle d’aluminium se superpose à la ligne du niveau de sécurité pendant la première année de vie, indiquant une possible toxicité : il n’y a plus de marge de sécurité. ATTENTION, la toxicité des particules d’adjuvant d’Aluminium est une toxicité à part (toxicité des particules fines) qui s’additionne à la toxicité chimique de l’ion Al3+ relative à la dose.
La MRL 50 et la MRL 5 se réfèrent aux niveaux de sécurités basés sur les deux courbes de croissance des nourrissons. Adapté de l’étude de Mitkus et al., 2011.
REMARQUE : le niveau de sécurité pour l’aluminium ingéré, adopté par l’European Food Security Agency (EFSA) est encore inférieur à la dose déterminée par Alawdi (soit une MRL/Niveau de sécurité de 0,1 mg/kg/jour pour l’humain).
CONCLUSION relative aux doses injectées : le nourrisson est officiellement soumis à des doses toxiques d’aluminium pendant la première année de vie, si l’on respecte le calendrier vaccinal et qu’on applique les niveaux de sécurité européens.
3) MITKUS NE CITE AUCUNE ETUDE SUR LA TOXICITE DES ADJUVANTS D’ALUMINIUM, MALGRE LEUR EXISTENCE
Mitkus ne cite aucune donnée relative à la toxicité de l’Aluminium particulaire injecté. A la place, Mitkus utilise des études portant sur la toxicité de l’Aluminium soluble ingéré, alors que cet aluminium est sous forme soluble non particulaire (Golub 2001 utilise du Lactate d’Aluminium, qui est soluble) pour déterminer le Niveau de sécurité des Adjuvants d’Aluminium (particulaires et injectés). Il ne se base que sur une seule et unique étude (Golub 2001). Etonnamment, Mitkus soutient que les doses d’Adjuvants d’Aluminium injectés aux nourrissons sont sûres sans citer aucune donnée relative à la toxicité des adjuvants d’Aluminium.
Au moins deux études animales portant sur la toxicité des Adjuvants d’Aluminium étaient disponibles avant la publication de Mitkus en 2011 (Petrik 2007, Shaw 2009). Ces études n’ont été ni citées, ni mentionnées par Mitkus 2011.
Remarquons que la publication de Mitkus 2011 est survenue très rapidement après une publication remarquée de l’équipe du Pr Shaw : « Aluminum vaccines Adjuvants : are they safe ? » (Tomljenovic 2011), qui questionne frontalement le manque d’études officielles sur la toxicité des adjuvants, et témoigne des résultats inquiétants des études expérimentales animales qui observent certains effets secondaires graves des adjuvants d’aluminium.
Chacune de ces erreurs est rédhibitoire pour la validité de l’étude de Mitkus et sa tentative d’établir l’innocuité des doses d’Adjuvants d’Aluminium. Ainsi, les CDC manquent cruellement de preuves solides et valides pour établir la sécurité des Adjuvants d’Aluminium. C’est particulièrement préoccupant par rapport aux troubles neurologiques ou à long terme, car d’autres études sur la sécurité des Adjuvants d’Aluminium (Jefferson 2004) ne portent que sur des effets bénins à court terme.
Remarque : c’est probablement la raison pour laquelle la FDA, qui a produit Mitkus 2011, a retiré l’étude de son site, fin 2017, et n’en fait plus mention (contrairement aux CDC). Dans ses archives, la page qui mentionnait Mitkus 2011 est affichée avec la mention «the information on this web page may be out of date » (« les informations sur cette page sont peut-être obsolète »)
Il n’y a donc aucune étude valable, aujourd’hui, capable de démontrer l’innocuité des adjuvants d’Aluminium injectés aux nourrissons.
Les CDC ne parviennent pas à évaluer la toxicité des Adjuvants d’Aluminium
Les CDC n’ont conduient aucune étude épidémiologique à long terme sur la sécurité des Adjuvants d’Aluminium (notamment du point de vue des effets indésirables neurologiques). Il y a une étude écologique qui a étudié des données à l’échelle des Etats-Unis, et qui a reporté une association entre l’exposition aux Adjuvants d’Aluminium et l’Autisme (Tomljenovic 2011).
Remarque : Une étude écologique est une étude épidémiologique dans laquelle les critères analysés concernent une population plutôt que des individus.
Toutefois, les études écologiques sont souvent sujettes aux biais. Le Dr Frank DeStefano du bureau de la sécurité de la Vaccination aux CDC est le co-auteur d’une étude de faisabilité (Glanz 2015) pour savoir si l’on pouvait utiliser la Vaccine Safety Datalink (VSD) pour étudier la sécurité de chaque ingrédient des vaccins pris séparément. L’étude se focalise sur les adjuvants d’Aluminium. Elle reconnaît que le Thimerosal est le seul ingrédient des vaccins à avoir été étudié en relation à l’Autisme, ou aux troubles neurologiques, et qu’une possible association entre les Adjuvants d’Aluminium et l’Autisme n’a pas été étudiée dans les études épidémiologiques.
Glanz 2015 affirme :
« A ce jour, il n’y a pas eu d’étude basée sur la population, spécifiquement élaborée pour évaluer les associations entre les résultats cliniques significatifs et les ingrédients non-antigèniques, autres que le Thimérosal. »
Toutefois, l’étude de Glanz note que les études officielles portant sur les Adjuvants d’Aluminium sont problématiques du fait de la faible différence d’exposition dans les groupes tests (« haute exposition) et les groupes contrôles (« faible exposition »). Glanz 2015 conclut
« … les enfants sous le 10ème percentile seraient exposés à des doses allant de 0 à 3,1 mg d’aluminium, alors que les enfants au-dessus du 90ème percentile seraient exposés à des doses allant de 4,8 mg à 5,3 mg d’aluminium, provenant des vaccins. On ignore si de telles différences dans l’exposition à l’aluminium seraient biologiquement significatives. » (Glanz 2015).
Donc, les études épidémiologiques pourraient ne pas fournir des preuves fiables concernant la sécurité ou les dommages. De l’utilisation des adjuvants d’Aluminium.
Notons que les modèles animaux pourraient nous en apprendre beaucoup sur les effets indésirables des adjuvants d’Aluminium.
Les CDC n’ont pas étudié les problèmes de sécurité liés aux Adjuvants d’aluminium, malgré des preuves scientifiques de plus en plus nombreuses que ceux-ci sont un danger, preuves qui lient les Adjuvants d’Aluminium aux mécanismes d’activation immunitaire des lésions cérébrales.
Conclusion
La science passée en revue dans ce papier raconte une histoire cohérente et convaincante : les vaccins peuvent causer l’autisme en stimulant l’activation immunitaire et les taux élevés de cytokines dans le cerveau. Les Adjuvants d’Aluminium sont impliqués comme cause de l’autisme car ils peuvent être transportés dans le cerveau (par les macrophages), où ils causent une activation microgliale aux doses présentes dans les vaccins, car l’Aluminium peut produire IL-6 dans le cerveau.
Dans les déclarations affirmant qu’il n’existe pas de lien entre autisme et vaccination, les CDC citent des preuves scientifiques qui ne sont pas pertinentes pour assurer la sécurité des Adjuvants d’Aluminium, ou sont incapables de réfuter le lien entre Adjuvants d’Aluminium et Autisme (Taylor 2014, DeStefano 2013, Mitkus 2011). A l’appui des revendications de la sécurité des Adjuvants d’Aluminium, les CDC s’appuient sur une seule étude théorique de modélisation, erronée et biaisée (Mitkus 2011). Il n’y a pas de preuve scientifique permettant d’affirmer l’innocuité des Adjuvants d’Aluminium, en particulier dans leur lien avec l’Autisme, et d’autres troubles neurologiques à long terme.
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