Parents, avant d’autoriser votre enfant à se faire vacciner dans son collège, avez-vous lu les notices du Gardasil ? (1)
La notice d’un médicament est rédigée par une agence sanitaire (FDA aux USA, EMA en Europe) (2) presque uniquement sur la base des informations fournies par le fabricant. En effet, il ne s’agit pas d’un consensus scientifique, mais d’un consensus règlementaire résultant d’une négociation entre le fabricant et les agences sanitaires.(3)
Les notices varient donc d’une agence à l’autre suivant des accords assez obscurs. Elles listent notamment les Effets Indésirables Graves du médicament (EIG).
Un Effet Indésirable Grave est défini par la FDA (4) comme « engageant le pronostic vital, pouvant entraîner la mort, un handicap permanent, une anomalie congénitale, une hospitalisation prolongée une intervention médicale ou chirurgicale.
Les conditions technico-règlementaires(5) de chaque agence sanitaire (FDA, EMA) précisent que la rubrique « Effets Indésirables » de la notice inclut uniquement les effets graves « pour lesquels il y a des éléments qui permettent de croire à une relation causale entre l’Effet Indésirable et le médicament ».
FDA :
EMA :
Donc si un Effet Indésirable Grave figure dans la notice, c’est que l’agence soupçonne le médicament d’avoir provoqué l’EIG et qu’une relation causale est plausible.
Comparons les EIG de la notice européenne et de la notice américaine du Gardasil.
1. IMPACT SUR LE SYSTEME NERVEUX
On le sait aujourd’hui, tous les vaccins peuvent impacter le système nerveux, car les deux systèmes nerveux et immunitaire sont interconnectés. Les chercheurs parlent désormais de système neuro-immun (6).
En Europe, l’EMA reconnaît que le Gardasil peut provoquer :
– L’encéphalite aigue disséminée (inflammation du système nerveux central)
– Le syndrome de Guillain-Barré (paralysie)
– Une syncope (perte de conscience)
Aux USA, la FDA reconnaît en plus des effets précédents :
– La Maladie du motoneurone, la terrible sclérose latérale amyotrophique (ou Maladie de Charcot)
– La paralysie
– La myélite transverse (inflammation de la moëlle épinière)
La FDA reconnaît également les effets suivants :
– Embolie pulmonaire (caillots dans le poumon) – Pancréatite (inflammation du pancréas)
– Des maladies auto-immunes (sans précision)
– La mort (rangée entre « frissons » et « malaise »)
Ces effets répondent tous à la définition d’un EIG. Leur présence dans la notice américaine prouve que la FDA considère que le Gardasil en est possiblement la cause.
Toutefois, l’incidence de certains effets est inconnue car ils n’ont pas tous été étudiés par le fabricant ou l’agence. Mais des milliers de témoignages ont été recueillis par des journalistes, réalisateurs, associations (7)… Partout dans le monde. Ces témoignages ne sont pas anecdotiques, ils confirment les résultats inquiétants des essais cliniques.
Concernant les maladies auto-immunes, la notice américaine donne le chiffre inquiétant de 2,3%. Pour 3 millions d’enfants de 11 à 14 ans vaccinés, 72 000 développeront une maladie auto-immune.
Bien sûr, pour savoir précisément quelle part est vraiment causée par le vaccin, il aurait fallu utiliser un vrai placebo neutre dans le groupe contrôle comme comparateur, et non l’adjuvant aluminique (l’élément le plus réactif du vaccin) ou même une solution contenant de l’histidine, du polysorbate 80 et du borax (8). De toute évidence, le laboratoire ne souhaitait pas savoir quelle partie des maladies auto-immunes était réellement causée par le vaccin.
En utilisant de faux placebos (et surtout de l’aluminium contenu dans le vaccin), le laboratoire camoufle la toxicité du vaccin en générant des « bruits parasites » puisque les deux groupes contiennent des substances très actives, vaccin et contrôle, qui se retrouvent avec les mêmes effets (9).
2. MORTALITÉ DU GARDASIL
Au cours des essais cliniques du Gardasil, 21 personnes sont décédées sur 15 706 participants, soit un taux de mortalité de 13,3 pour 10 000 contre une mortalité attendue de 2 à 5 pour 10 000x (pour les moins de 20 ans en France, mais aussi aux USA) (11).
Les causes invoquées (accident de la route, suicide…) semblent à première vue être incompatibles avec un vaccin, mais on pourrait aussi le voir comme une « syncope au volant » (effet listé dans la notice), ou des « troubles psychologiques » résultant d’une inflammation cérébrale (listée dans la notice). Des témoignages de dépression et de suicide suivant la vaccination ont été rapportés (12).
Quoiqu’il en soit, un taux aussi important de 13,3 pour 10 000 est à comparer au taux de morts dues au cancer du col de l’utérus : 0,17 pour 10 000 (13) en France, chez les plus de 50 ans. Notez que les autres cancers masculins liés aux HPV (pénis et anus) ne causent pas de morts en France (14)
Ni la FDA ni l’EMA n’ont comparé la mortalité des essais cliniques du Gardasil avec la mortalité « normale » attendue. Et pourtant, il existe de nombreux témoignages et des cas documentés de décès causés par le Gardasil, partout dans le monde.
3. UN SIGNAL SUR LES LEUCÉMIES
Comme le stipule la notice américaine, le vaccin n’a pas été étudié pour la cancérogénèse, sa capacité à provoquer le cancer. Pourtant les rapporteurs de l’EMA (15) ont noté l’apparition de 5 cas de leucémie (cancer du sang) durant les essais cliniques, dont 3 survenus chez des jeunes filles de moins de 20 ans.
3 cas sur 12 319 participants contre 2 à 4 cas attendus pour 100 000, soit un risque de leucémie multiplié par 6 à 12 dans les 2 ans suivant la vaccination.
Les investigateurs du fabricant Merck (MSD) ont « ressenti » que ce n’était pas lié au Gardasilxvi. Aucune étude ni surveillance complémentaire n’ont donc été réalisées et ce malgré l’absence de tests de cancérogénèse.
4. UN SIGNAL SUR LA FERTILITÉ
Comme le stipulent les notices, les effets du Gardasil sur la fertilité n’ont pas été étudiés malgré des cas documentés et des témoignages d’insufisances ovariennes conduisant à une ménopause précoce chez certaines jeunes filles (17).
Le grand spécialiste mondial de l’auto-immunité, le Pr Yehuda Shoenfeld, a publié dès 2013 (18) une étude concluant : « Nous avons documenté la preuve que le vaccin anti-HPV a le potentiel de déclencher une condition auto-immune invalidante (insufisance ovarienne). »
Et pourtant, la seule étude mentionnée dans la notice porte sur des rats. Dans cette étude pré-clinique du fabricant (19), 44 rats ont reçu 2 doses du Gardasil et furent euthanasiés après une seule et unique portée, supprimant de fait toute connaissance sur les effets à long terme. Aucune analyse des tissus n’a été réalisée sur les ovaires. Nous ne savons rien de la portée née après vaccination (nombre, santé, fertilité).
Des jeunes filles ont souffert d’insufisance ovarienne suite au Gardasil sans qu’aucune surveillance ou enquête ne soient menées.
Et pourtant, l’un des ingrédients du vaccin est reconnu pour attaquer les ovaires. Le Polysorbate 80. Injecté à des rats nouveaux-nés(20), le polysorbate 80 cause des dommages aux ovaires quelle que soit la dose injectée.
Un deuxième ingrédient du Gardasil, le borax, est reconnu comme toxique pour la reproduction. Il est vendu avec la mention « H360 : peut nuire à la fertilité et au fœtus »(21)
Un 3ème ingrédient est lui aussi toxique pour les ovaires, en plus d’être neurotoxique, cancérigène et mutagène : l’adjuvant aluminique présent dans le Gardasil.
Dans plusieurs études(22), on voit qu’une faible exposition à de l’aluminium soluble (sous forme de chlorure d’aluminium) avalé ou injecté, cause des dommages dans la structure des ovaires des rats. Il faudrait donc vérifier ce qu’il en est pour l’aluminium particulaire contenu dans le vaccin. D’autres études montrent également les effets toxiques de l’aluminium sur les spermatozoïdes : les garçons ne sont donc pas épargnés par le risque d’infertilité(23).
Le risque vous paraît-il acceptable ?
Il faut surtout savoir que la fertilité des moins de 25 ans dans les pays qui vaccinent au Gardasil depuis 2007 a fortement chutée précisément depuis 2008. Le Gardasil fait-il chuter la fertilité des jeunes filles ? On l’ignore. Mais c’est très possible.
5. CE QU’IL FAUT RETENIR
Tous les EIG n’ont pas été signalés et ne figurent pas dans la notice. Les EIG dont la fréquence était inférieure à 1% ont été délibérément écartés des études. Ce qui est inacceptable pour un médicament administré à des centaines de millions d’adolescents dans le monde.
Les notices sont donc délibérément incomplètes, malgré les EIG alarmants qui s’y trouvent.
De plus, l’usage inacceptable de faux placebos empêche de connaître l’étendue réelle des dégâts. Ce procédé est de la pure fraude scientifique. Merck (MSD) est d’ailleurs connu pour truquer ses études de sécurité.
Sesilje Petersen est une jeune chercheuse qui a participé aux essais cliniques du Gardasil au Danemark(24). Elle était dans le groupe placebo et a développé une série d’EIG suite aux injections. Elle a découvert bien plus tard qu’il s’agissait en réalité d’injections d’adjuvant aluminique seul au lieu d’une solution saline, pourtant prévue dans le protocole de Future II qu’elle avait signé avant l’essai.
L’injection d’aluminium seule est contraire à l’éthique car il n’y a strictement aucun bénéfice à en tirer pour le patient. Uniquement des risques.
Les filles de l’étude Future II ont été suivies pendant 14 ans, mais jamais aucune de leur plainte concernant leur santé n’ont été reportées, les investigateurs de Merck (MSD) concluant d’emblée que ces EIG n’étaient pas liés au vaccin(25). Elles n’avaient d’ailleurs aucune fiche de suivi (contrairement aux américaines).
Merck (MSD) n’en est pas à son coup d’essai : le laboratoire a payé près de 5 milliards de dollars pour éviter les procès qui le menaçaient aux USA(26), après avoir dissimulé les Effets Indésirables Graves de sont blockbuster : le Vioxx(27), qui a causé des dizaines de milliers de morts par crise cardiaque.
Le Gardasil étant un vaccin, Merck (MSD) est totalement protégé des plaintes et ne risque absolument rien à dissimuler ces EIG(28). Car non seulement il est interdit de critiquer tout « vaccin », mais en plus, c’est la solidarité nationale qui se porte garante en cas d’Effet grave via l’Oniam… sans en avoir les moyens.
Pour Bernard Dalbergue, un ancien cadre médical chez Merck (MSD), il ne fait aucun doute que « le Gardasil sera le plus gros scandale médical de tous les temps »(29).
Pour les bonnes raisons(30) que :
– Le cancer du col de l’utérus est simple à dépister et traitable : il ne constitue pas un enjeu de santé publique.
– L’eficacité du Gardasil ne peut pas être démontrée.
– Les études cliniques du Gardasil sont une parodie de science et ont fait l’objet de nombreuses publications critiques indépendantes de l’industrie.
A cela, il faut ajouter que les agences sanitaires qui vendent les autorisations de mise sur le marché des médicaments (AMM) sont financées par les laboratoires à hauteur de 89%(31). Leurs conflits d’intérêts sont dénoncés depuis des années(32) : elles ne jouent plus le rôle de régulateur. Ces agences sont objectivement devenues les collaboratrices des industriels : via le revolving door(33) et la détention de brevets (le NIH américain possède des brevets sur le Gardasil) entre autres.
Les laboratoires ont bien compris que dans leur business model, il valait mieux contrôler la réglementation, plutôt que la subir.
6. CONCLUSION
Un vaccin est un acte irréversible. Certains Effets Indésirables Graves mettent des années à se déclarer et peuvent être extrêmement graves.
Le mot « cancer » fait peur, mais il ne doit pas vous empêcher d’étudier attentivement les données. Si votre enfant développe un EIG après sa vaccination, vous ne recevrez strictement aucune aide de l’État. Il vous sera impossible de vous retourner contre le fabricant qui est en pratique intouchable :en effet le cadre juridique applicable en Europe introduit par la Directive 85/374/CEE du Conseil du 25 juillet 1985 en matière de responsabilité du fait des produits défectueux est extrêmement défavorable aux victimes. Vous serez seuls, sans reconnaissance, comme toutes les victimes vaccinales.
Faire aveuglément confiance aux. Autorités est, aujourd’hui, irresponsable.
Il est de votre devoir en tant que parents d’évaluer sérieusement la balance bénéfice-risque : un bénéfice du Gardasil hypothétique pour un cancer lent qui est détectable par frotis (non invasif) et soignable.
Des effets indésirables parfois très graves, sous-évalués ou ignorés et qui ont déjà dévasté des milliers de jeunes gens dans le monde, des scandales soigneusement effacés de l’Histoire depuis 15 ans, qu’il ne faut surtout pas oublier.
(8) Protocole 18 effectué sur 594 adolescentes (9 à 15 ans) voir The HPV vaccine on trial, chapitre 7 “Fauxcebos”
(9) Dans les essais du Gardasil 9, un petit groupe de 300 personnes aurait reçu un véritable placebo neutre. Ce groupe avait non seulement été vacciné au Gardasil 4, mais de plus, il était trop petit pour donner des résultats significatifs : https://clinicaltrials.gov/study/NCT01047345?tab=results
(11) Les essais cliniques ont eu lieu aux USA et au Danemark, sur une population de femmes âgées de 9 à 23 ans : sur cette population, le taux de mortalité du Gardasil est de 8,5 pour 10 000. Si on ajoute les deux études post-commercialisation portant sur des femmes de 26 à 45 ans (7 mortes, toutes asiatiques alors qu’elles représentaient 30% des effectifs) et des hommes de 16 à 26 ans (3 morts), le taux monte à 13,3 pour 10 000. A noter que les groupes contrôle à qui on a injecté l’adjuvant aluminique ont globalement autant de morts que les groupes vaccin… ce qui est une information très intéressante, si on y réfléchit bien.
Quinze ans pour faire reconnaître les droits d’une infirmière vaccinée par obligation professionnelle, probablement autant pour pouvoir peut-être recevoir la compensation financière de celle-ci ? Mais alors, si les victimes des vaccins ne peuvent ni préjuger de leurs effets indésirables possibles au moment des injections ni toucher leurs indemnisations en temps utile, comment peut-on éthiquement défendre le principe de la vaccination obligatoire ?
Les blessés de guerre ont une place définie dans la société. Leur terrible malheur est transmuté en Honneur par la « Nation reconnaissante ». S’ils y perdent un membre ou la santé, ils gagnent une pension, une médaille, voire une statue, bref un statut. Et même une place réservée dans le métro.
« Nous sommes en guerre »
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, nous sommes en guerre. M. Macron l’a même affirmé en direct à la télé. Certes, une guerre d’un genre nouveau, mais une guerre malgré tout.
L’idéologie qui impose cette guerre est extrêmement simpliste, terriblement violente et diablement efficace. Elle tord la réalité pour nous faire croire qu’il ne peut y avoir qu’un seul et unique problème qui mérite toute notre attention.
Ce problème ne peut être réglé que par une seule et unique solution (brevetée), véritable panacée : une « vaccination » expérimentale universelle. C’est trop simple : « il n’y a pas d’alternative », le credo néolibéral par excellence.
Et puis, quand on y pense, la vaccination de masse n’est-elle pas intrinsèquement totalitaire ? Non seulement elle vise la soumission totale des individus et ne peut s’imposer que par coercition, terreur, propagande et autres bons pour une bière gratuite …
Mais surtout, il s’agit de l’intrusion ultime dans l’intime : la modification forcée et potentiellement irréversible de l’organisme de chaque Humain.
Et peu importe notre singularité : femme enceinte, vieux diabétique, bébé baveux ou jeune athlète, nous avons tous droit au même produit standardisé (breveté). La différence biologique est simplement niée.
Ne serait-ce pas là le commencement de la déshumanisation, et la porte ouverte aux pires atrocités ?
Alors imaginons un instant… Que se passerait-il si l’on ne produisait qu’une seule taille de chaussure afin de simplifier les chaînes de production et d’augmenter les rendements ? Beaucoup de gens auraient mal aux pieds… des « anti-chaussures » à n’en pas douter.
La logique de la standardisation génère forcément des œufs cassés. Que faire de ces très très rares victimes de la standardisation industrielle ?
Une logique sacrificielle
Pour faire passer la pilule, on affirme que ces sacrifiés sont « acceptables » au regard du « bien commun ». De nombreux outils « scientifiques » sont là pour recenser, accompagner, dédommager les œufs cassés : pharmacovigilance, balance bénéfice-risque, ONIAM… tout un arsenal spécialement dédié. Et on jure sur ses grands dieux que de tels œufs sont très très rares… voire inexistants.
Les vaccins en particulier bénéficient d’avantages que les Humains ont perdu depuis longtemps comme la présomption d’innocence, même s’il existe de nombreuses preuves du contraire, mais ils bénéficient aussi :
– D’une véritable « dissonance cognitive » de la part des médecins, incapables d’envisager ne serait-ce que la possibilité qu’un vaccin (n’importe lequel) puisse causer des drames.
– Par voie de conséquence :la méconnaissance par le corps médical des effets graves relevés dans la littérature scientifique par les chercheurs académiques ou les associations de victimes… voire des effets graves inscrits dans la notice, ce qui expliquerait leur incapacité à reconnaître que les pleurs inconsolables d’un nourrisson, à la suite de ses vaccins obligatoires, peuvent être le signe d’une inflammation cérébrale.
– La passivité du système de déclaration : de fait, si on refuse d’entrevoir un lien de causalité, rien n’est déclaré par le soignant. Quant aux victimes elles-mêmes, elles chercheront d’abord à se soigner. Déclarer l’effet ne vient pas spontanément à l’esprit, pour peu que le lien avec l’injection soit envisagé.
– Une extrême difficulté à déclarer un effet : obsolescence des plateformes qui peuvent saturer, difficultés d’accès, dossiers qui disparaissent… Sur ce point, le Réseau des Victimes d’Accidents vaccinaux (REVAV) a beaucoup à nous apprendre.
Reconnaître les effets indésirables de tout médicament est pourtant fondamental à plus d’un titre :
À titre médical, afin de favoriser les diagnostics et de développer des thérapies idoines
À titre juridique, afin d’évaluer et de reconnaître les dommages, et de les indemniser.
À titre humain, afin d’aider la victime à surmonter son traumatisme.
À titre politique, pour évaluer le vrai coût des risques… et des campagnes de vaccination.
Ainsi, la fameuse balance bénéfice-risque est truquée à la base, reposant sur des données pourtant officiellement reconnues comme peu fiables.
Comme le dit le médecin québécois René Lavigueur dans sa lettre ouverte publiée dans le journal La Presse (censurée dès le lendemain) à propos des vaccins anti-covid : « Pourquoi ignorer (…) le risque de ces vaccins ? Si le fabricant n’est responsable de rien, s’il a pu négocier une immunité judiciaire, alors qui sera responsable des dommages bien réels de ces vaccins ? »
Très bonne question.
2. L’ONIAM
Dans le cas d’une simple recommandation vaccinale, si vous êtes victime d’un effet grave, vous l’avez dans l’os. Et bonne chance face aux laboratoires surpuissants.
Dans le cas d’une vaccination obligatoire, il existe en France un système d’indemnisation dédié, en cas d’accident vaccinal : l’Office national d’Indemnisation des Accidents médicaux. Car bien évidemment, on ne va pas demander aux laboratoires de prendre la responsabilité de la sécurité de leurs produits… ce ne serait pas bon pour les affaires. C’est à la solidarité nationale d’assumer les « blessés de guerre ».
On privatise les bénéfices et on mutualise les pertes.
Le business plan parfait.
Étude de cas :
Mme L. était infirmière. Dans le cadre de sa profession, elle a reçu de multiples vaccinations obligatoires contenant de l’aluminium. Dès 2007, elle rencontre divers troubles neurologiques et en 2009, elle reçoit un diagnostic de Myofasciite à macrophages (MFM), un syndrome de fatigue chronique accompagné de douleurs musculaires et de troubles neurologiques, causé par une biopersistance des adjuvants aluminiques au sein des macrophages, qui migrent partout dans l’organisme via les voies lymphatiques, et peuvent même traverser la barrière hémato-encéphalique… avec leur dangereuse cargaison.
Ce type d’information cruciale, vous ne la trouverez dans aucun rapport officiel. Non, officiellement, les macrophages restent gentiment au site d’injection, l’adjuvant aluminique s’élimine par magie en quelques jours, les doses sont riquiquies et c’est bien connu, seule la dose fait le poison… Et puis, on en mange tous les jours, de l’alu ! Et tout le monde sait que « avalé » et « injecté », c’est kif kif en termes de pharmacodynamie.
Il existe pourtant à ce jour une littérature scientifique internationale de premier plan, plusieurs centaines d’études cliniques, post-mortem, in vivo et in vitro sur la toxicité des particules d’aluminium injectées lors d’une vaccination qui contredisent formellement ces croyances infondées.
Un parcours du combattant
C’est donc avec confiance que Mme L., épaulée par l’association E3M, dépose un dossier d’indemnisation en 2016 auprès de l’ONIAM. Seulement voilà, l’ONIAM rejette le dossier au prétexte que le lien entre la vaccination et la pathologie n’est pas démontré.
Pour affirmer cela, ses experts s’appuient exclusivement sur le « consensus règlementaire »,celui des agencessanitaires officiellesqui acceptent les données des laboratoires sans rien vérifier.
Ce consensus règlementaire est bien éloigné de l’état réel des connaissances scientifiques, celui des chercheurs qui étudient sérieusement ce sujet à l’exclusion de tout autre, et qui publient dans les plus grands journaux scientifiques, soumettant leurs travaux à la critique des pairs.
Ces chercheurs assument et signent leurs travaux, contrairement aux « experts » des laboratoires qui imposent leurs résultats de façon anonyme, sans donner accès aux données brutes classées « secret des affaires ».
En clair, la décision de l’ONIAM repose sur une contrefaçon intellectuelle : la confusion entre le consensus règlementaire (généralement fourni par les laboratoires, figé dans le marbre et impossible à vérifier) et le consensus scientifique (l’état des lieux réel de la connaissance, en perpétuelle évolution).
Ainsi, sur le sujet des adjuvants aluminiques, le consensus règlementaire toujours en vigueur est de considérer que les particules d’aluminium injectées lors d’une vaccination ne posent aucun problème, surtout pas chez le nourrisson en plein développement neurologique… surtout pas en lien avec l’autisme.
Mais le plus amusant, c’est que pour affirmer cela, les agences s’appuient sur une rhétorique totalement anti-scientifique, pour ne pas dire magico-religieuse.
En effet, tout l’argumentaire règlementaire des agences ne repose que sur une seule et unique étude in vivo… portant sur 4 lapins étudiés pendant un mois… et qui observe systématiquement une pénétration cérébrale des particules neurotoxiques.
Ne serait-ce pas là un premier indice, conforté par de nombreuses études récentes de « plausibilité biologique » pour de potentiels troubles neurologiques ? Pas pour les agences sanitaires.
Mme L. ne lâche pas. S’en suit des années de procédures, véritable calvaire pour des personnes épuisées physiquement, mentalement, financièrement : le Tribunal administratif de Caen condamne l’ONIAM, qui fait appel. Report du dossier en cour administrative d’appel de Nantes qui annule le jugement. Déjà 6 ans de procédures, et rien n’est encore gagné. Tout est fait pour décourager les victimes : allongement et coûts des procédures, refus des experts d’étudier la littérature scientifique, confiance quasi religieuse dans les leaders d’opinion et les agences sanitaires, question des délais de survenue des effets indésirables, question d’imputabilité… Sans les associations de victimes, l’implication de juristes spécialisés et une bonne dose de chance, c’est peine perdue.
3. Le Conseil d’État
Dernier espoir : le Conseil d’État.
Saisi en 2019, l’institution vient de rendre son verdict, estimant que la cour administrative d’appel avait commis une erreur de droit, et que « pour écarter toute responsabilité de la puissance publique, il appartenait à la cour, non pas de rechercher si le lien de causalité entre l’administration d’adjuvants aluminiques et les différents symptômes attribués à la myofasciite à macrophages était ou non établi, mais de s’assurer, au vu du dernier état des connaissances scientifiques en débat devant elle, qu’il n’y avait aucune probabilité qu’un tel lien existe ».
Depuis 2012, le Conseil d’État a rendu 12 arrêts en faveur des victimes de MFM. En clair, l’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes est annulé : Mme L. devrait être indemnisée… Un jour… Car l’ONIAM ne semble pas être un organisme favorable aux victimes d’accidents médicaux. Bien au contraire, il semblerait que la gestion de cet argent public sente le souffre : prise illégale d’intérêts, abus de confiance, malversations, impayés envers des victimes dont le dossier a pourtant été accepté… Un scandale qui perdure.
Maître François Jégu, chargé de l’affaire de Mme L., souligne que « la jurisprudence est en cours d’édification » dans le but également de faire progresser l’indemnisation des vaccinations non obligatoires qui se fait par voie contentieuse, face à des acteurs d’une extrême puissance.
L’ONIAM ne peut plus se retrancher derrière l’avis (obsolète) des agences sanitaires pour écarter toute demande.
Il paraît raisonnable de considérer qu’un « faisceau de preuves concordantes » devrait suffire pour accorder une indemnisation, et qu’il ne s’agit pas ici d’un tribunal pénal où les preuves formelles d’imputabilité, impossibles à obtenir pour ce type de produit, seraient exigées.
On voit clairement qu’un organisme comme l’ONIAM est conçu pour protéger les laboratoires et les décisions politiques, le système en place.
Après tout, reconnaître les victimes vaccinales, c’est reconnaître les défauts des politiques de santé publique. C’est poser la question de la responsabilité politique (que l’idéologie néolibérale a totalement dissoute), la question des compromissions d’intérêts des leaders d’opinion, de l’indépendance des agences sanitaires, du pouvoir pharamineux qu’exercent les laboratoires sur le monde de la santé (entre autres).
Du coût réel de ces mesures, en termes de vies gâchées, en termes de dépenses engagées.
Alors que faire ?
Lors d’un colloque portant sur le droit des victimes d’un effet indésirable de médicament, l’universitaire Laurent Bloch fait des recommandations concrètes :
La pharmacovigilance devrait être indépendante des structures étatiques, organisée par un groupe de citoyens et d’associations.
Les comités d’experts doivent être totalement indépendants de l’industrie. Ils doivent exercer dans leur champ précis de compétences et s’exprimer exclusivement sur l’objet de leurs recherches.
Le fonds d’indemnisation prévu devrait être financé par les laboratoires : l’ONIAM serait uniquement chargée de distribuer ce fonds. Le contrôle de la gestion de ce fonds devrait être renforcé.
Le doute devrait bénéficier aux patients : la charge de la preuve doit porter sur les laboratoires et le produit doit être « présumé coupable » jusqu’à preuve du contraire.
En clair il faut revoir toute la législation…
Sans ces réformes, les victimes sont condamnées à subir cette violence institutionnelle et à gérer, en plus de leurs soucis de santé, un poids moral et financier épuisant.
Le cas des vaccins anti-covid
En France, c’est également l’ONIAM qui prend en charge les accidents liés aux vaccinations anti-covid, au titre des articles L3131-0 à L3131-4 du Code de la Santé publique. Au vu des difficultés rencontrées par les victimes des vaccins obligatoires, il y a de quoi être très inquiet.
Au moins 21 demandes d’indemnisation ont été déposées à l’ONIAM concernant des dommages liés aux vaccins anti-covid. Sur ces 21 dossiers, 2 ont été rejetés, 4 font l’objet d’une mission d’expertise médicale et 15 sont en cours d’instruction… Il est précisé que l’ONIAM dispose d’un délai de 6 mois pour se prononcer sur chaque dossier…
L’exemple des victimes de la vaccination H1N1 de 2009, souffrant notamment de narcolepsie, un trouble extrêmement handicapant, n’augure rien de bon.
Après 11 années, sur les 173 demandes déposées à l’ONIAM (l’avocat d’une victime affirme à lui seul détenir plus de 250 dossiers…) 57 seulement ont, à ce jour, reçu une indemnisation.
Au lieu de ça, on nage dans l’arbitraire le plus total : l’ONIAM décrète quelle marque de vaccin il indemnise ou pas, ce qui est imputable ou non au vaccin (on rappelle qu’il est le payeur). Il choisit les délais d’apparition des effets indésirables les plus courts possibles… et les montants versés sont systématiquement revus à la baisse, à l’encontre des préconisations de ses propres experts… Quand les victimes reçoivent effectivement leur indemnisation…
Conclusion
Bien sûr, on pourrait tiquer sur le fait que les vaccins, et notamment les vaccins anti-covid, ont été financés avec l’argent public en termes de recherche et de pré-achat : les profits et les brevets, eux, restent bien privés. C’est encore l’argent public qui servira à indemniser les victimes.
Pile on perd, face ils gagnent.
Les victimes des effets indésirables des vaccins sont livrées à eux-mêmes et devront, in fine, supporter seules la charge d’effets parfois très graves pour leur santé et leur vie. Elles devront supporter seules les longues procédures d’indemnisation et l’impact psychologique et financier que tout cela génère. Devant autant de dysfonctionnements, il paraît absolument évident qu’aucune obligation vaccinale ne devrait être imposée à la population, de quelque façon que ce soit, et que chacun devrait pouvoir estimer sa propre balance bénéfice-risque, de façon éclairée et posée, pour ne pas avoir à dire « si seulement j’avais su… »
On le sait, étudier la toxicité d’un produit industriel n’est pas la meilleure façon de booster une carrière. On a même tendance à se faire quelques ennemis. Dans le cas très particulier de la toxicité de l’aluminium, c’est pire, vous vous mettrez à dos toutes les industries : agro-alimentaire, cosmétique, pharmacie, services de traitement de l’eau potable, pour ne citer qu’elles. Autant dire qu’il faut être sacrément motivé pour s’attaquer au sujet[i].
L’alu, on en boit, on en mange, on en respire tous les jours. Et comme si cela ne suffisait pas, on nous l’injecte directement dans l’organisme ! Cela a des conséquences dramatiques sur notre santé. Bien plus que ce que l’on imaginait, il y a peu. Et rien ne peut démontrer le contraire.
Rappelons si besoin que l’aluminium est neurotoxique, cancérigène, mutagène, il est suspecté de provoquer des troubles du neuro-développement[iii] chez le jeune enfant (dont l’autisme), des troubles neurodégénératifs[iv] chez les personnes plus âgées (l’aluminium est aujourd’hui utilisé par la recherche pour provoquer Alzheimer chez la souris[v]), des troubles auto-immuns et des allergies en pagaille. Il est également capable d’inhiber 200 fonctions biologiques importantes[vi], comme les fonctions mitochondriales[vii], altère la neurotransmission et les fonctions synaptiques, abîme la barrière hémato-encéphalique, et provoque globalement un stress oxydatif partout où il se loge…[viii]
Alors quand le spécialiste mondial de l’aluminium vous dit que « sans aluminium, il n’y aurait pas d’Alzheimer »[ix], il serait rationnel de le prendre au sérieux, d’autant que ses travaux pourraient changer littéralement l’avenir de la santé publique… et pour pas cher, en plus.
Monsieur Aluminium
Le spécialiste incontesté de la toxicité de l’aluminium, c’est Chris Exley, professeur de biochimie inorganique à l’université de Keele, en Angleterre. Il se passionne depuis près de 40 ans pour ce métal très particulier et a publié plus de 200 études sur le sujet, dans les meilleures revues. Grâce à son travail acharné, nous sommes en mesure de comprendre l’étendue et la gravité des problèmes que cause cette écotoxine, sur la santé comme sur l’environnement.
Aujourd’hui, le Pr Exley est stoppé net dans ses recherches : inattaquable sur le terrain de la science, c’est sur celui des financements qu’il est visé. L’université de Keele vient de supprimer l’accès à son site Internet compilant l’intégralité de ses travaux, ainsi que ses sources de financement. Un arrêt de mort pour ses recherches.
Voilà comment s’opère de nos jours un assassinat scientifique.
« Fabrique du doute » par les industriels
Jusqu’à maintenant, la stratégie industrielle avait fait ses preuves : quand un produit est accusé d’être toxique, l’industrie crée une fausse controverse et fait germer le doute dans l’esprit du public.
Opposer à chaque chercheur-lanceur d’alerte, d’autres chercheurs “négateurs” liés à l’industrie, à chaque étude alarmante, une étude bidon[x] ou une “étude missile” bourrée d’attaques ad hominem… Le but est de retarder au maximum un savoir émergent en multipliant les informations non étayées sur des connaissances scientifiques dignes de ce nom. Un exemple ? L’utilisation systématique de placebos à l’aluminium pour évaluer la sécurité… des vaccins à l’aluminium[xi] est un biais inadmissible.
Faire durer l’illusion du débat scientifique retarde au maximum les prises de conscience ainsi que toute décision politique. Et pendant ce temps, c’est le public qui trinque.
« Fabrique de l’ignorance » par les autorités sanitaires
Évidemment, les autorités sanitaires jouent un rôle crucial dans cette fabrique du doute qui favorise l’ignorance (absence d’études) et les fausses informations (études biaisées). Comme le signalait le rapport de l’IGAS sur l’affaire du Médiator, le doute généré artificiellement “bénéficie systématiquement aux firmes”[xii]. Il n’est pas rare qu’une étude biaisée financée par les industriels ait plus de poids à elle-seule que l’ensemble des études indépendantes. Ainsi, l’OMS n’a utilisé qu’une seule et unique étude[xiii], financée par le lobby de l’aluminium himself, pour fixer la DHT[xiv] du métal… censé garantir son innocuité[xv].
Mais les industriels sont allés plus loin, et comme le disait déjà Socrate dans son Apologie : “ils souhaitaient associer à leurs crimes un maximum de citoyens”.
Et c’est vrai : quoi de mieux qu’un pacte de sang pour garantir la coopération des autorités chargées de nous protéger ? L’exemple emblématique de cette aberration est bien sûr la question des vaccins. En cas d’obligation, c’est l’État qui est tenu responsable des inévitables accidents : il n’a donc strictement aucun intérêt à ce que ces accidents soient identifiés, répertoriés, analysés… indemnisés. Ainsi, nos systèmes de pharmacovigilance sont officiellement inefficaces[xvi] et toute tentative d’automatisation ou d’amélioration du système[xvii] est tuée dans l’oeuf, comme en témoigne un article très dérangeant du NY Times[xviii] au sujet de l’impossible surveillance des « vaccins anti-covid ».
Les Autorités sanitaires ne financent donc quasiment pas les recherches qui pourraient révéler un scandale sanitaire les impliquant : étudier la sécurité des vaccins et de leurs composants est donc considéré comme une hérésie au sens religieux du terme. Et voilà comment on fabrique de l’ignorance.
Et pendant ce temps, c’est le public qui trinque.
Une solution : le crowdfunding
Alors le public en a assez : et pourquoi ne pourrions-nous pas décider nous-mêmes de ce qui doit être étudié ? Après tout, on est au 21ème siècle ! Et avec le développement d’Internet, un nouveau mode de financement a pris son essor : le financement participatif, crowdfunding en anglais.
Des milliers d’anonymes peuvent ainsi faire un don pour un projet fauché qui les intéresse, directement sur des plates-formes dédiées. C’est ainsi que la recherche sur les sujets épineux, en manque de financements publics, a pu progresser de manière phénoménale via un financement participatif de cette foule anonyme.
L’aluminium fait partie de ces sujets qui inquiètent de plus en plus le public. Le Pr Exley a su attirer l’attention de riches mécènes (CMSRI[xix]) mais aussi de simples particuliers qui voient en lui l’une des rares personnes capables de répondre à leurs interrogations concernant le lien entre l’aluminium et diverses pathologies. Malgré le manque de fonds publics, l’équipe de Keele a produit des études absolument majeures avec une expertise inattaquable dans les revues scientifiques. Sur certains blogs et depuis peu dans la presse mainstream, il est considéré comme l’homme à abattre.
La question du financement
En France, pour obtenir que l’ANSM finance une seule étude sur la pharmacodynamie des adjuvants aluminiques, il a fallu que des victimes de l’association E3M, en très mauvaise santé, fassent une grève de la faim ![xx] Et c’est là qu’on a pu constater qu’en effet, les particules d’aluminium injectées pouvait entrer dans le cerveau des souris testées[xxi], de quoi tirer l’alarme[xxii].
En Angleterre, devant le refus des autorités de financer les recherches du Pr Exley, des citoyens ont décidé d’agir en ouvrant un compte de financement participatif sur le site GoFundMe. Peine perdue : en avril 2019, le site met fin à cette campagne de financement en clôturant abusivement ce compte. Heureusement, les donateurs pouvaient encore passer par le site de l’université de Keele pour effectuer leurs dons.
La recherche a pu avancer et plusieurs études très importantes ont été publiées entre 2018 et 2020, sur les adjuvants mais également sur la maladie d’Alzheimer ou la sclérose en plaques.
Des découvertes majeures
L’équipe du Pr Chris Exley a mis au point un protocole dédié spécifiquement à l’analyse de l’aluminium dans le cerveau humain. Grâce aux dons, il a eu accès à diverses banques de cerveaux, afin d’analyser les échantillons de personnes atteintes d’Alzheimer[xxiii], d’autisme[xxiv], de sclérose en plaques[xxv], comparant leur teneur en aluminium à celle de cerveaux sains[xxvi].
« Nous pouvons affirmer aujourd’hui que la charge corporelle en aluminium et ces troubles chroniques sont associés sans doute possible. » [xxvii]
Confirmation de la toxicité des Adjuvants aluminiques
– L’aluminium est un visiteur silencieux : d’un point de vue biologique, l’organisme n’a élaboré aucun processus spécifique pour son élimination, comme il a pu le faire face aux autres métaux toxiques.
– Fin 2017, l’une de ses études[xxviii], téléchargée plus d’un million de fois, fait l’effet d’une bombe dans la communauté scientifique : l’analyse de 5 cerveaux autistes permet d’observer la présence de particules d’aluminium localisées dans la microglie cérébrale, les cellules immunitaires du cerveau (aluminium intra-cellulaire), à des taux extrêmement élevés.
Cette observation est cohérente avec l’ensemble des travaux effectués sur les adjuvants aluminiques. L’origine de cet aluminium particulaire est très probablement vaccinal et même si cette étude ne le dit pas et n’est pas conçue pour démontrer une causalité, d’autres aujourd’hui sont en mesure de démontrer cette plausibilité biologique[xxix][xxx]. Le minimum serait donc de poursuivre les recherches… et non de les réduire au silence !
– L’équipe confirme également cette capture des adjuvants (aluminium particulaire) par les macrophages telle qu’elle a pu être décrite par l’équipe de recherche française des Pr Gherardi et Authier.[xxxi]
– Les adjuvants capturés par les macrophages ont accès au cerveau du nourrisson, notamment parce qu’ils ne sont pas filtrés par les reins (contrairement à l’aluminium soluble)[xxxii].
– Les injections d’adjuvants aluminiques doivent être considérées comme une intoxication aigüe pour les nourrissons[xxxiii].
Pas d’Aluminium, pas d’Alzheimer
– Sans l’aluminium, il n’y aurait pas d’Alzheimer[xxxv]. L’aluminium est alors retrouvé sous forme ionique, soluble Al3+, à l’extérieur des neurones. Cet aluminium s’est accumulé dans le cerveau tout au long de la vie par l’alimentation et nos boissons principalement, jusqu’à atteindre un « seuil critique » (environ 3 microgrammes/gr de poids sec) considéré comme pathologique[xxxvi]. – Ces études sur Alzheimer observent une association spécifique entre l’aluminium et 2 marqueurs de la maladie d’Alzheimer : les plaques séniles et les enchevêtrements neurofibrillaires. Dans la forme héréditaire d’Alzheimer, on retrouve une association forte entre l’aluminium et les protéines Béta-amyloides (observées dans des cohortes colombiennes et anglaises). Les taux d’aluminium retrouvés dans ces cerveaux sont les plus forts taux jamais observés.
– Les cerveaux ne souffrant d’aucun trouble neurologique contiennent significativement moins d’aluminium que ceux qui ont souffert de la maladie d’Alzheimer sporadique (p=0,0006), de la forme héréditaire d’Alzheimer (P=0,0020), d’autisme (P=0,0123) et de Sclérose en plaques (P<0.0001). [xxxvii]
Ces dernières années, la science portant sur les effets de l’aluminium s’est donc considérablement étoffée[xxxviii]… dans un silence médiatique assourdissant. Pour les industries de l’aluminium, il fallait réagir.
Contre-attaque des industriels
En juin 2019, le Guardian publie un premier article[xxxix] qui s’attaque directement à ce dangereux professeur « anti-vaccin ». Un bel exemple de fabrique du doute.
Face au spécialiste mondial de l’aluminium, le journaliste oppose ce cher Paul Offit, inventeur d’un vaccin contre le Rotavirus[xl], opposé à l’usage des vitamines[xli]… mais pas du DDT[xlii] ! M. Offit ne connaît strictement rien au sujet complexe de l’aluminium injecté : en 2013, il affirmait même que l’aluminium était essentiel pour le développement du nourrisson…
« l’aluminium est considéré comme un métal essentiel (…) On le retrouve dans tous les tissus, et on croit qu’il joue un rôle important dans le développement du foetus ».
Comme quoi la croyance ne remplacera jamais la science.
En 2019, cet article du Guardian n’a eu aucun effet concret, et le Pr. Exley a pu continuer à travailler. Comme je l’explique dans ma longue vidéo sur le sujet[xliii], il est impossible de démontrer l’innocuité des adjuvants aluminiques chez le nourrisson. Incapables de gagner sur le terrain de la science, les firmes ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
Réduire la Science au silence : Mode d’emploi
L’épine dans le pied des industriels est identifiée : le financement participatif. C’est moderne, c’est démocratique, c’est donc dangereux. La stratégie est simple, elle a déjà marché contre les associations de victimes : qualifier les financeurs et les chercheurs « d’anti-vaccins ». Cette étiquette justifie toutes les censures, autorise tous les abus, en particulier dans le contexte actuel où tous les espoirs les plus fous ont été placés dans ce type de médicament.
Car c’est bien connu, étudier la sécurité des vaccins, c’est être anti-vaccin. Et dénoncer le BPA dans les biberons… c’est être anti-biberon ?
En avril 2020, l’avocat Robert Kennedy Jr, connu pour ses combats environnementaux et sa victoire sur Monsanto[xliv], tente de faire un petit don de 15 000 dollars au Pr Exley. Ce don est refusé par l’université de Keele, au prétexte que l’avocat serait « anti-vaccin » et que cela pourrait nuire à la relation de l’Université « avec les financeurs et les partenaires »[xlv] en “générant une couverture médiatique potentiellement négative”…
Dans le même temps, l’Université a accepté un don de 9 millions de livres sterling de la part d’une société de pari en ligne… C’est sûr, promouvoir des comportements addictifs est beaucoup moins dangereux, politiquement parlant. Et tellement plus classe pour la recherche académique !
L’un des « financeurs » autorisés de l’Université de Keele.
Mais ce n’était que l’échauffement et c’est à nouveau le Guardian qui va lancer la dernière attaque en date. Début février, le journal s’indigne qu’un odieux « anti-vaccin » puisse travailler tranquillement grâce au financement participatif[xlvi]. Un copier-coller de l’article de 2019, avec d’autres grands noms de la fabrique de l’ignorance, bourrés de conflits d’intérêts et chargés d’attaquer le professeur… sans citer aucune référence scientifique, évidemment, pas besoin.
Dans le contexte actuel, l’article atteint son but. L’Université réagit immédiatement et suspend le site internet de l’équipe compilant toutes ces recherches – site utilisé par les élèves de l’université – et surtout l’accès à tous financements.
Motif invoqué ? Le manque de contrôle des dons pour soutenir la recherche du Pr Exley. Le Doyen de l’université a donc décidé que « l’Université ne fournira plus d’installations pour solliciter ou permettre des dons de bienfaisance pour soutenir la recherche dans le domaine de la biochimie inorganique de l’aluminium et ses liens avec les maladies neurodégénératives. Cela comprend les dons d’individus, de groupes, d’organismes de bienfaisance et de fondations et l’utilisation de toutes les installations universitaires ». Seuls les financements émanant de l’industrie ou du gouvernement sont autorisés. En clair : le groupe de Chris Exley est sommé de vider les lieux pour août !
Aujourd’hui, toutes les recherches en cours de l’équipe du Pr Exley sont stoppées net. Celles qui portent sur les adjuvants aluminiques, comme celles qui portent sur le lien entre l’aluminium ingéré et Alzheimer… Le plus fou est que les deux tiers de ces recherches n’ont strictement rien à voir avec les vaccins. Elles sont pourtant rangées dans le sac fourre-tout « anti-vaccin ». Pourquoi ?
Travailler sur Alzheimer serait donc… « anti-vaccin » ?
Dans son livre sorti fin 2020, Chris Exley nous explique que si l’épidémie d’Alzheimer est bien causée par une accumulation d’aluminium dans le cerveau, alors il existe un remède. L’antidote naturel à l’aluminium, l’acide silicique, celui-là même qui a empêché le 3ème métal le plus abondant de la croûte terrestre d’entrer dans le cycle de la vie. Et ce remède est très simple : de l’eau minérale riche en silice, type Volvic, Spritzer ou Fidji…
« En seulement 12 semaines, boire 1,5 L par jour de Spritzer a amélioré les fonctions cognitives de 3 des 15 patients atteints de la maladie d’Alzheimer qui ont participé à l’étude[xlvii]. Chez les 12 autres, aucune aggravation n’a été constatée. Je mets au défi qui que ce soit de me donner une étude portant sur un médicament contre Alzheimer qui obtiendrait une amélioration des fonctions cognitives chez 20 % des patients en 3 mois. » [xlviii]
De quoi faire s’effondrer le marché de la maladie d’Alzheimer – 818 Milliards de dollars, au niveau mondial [xlix]… et de quoi peut-être faire disparaître, à terme, cette véritable épidémie – 35 millions de personnes dans le monde[l]. Alors évidemment, quand des profits aussi considérables sont en jeu – sans parler du scandale sanitaire que cela représente – la science doit être réduite au silence.
C’est un peu comme s’il existait des traitements contre le Sars-cov-2[li][lii]. Vous imaginez ? L’expérimentation à grande échelle sur la population d’une technologie inédite d’injections d’ARN ou d’ADN ne serait pas autorisée et serait même probablement considérée… comme un crime contre l’humanité, contraire au code de Nuremberg ou à la Convention d’Oviedo.
En guise de conclusion
Monsieur Greenfield,
C’est avec attention que j’ai lu vos deux articles publiés par The Guardian, visant le laboratoire du professeur Chris Exley. Aujourd’hui, vous êtes parvenu à détruire l’équipe qui était sur le point de mettre fin à l’épidémie d’Alzheimer, de dévoiler le mécanisme secret des particules d’aluminium de certains vaccins, et qui étudiait la toxicité de ce métal sur le vivant.
Avez-vous seulement conscience que cette écotoxine issue de la pollution industrielle détruit la faune et la flore par son extraction et par les pluies acides qu’elle provoque ? Qu’elle pollue aujourd’hui nos sols, notre air, notre eau, notre alimentation ? Vous qui écrivez quasi exclusivement sur la préservation de l’environnement et des animaux : quelle ironie !
Saviez-vous que les équipes de recherche étudiant la toxicité de l’aluminium sur la santé humaine (neurotoxicité, cancers, auto-immunité…) se comptent sur les doigts d’une main ? Liquidées, les unes après les autres, par des personnes au service des intérêts industriels, parfois sans le savoir.
Pensez-vous vraiment que l’Oxford Vaccine Group que vous opposez au Pr Exley soit une autorité objective alors qu’elle participe activement à l’industrie vaccinale, en produisant actuellement avec AstraZeneca un « vaccin » anti-covid ? Vous opposez à des experts de l’aluminium des personnes qui n’ont strictement aucune connaissance dans ce domaine et qui ont des conflits d’intérêts majeurs[liii]. Ce n’est pas acceptable.
Pouvez-vous percevoir que le terme « anti-vaccin » n’est pas un argument scientifique, qu’il est l’outil de la propagande industrielle pour discréditer toute recherche gênante, la censurer, la détruire… quand bien même ces recherches n’auraient aucun lien avec la vaccination.
De bonnes intentions ne suffisent pas, encore faut-il avoir conscience que l’enfer en est pavé. Quand on assassine la science, ce sont des années perdues pour la Santé Publique, des milliards gagnés par les industriels, des victimes toujours plus nombreuses qui n’auront pas profité des connaissances accumulées grâce à notre argent, notre engagement, notre temps.
Vous avez rendu un fier service aux assassins que vous dénoncez dans vos articles.
L’ignorance est pardonnable, mais pas le refus de savoir.
[i] Par exemple, en Angleterre, en 1995, il y avait 25 groupes de recherche sur les dangers de l’aluminium. En 2019, il n’en restait plus qu’un : l’équipe du Pr Chris Exley.
[v]Les scientifiques qui cherchent à tester des remèdes contre la maladie d’Alzheimer utilisent dans leurs protocoles l’aluminium soluble pour provoquer Alzheimer, comme on peut le voir dans cet exemple : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/jbt.22519
[ix]Le Pr Exley vient justement de publier un livre dans lequel il compile tout son savoir sur l’aluminium (un véritable guide de survie à “l’Age de l’aluminium”) en anglais pour l’instant – une traduction française a été demandée !
[xi]L’utilisation de placebos à l’aluminium est dénoncée depuis des années par Chris Exley ou Peter Götszche (de l’association Cochrane) et a fait l’objet de plusieurs publications comme celle-ci : https://ebm.bmj.com/content/25/6/213
[xv]Non seulement les doses retenues sont problématiques, mais en plus, cette conception de la toxicologie (“la dose fait le poison”) est complètement dépassée et on sait bien aujourd’hui que le facteur de la chronicité ainsi que celui de la toxicité des faibles doses, des fenêtres de susceptibilité, et dans certains cas, la toxicité propre aux particules, sont autant de facteurs extrêmement importants à prendre en compte.
[xvi] La revue du praticien : https://docdro.id/OTqmcF4
Le rapport américain Lazarus 2011 note que “moins d’1% des effets secondaires graves des vaccins sont effectivement signalés”: https://digital.ahrq.gov/sites/default/files/docs/publication/r18hs017045-lazarus-final-report-2011.pdf
[xix]Le Children’s Medical Safety Research Institute finance la recherche sur la toxicité de l’aluminium, dans les vaccins mais aussi dans l’ensemble de l’environnement, en lien avec diverses pathologies. Il est donc de facto considéré comme une organisation anti-vaccin… Même s’il finance aussi la recherche sur Alzheimer (sans rapport avec les vaccins).
[liii] Le Pr Andrew Pollard qui critique violemment le Pr Exley dans l’article de février 2021 travaille sur le vaccin anti-covid d’Oxford/AstraZeneca.
En France aussi on utilise le financement participatif ! L’équipe Inserm du Dr Crépeaux est en recherche de financement pour terminer son étude sur le lien entre les troubles de l’autophagie, les adjuvants aluminiques et les troubles du neuro-développement.
Si vous souhaitez soutenir cette recherche unique qui va nous en apprendre beaucoup sur les causes des troubles du neuro-développement, vous pouvez faire un don spécifiquement pour cette recherche via l’association E3M.
Les adjuvants aluminiques contenus dans les vaccins, neurotoxiques notoires, sont la cause la plus probable des troubles du neuro-développement chez les nourrissons (troubles du spectre autistique, TDAH…). Ces troubles en constante progression atteignent aujourd’hui plus d’un enfant sur 100 en France, et plus d’un enfant sur 59 aux USA (chiffres du CDC portant sur l’année 2014). Un solide corpus d’études internationales étayent cette conclusion. Et surtout : aucune publication ne parvient à démontrer l’innocuité de l’alu injecté. Devant l’avancée des connaissances, les industriels soutenus par les « sociétés savantes » qu’ils financent appliquent les techniques héritées des industriels du tabac pour créer l’illusion d’une controverse, retarder la prise de conscience du public ainsi que le retrait de leur produit chéri, garant d’une rentabilité maximale… Le tout au mépris de la santé et du développement de nos enfants.
L’industrie a toujours eu recours à des produits toxiques pour la santé. Tant que ça paye, pourquoi s’embarrasser ? Évidemment, cela finit par se remarquer et quand le produit commence à attirer un peu trop l’attention du public, les industriels actionnent tout un éventail de petites techniques ingénieuses pour protéger leur produit aux œufs d’or.
D’abord, ne pas nuire… aux profits
– “Notre produit, c’est le doute, car c’est le meilleur moyen de rivaliser avec la somme de faits et d’informations qui occupent l’esprit du grand public. C’est aussi le moyen d’établir qu’il existe une controverse.” [i]
Dans ce célèbre mémo, les industriels du tabac dévoilaient la stratégie qu’ils avaient élaborée dès les années 50 :
Créer de toute pièce une fausse controverse scientifique là où en réalité, il n’y a aucun doute quant à la nocivité du produit en question.
Donc au final on ne sait plus qui croire, on maintient le statu quo et on retarde les réglementations sérieuses. Et pour ce faire, quoi de mieux, entre autre, que de financer une « science » sur mesure, dont les résultats sont déterminés à l’avance[ii] ?
Science sous influence
L’ennemi à abattre est clairement la science indépendante, comme en témoigne ce mail des Monsanto Papers [iii] :
– « Ces données produites par les chercheurs universitaires ont toujours été pour nous un problème majeur dans la défense de nos produits »
Tu m’étonnes ! Le tabac, l’amiante, le glyphosate ou les perturbateurs endocriniens : c’est toujours la même histoire.
Les chercheurs indépendants de l’industrie – financés par nos impôts – découvrent la nocivité d’un produit. Ils publient leurs découvertes. Les industriels enclenchent alors la machine à fabriquer de la controverse en finançant des études bien à eux… qualifiées évidemment de « science solide » (sound science), novlangue oblige.
Une science qui, au lieu de produire de la connaissance, produit de l’ignorance, « détournant le processus scientifique à des fins commerciales ».
Une science sale.
Science-washing, blanchiment de science sale
Pour obtenir une légitimité et être blanchie, cette « science sale » doit impérativement être publiée dans la littérature scientifique. Elle devrait donc, en théorie, être « vérifiée par les pairs », ce qui pourrait poser problème… Mais pourquoi s’embêter ?
Quand on en a les moyens, il suffit de financer certaines sociétés savantes produisant des rapports et publiant des papiers ad hoc dans leurs revues qualifiées de « capturées » par les journalistes et chercheurs qui étudient ce phénomène [iv]. Il suffira ensuite de trouver un expert ou deux prêts à signer le papier, écrit ou non par eux [v]. Peu importe d’ailleurs leur domaine d’expertise, tant qu’ils sont docteur ou professeur… on ne va pas faire la fine bouche.
Pour résumer, on appellera ces personnes les « co-labos ».
Une fois publiées, ces études viendront grossir les rangs des notes de bas de page des rapports officiels qui pourront s’appuyer dessus pour affirmer qu’il y a une controverse, voire un « consensus scientifique ».
Il faudrait tout un livre [vi] pour détailler tous les petits trifouillages de paramètres qui permettent aux industriels de protéger leurs chers petits produits : l’Aimsib nous en donne régulièrement quelques aperçus [vii]. Alors maintenant qu’on a vu la théorie, passons à l’étude de cas dans un domaine « controversé », sinon ce n’est pas drôle.
Les adjuvants aluminiques
S’il est un domaine dans lequel le doute n’a plus aucune raison d’être, c’est bien celui du danger des adjuvants aluminiques, surtout s’ils sont injectés à des nourrissons. C’est simple :
Dans le camp des « pour », il n’y a tout simplement rien, nada, niet.
Dans le camp des « contre », on a une bonne centaine d’études internationales[x], publiées dans des revues à comité de lecture, depuis les années 90, documentant précisément la toxicité de l’aluminium particulaire injecté en intra-musculaire. Ajoutons qu’il y a également plusieurs centaines d’études sur les autres formes d’aluminium, car l’alu est toujours toxique, mais pas de la même façon suivant sa forme, sa fréquence et sa voie d’administration, ainsi que la santé et l’âge de la personne exposée.
Bref, c’est un sujet complexe qui exige évidemment un certain temps d’étude.
Les industriels le savent, le temps de l’aluminium est compté.Or l’aluminium est indispensable… aux profits industriels[xi]. Pour détourner l’attention du public, on a donc mis l’accent sur l’importance de la vaccination, l’interdiction de critiquer tout composant, le renforcement des obligations vaccinales, ainsi que toute une série d’arguments fallacieux que je détaille dans la vidéo « l’Alu Total »[xii]. Mais la propagande ne suffit pas : il faut faire semblant de faire de la science.
Et c’est là qu’interviennent les co-labos.
Les co-labos contre-attaquent
En septembre dernier, une offensive est lancée pour tenter de donner du poids aux allégations « pro aluminium ». Un papier intitulé « Aluminium et vaccins : ce que l’on sait aujourd’hui »(retenez bien ce titre) est publié dans une petite revue [xiii] émanant de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) qui n’a évidemment, aucun conflit d’intérêt :
Goullé et Grangeot-Keros n’admettent aucun conflit d’intérêt, ils déclarent d’ailleurs avoir bossé gratos ! Ils n’ont surtout jamais rien publié dans la littérature sur les adjuvants aluminiques. Mais ils n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’ils ont déjà participé au rapport de l’Académie de Pharmacie sur le sujet, en 2016[xiv] … qui comme l’intégralité des rapports officiels, affirme que l’aluminium injecté est sûr, en se basant sur les 4 lapins de l’étude de Flarend, réalisée en 1997.
Pas vraiment rassurant… Mais que voulez-vous, ils n’ont qu’une seule étude expérimentale qui conclut que tout va bien, alors ils la citent ad nauseam. Personne ne prend la peine de la lire, de toute façon…
La technique du picorage sélectif ou « cherry picking »
La première chose qui frappe dans cette revue qui prétend établir « ce que l’on sait aujourd’hui », c’est l’extrême petit nombre des références, ainsi que l’obsolescence de ces sources, sur un sujet aussi pointu.
Sur les 33 références de départ, il y a en tout et pour tout 5 études qui portent réellement sur les adjuvants aluminiques !
Flarend 1997 (étude in vivo flippante)
Hem 2002 (étude in vitro non réalisée dans des conditions biologiques)
Verdier 2005 (étude Aventis-Pasteur (devenu Sanofi) qui observe bien la très longue persistance de l’aluminium : pas franchement rassurant)
Gherardi 2001 : observe un ensemble de troubles neurologiques et musculaires chez l’Homme (Myofasciite à Macrophages, MFM) lié à la longue persistance des sels d’aluminium dans l’organisme.
Schoenfeld 2011 : définit un nouveau syndrome ASIA, le « syndrome de l’adjuvant » qui englobe la MFM.
Et bien sûr, les 3 sempiternels rapports officiels : Académie de médecine/HCSP/Académie de pharmacie[xvi], tous focalisés sur l’étude de Flarend 1997… et qui commencent très sérieusement à dater dans un domaine où les plus importantes découvertes ont été faites ces 3 dernières années.
Quid des centaines d’études publiées sur les adjuvants aluminiques ces 20 dernières années ? Pas un mot sur ce qui incarne de fait la véritable littérature scientifique sur le sujet
Rien sur l’existence de ces études, rien qui expliquerait pourquoi elles ont été écartées[xvii] . C’est tout simplement comme si elles n’existaient pas.
Le reste des références n’a strictement rien à voir avec la choucroute. Je dois être une génie absolue pour être capable de comprendre qu’un sel d’aluminium particulaire injecté en intra-musculaire n’a probablement pas la même pharmacocinétique que l’aluminium soluble (sous forme ionique, 10 000 fois plus petit) ingéré par voie orale, ou injecté par intra-veineuse, ou même en sous-cutané, et qu’il est donc complètement spécieux (je suis gentille) de comparer ces différentes formes d’aluminium et ces différentes voies d’administration.
C’est un peu comme si une personne mourait d’une balle de plomb dans le cerveau, mais que l’autopsie, ne relevant aucune forme de saturnisme, concluait que le plomb de la balle n’a pas pu causer la mort de la victime… et donc une balle dans le cerveau, c’est pas risqué (si le type est mort, c’est juste une coïncidence).
Et je dois également être une super-génie pour comprendre qu’un nourrisson N’EST PAS un adulte miniature, que son cerveau et son système immunitaire sont beaucoup plus sensibles à toute perturbation toxique ou neurotoxique, et que toute étude sur un adulte (il n’y en a pas, je vous rassure…) ne pourrait pas être une garantie de sécurité pour un nourrisson, dont plusieurs barrières biologiques ne sont pas matures [xviii].
Ces multiples simplifications entraînent une confusion extrêmement grave qui témoigne d’une méconnaissance totale du sujet ainsi qu’un manque d’intérêt flagrant pour ce domaine complexe… ou bien une volonté justement de tromper le lecteur. Je me demande finalement ce qui est le plus grave.
OK BOOMER
Je rappelle que cette revue a pour titre « Aluminium et vaccins, ce que l’on sait aujourd’hui ».
Du coup, on se demande pourquoi, sur les 6 pages de l’étude, seuls 5 paragraphes sont effectivement consacrés aux adjuvants aluminiques…
Et encore, 2 d’entre eux sont consacrés à des études portant sur 2 vaccins particuliers, donc hors sujet également [xix]. Le reste du texte s’attarde sur les autres formes d’aluminium… et les autres voies d’exposition.
Et puis « aujourd’hui », pour moi, ça veut dire 2020. Mais pour Goullé et Grangeot-Keros, le cap du XXIème siècle n’est toujours pas amorcé, et au final, c’est encore et toujours l’étude de Flarend 1997 qui est utilisée pour rassurer le public.
En 2020, cela fait plus de 20 ans que des chercheurs internationaux étudient les adjuvants aluminiques, avec une très forte accélération depuis quelques années.
L’étude du Dr Khan en 2013 a ainsi confirmé la migration de l’aluminium dans l’organisme et sa pénétration cérébrale chez la souris [xx].
Les études du Dr Crépeaux ont dévoilé l’importance de la forme particulaire dans la toxicité des adjuvants : c’est la taille qui devient un facteur important, faisant des faibles doses les plus dangereuses à court terme [xxi].
Pharmacological Research a censuré l’étude en mars 2019, sans aucune raison, à la demande d’un « lecteur anonyme »…
Heureusement, Journal of Inorganic Biochemistry vient de la republier. La guerre de l’information scientifique fait rage dans le domaine des adjuvants aluminiques. Que personne (de bonne volonté) ne se trompe : cette étude est parvenue à reproduire les troubles neurologiques observés après les campagnes de vaccination des moutons espagnols, avec un VRAI groupe contrôle ainsi qu’un groupe qui a reçu seulement les adjuvants aluminiques. Il n’y a plus de doute à avoir (le mouton est un gros mammifère… que penser d’un nourrisson de 5 kg ?)
C’est un véritable changement de paradigme qui s’est opéré ces dernières années, les recherches démontrant que la toxicité des adjuvants aluminiques relève de la toxicité des particules fines, bien plus complexe que la simple toxicité chimique classique, de « la dose qui fait le poison », la seule apparemment que connaissent Goullé et Grangeot-Keros.
Des doses de toute façon officiellement trop importantes, chez le nourrisson.[xxv]. Mais pour Goullé et Grangeot-Keros, 4 lapins et un seul mois d’étude sont largement suffisants pour affirmer que questionner la sécurité des adjuvants relève de « la polémique irrationnelle », invoquant comme justification « qu’on ne peut pas remettre en question la sécurité des sels d’aluminium des vaccins ». Esprit scientifique, es-tu là ?
De la science sale… Mais je garde le meilleur pour la fin, bien sûr.
Pas de science sale sans censure
Évidemment, les chercheurs n’ont pas tardé à réagir : ils ont rapidement présenté, conjointement, une « lettre à l’éditeur » (trop) référencée [xxvi] afin de donner leur point de vue. C’est un peu comme ça que ça marche, la science : on discute, on donne son avis, on débat. Oui mais non, pas dans une « revue capturée ».
Dans ce cas, l’éditeur en chef qui n’a pas de conflit d’intérêt [xxvii], a tout simplement refusé de publier la réponse des chercheurs qui publient effectivement, depuis longtemps, sur le sujet.
Devant l’étonnement des chercheurs, et à leur demande, il a bien fallu donner une raison :
– « Le ton polémique employé dans cette lettre ne permet pas sa publication, car elle le (sic) reflète pas une discussion sur des bases scientifiques. Ces mêmes données scientifiques manquent dans l’argumentation. En conséquence MMI ne peut pas publier cette lettre ».
Qui sont les plus à même de s’exprimer sur un sujet complexe, si ce n’est les chercheurs internationaux indépendants qui publient régulièrement sur ce sujet, depuis des années, dans des revues à comité de lecture ? Ce sont eux qui ont construit si patiemment les connaissances scientifiques dont nous disposons aujourd’hui… et qui nous permettent d’affirmer sans l’ombre d’un doute, que « ce que nous savons aujourd’hui », c’est que « les adjuvants aluminiques sont extrêmement dangereux ».
Qui oserait publier une “revue” sans citer aucun de ces travaux ?
Qui oserait censurer la connaissance sur un sujet aussi crucial pour le développement neurologique et la santé de nos bébés ? Qui ?
Conclusion
J’ai un message personnel pour le Pr Goullé et la Dr Grangeot-Keros, et pour tous les co-labos qui affirment qu’injecter un neurotoxique à des êtres en plein développement neurologique est sans risque : Nous ne sommes plus en 1945, Internet n’oublie rien ni personne.
Vous jouez la santé de nos enfants à la roulette russe mais l’Histoire retiendra que les injections d’aluminium ont causé le plus grand génocide neurologique que l’humanité ait jamais connu… Ce poids, nous le paierons tous collectivement, très prochainement [xxviii]. Et sur le futur monument numérique dédié aux vendus du profit économique, gravé pour l’éternité dans la blockchain, vos noms trôneront en bonne position.
Notes et sources :
Pour en savoir plus sur la pharmacocinétique des adjuvants aluminiques et comment ils provoquent des troubles du neuro-développement (par activation précoce de la microglie cérébrale) : « L’Alu Total » : https://www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8
Revue des Pr Goullé et Dr Grangeot-Keros « Aluminium et vaccins, ce que l’on sait aujourd’hui » (notez que ces personnes connaissent les chercheurs et leurs travaux… Ils ont donc sciemment omis de les référencer :
Le nombre d’études sur le rôle de l’activation microgliale précoce dans l’apparition des troubles autistiques a explosé en 2019 ! Tapez « microglia + autism » dans pubmed… [xxv] Exley 2020 : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0946672X19304201?via%3Dihub [xxvi] Chaque revue a sa politique maison. Chez Médecine et Maladies infectieuses, une « lettre à l’éditeur » n’ a pas le droit de citer plus de 7 références… C’est bien dommage pour la science. [xxvii] Jean-Pierre Stahl, déclaration d’intérêts de la part des industriels sur Transparence santé
STAHL Jean-Paul, rédacteur en chef revue Médecine et Maladies Infectieuses, 21 033 € d’avantages – 33 080 € de rémunération – 97 conventions dont on ne connait pas le montant. En particulier GSK pour « collaboration scientifique » [xxviii] Aux USA, c’est plus d’un enfant sur 59 qui est officiellement autiste. En France, on tournerait autour des 1 %… pas de chiffre officiel, pas de problème. Le coût de tous ces troubles chroniques est juste en train de faire exploser nos modèles de sécurité sociale…Pour en savoir plus, téléchargez l’état des lieux des connaissances, rédigé par un docteur en médecine, et diffusez ces connaissances au maximum : https://docdro.id/IAJtG5H
Un petit dernier pour finir, extrait du JIM malgré une énorme influence des firmes du médicament (comme quoi, même une revue capturée peut avoir un sursaut de conscience : y’a de l’espoir !) : https://docdro.id/CdhW8tu
On nous dit que l’aluminium est indispensable à la vaccination et qu’il y a 90 ans de recul d’utilisation. Et pourtant, historiquement, il y a toujours eu des vaccins sans aluminium. Révisionnisme historique ?
C’est en 1926 que Glenny découvre les propriétés pro-inflammatoires des sels d’aluminium. Mais ils ne vont pas être utilisés du jour au lendemain.
En consultant les dictionnaires Vidal (ouvrage médical français rassemblant les résumés des caractéristiques des médicaments commercialisés en France[i]) des années 50 à 80, on constate que les versions adjuvées ou sans adjuvant ont coexisté jusqu’en 1986 pour le DTCoq (Diphtérie-Tétanos-Coqueluche, à l’époque, le seul vaccin à l’aluminium, devenu en 1974 DTCPolio de Pasteur – vaccins IPAD), et jusqu’en 2008 pour le DTPolio, seul vaccin correspondant à l’obligation légale française.
On voit dans le Vidal de 1972 que l’industriel Mérieux commercialisait les deux formules du DTCoq, sans aluminium et avec. En 1973, Mérieux choisit de ne plus fabriquer que des vaccins à l’aluminium. Pourquoi ? Un simple petit coup d’œil au Vidal nous donne l’explication.
La version avec aluminium est bien plus rentable : elle contient des demi-doses (0,5 cm3 contre 1 cm3 pour les versions sans aluminium) avec un nombre réduit d’antigènes (l’élément le plus onéreux d’un vaccin). Ces versions avec aluminium sont pourtant vendues plus cher (468 francs la dose contre 341 francs pour la version sans aluminium).
Heureusement, après 1974, les vaccins IPAD de l’institut Pasteur (DTCoqPolio) ont « pris la relève », proposant une alternative à l’aluminium avec l’adjuvant phosphate de calcium : en effet, les membres de l’institut ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation des sels d’aluminium, dès les années 70.
Mais ces vaccins ne seront plus produits dès 1986 (après la fusion Pasteur-Mérieux). La problématique industrielle l’emporte : c’est l’adjuvant le plus rentable, et non pas le plus sûr, qui est évidemment choisi, comme nous l’explique Marc Girard (directeur scientifique de Pasteur vaccins) dans le documentaire Aluminium, notre poison quotidien (à 42 minutes).
Toutefois, probablement par souci éthique, Mérieux conservera un DTPolio sans adjuvants (datant de 1961), commercialisé jusqu’en 2008 mais retiré abusivement du marché par Sanofi : il n’était plus assez rentable (environ 6 euros) en comparaison avec les hexavalents, bien plus chers (environ 40 euros). Pour avoir tout le détail de l’affaire, qui est en cours de jugement, c’est ici.
Pour résumer : les vaccins « classiques » (diphtérie-tétanos-coqueluche-polio) ont existé en versions adjuvée ou sans adjuvant, jusqu’en 1986 pour le DTC puis DTCP, et 2008 pour le DTP, en France.
Difficile d’affirmer que l’utilisation des sels d’aluminium a 90 ans de recul… On aurait plutôt 30 ans de recul… avec une nette progression depuis les années 2000 et l’ajout des vaccins adjuvés contre les pneumocoques et méningocoques au calendrier vaccinal.
Difficile d’affirmer que l’aluminium est INDISPENSABLE à la vaccination en général.
Alors, comment la formule contenant de l’aluminium est-elle devenue la norme ?
L’intérêt avec les Etats-Unis d’Amérique, c’est que toute leur politique vaccinale est traçable en ligne (ce qui n’est pas le cas des autres pays…).
En faisant une petite recherche[ii], on découvre une date importante : 1962 et la signature du “Vaccination Assistance Act” par le président JF Kennedy. Avec cette loi, les campagnes de vaccination massives deviennent légales et bénéficient surtout d’un conséquent soutien financier de la part des Centers for Disease Control (CDC).
C’est à partir de cette date que va se mettre progressivement en place le programme national d’immunisation, avec son calendrier vaccinal officiel et ses instances dédiées (notamment l’ACIP… équivalent de notre Commission technique des vaccinations, en France).
Sur le site du CDC[iii], on apprend donc qu’avant 1962, il n’y avait pas de recommandations officielles en terme de vaccination : chaque médecin faisait un peu comme il voulait… la loi de 1962 est promue pour “établir aussi vite que possible la protection de la population, notamment des jeunes enfants… grâce à une intense campagne d’immunisation sur une période réduite”.
La porte est donc grande ouverte pour la production industrielle des vaccins et les campagnes de masse.
Les industriels sont prêts : seulement, il est toujours plus profitable de ne produire qu’un seul produit, plutôt que deux, comme nous l’explique Marc Girard, le directeur scientifique de Pasteur Vaccins, dans le documentaire de France 5 “Aluminium, notre poison quotidien”[iv].
Evidemment, suivant la logique industrielle, le choix se porte sur le produit le plus rentable, au détriment des autres considérations. Ainsi, l’Académie Américaine de Pédiatrie[v]recommande dès l’année 1964 l’utilisation exclusive des vaccins à l’aluminium pour le DTCoq (le fameux DTP en anglais, ne pas confondre avec le DTPolio français) : ça tombe bien, non ?
La même année, est créé l’ACIP (The Immunization Practices Advisory Committee) du ministère de la santé, un groupe d’experts chargés d’élaborer le calendrier vaccinal et de le mettre à jour, mais aussi d’autoriser la commercialisation des nouveaux vaccins.
La production de masse avait besoin de l’aluminium pour augmenter le volume de production tout en maximisant le profit financier des industriels.
Il est donc fondamental d’étudier comment se sont soldées ces fameuses campagnes de vaccination DTCoq massives des années 70, les premières à favoriser les versions adjuvées à l’aluminium, aux USA.
Eh bien, les industriels n’étaient pas franchement ravis : malgré un marché captif et une quasi obligation de vacciner (DTCoq en tête, DTP en anglais), il y a eu de plus en plus de procès à la suite d’accidents vaccinaux graves, qui leur faisaient perdre leurs précieux bénéfices.
p. 420 : Between 1980 and 1986, people who claimed vaccine injury brought over three billion dollars of damages claims to U.S. civil courts against vaccine manufacturers.26 (…) Because legal costs were high and vaccine manufacturers argued they were unable to obtain cost-effective liability insurance, manufacturers began to leave what they asserted was an unprofitable market.28 For example, Wyeth Laboratories temporarily halted production of the diphtheria, pertussis, and tetanus (DPT) vaccine in 1984 “because of extreme liability exposure, cost of litigation and the difficulty of continuing to obtain adequate insurance.”29
traduction :
Entre 1980 et 1986, les gens qui accusaient les vaccins de leur avoir causé des effets indésirables graves ont coûté 3 Milliards de dollars de dommages aux entreprises du vaccin, devant les tribunaux civils (…) Comme les coûts juridiques étaient élevés, les entreprises du vaccin déclarèrent qu’elles étaient incapable de maintenir une assurance responsabilité civile rentable, quelques fabricants ont commencé à quitter ce qu’ils affirmaient être un marché non profitable. Par exemple, le laboratoire Wyeth cessa temporairement sa production de DTCoq en 1984 « en raison d’une exposition extrême à la responsabilité, du coût des litiges et de la difficulté de continuer à bénéficier d’une assurance adéquate ».
A partir des années 70, les accidents vaccinaux se sont multipliés : ils étaient de moins en moins rares, sans quoi les industriels n’auraient eu aucun mal à les dédommager.
En effet, de nombreux parents accusaient à l’époque le DTCoq de provoquer des dommages cérébraux ainsi que la mort subite de leurs enfants[vi]. On pensait alors que c’était l’antigène de la coqueluche qui était responsable.
Personne ne savait que les vaccins contenaient une grande quantité d’aluminium, métal neurotoxique biopersistant, capable d’entrer dans le cerveau, comme on le découvrira seulement 20 ans plus tard.
Dans les années 70 va donc se développer un mouvement “anti-DTCoq” : et comme on l’a vu, certains industriels cessent alors de produire ce vaccin[vii].
Que faire ? Rendre la vaccination plus sûre afin de regagner la confiance du public ? Noooon, pas la peine, les industriels ont une bien meilleure idée : transférer leur responsabilité au gouvernement ! Comme ça, s’il y a un problème avec un vaccin (et qu’on arrive à le prouver, évidemment) ce seront les impôts du public qui paieront !
Quelle idée géniale ! Et voici la naissance du National Childhood Vaccine Injury Act [viii], en 1986 : après avoir menacé Reagan de stopper les productions de vaccins, les laboratoires obtiennent l’immunité (ahah) légale :
Ils ne sont désormais plus responsables de leurs produits.
En « contrepartie », les USA créent en 1990 un système de surveillance des effets secondaires graves (les fameux VAERS où l’on peut déclarer un effet indésirable, effets potentiellement étudiés par le Vaccine Safety Datalink : VSD). C’est tout bénéf ? Pas si sûr…
– Le système est passif : il faut que le médecin ou la famille déclare l’effet secondaire lui-même… Mais encore faut-il qu’ils soient au courant de l’existence de ce système, et qu’ils pensent à déclarer l’effet, ce qui est très loin d’être le cas. En effet, une importante sous-notification est officiellement reconnue par le HHS (l’équivalent d’un super ministère de la santé aux USA) qui estime que moins de 1 % des effets indésirables des vaccins est notifié.
« less than 0.3% of all adverse drug events and 1-13% of serious events are reported to the Food and Drug Administration (FDA). Likewise, fewer than 1% of vaccine adverse events are reported. Low reporting rates preclude or slow the identification of “problem” drugs and vaccines that endanger public health. New surveillance methods for drug and vaccine adverse effects are needed. »
Que disent les études expérimentales indépendantes sur le sujet ?
A la même époque, l’équipe du Pr Aaby mène en Afrique, une véritable étude[xi] sur le DTCoq qu’ils ont eux-mêmes administré à une grande partie de la population de Guinée-Bissau. Ils disposent en effet d’un véritable groupe contrôle d’enfants non-vaccinés et découvrent, après des années de campagnes vaccinales dans ce pays, que leur travail a été contre-productif :le vaccin DTCoq, contenant de l’aluminium multiplie par 5 fla mortalité des enfants vaccinés car s’ils sont bien immunisés contre la Diphtérie, le Tétanos et la Coqueluche, ils sont en revanche plus sensibles aux autres infections et meurent plus souvent de maladie[xii]. (3 études ont été réalisées par l’équipe vaccinatrice).
Devant les connaissances actuelles portant sur la toxicité de l’aluminium (neurotoxique et très biopersistant, capable de mobiliser le système immunitaire pendant des mois voire des années, et capable d’entrer dans le cerveau), il est extrêmement probable que les particules d’adjuvant aluminique contrebalancent l’effet du vaccin, rendant le système immunitaire plus fragile face aux infections. Il peut causer également des inflammations chroniques qui, à certains âges, peut déboucher sur des troubles du neuro-développement, et autres troubles chroniques (auto-immunité, allergies voire cancer).
Il est donc complètement insensé et déraisonnable de soutenir que :
L’aluminium est forcément indispensable aux vaccins.
Qu’il y a un recul de 90 ans sur l’utilisation de ces adjuvants.
Les adjuvants aluminiques n’ont jamais eu à démontrer leur innocuité, du fait de leur début d’utilisation dans les années 20. Et s’il fallait démontrer cette innocuité aujourd’hui, ce serait impossible : les labos seraient forcés de changer la formulation de leurs vaccins… cela leur coûterait très cher, d’autant qu’ils ne sont PAS responsables de leurs produits (aux USA comme en France).
Alors ils n’ont aucune raison de s’inquiéter… contrairement à nous.
[xii]Evidence of Increase in Mortality After the Introduction of Diphtheria-Tetanus-Pertussis Vaccine to Children Aged 6-35 Months in Guinea-Bissau: A Time for Reflection? https://doi.org/10.3389/fpubh.2018.00079
Le Pr Aaby a aussi donné des conférences sur le sujet que l’on trouve sur Youtube, ainsi que sa collaboratrice (qui a fait un TedX sur le sujet) : leur conclusion, les vaccins à virus vivants (notamment anti-rougeole non combiné) boostent l’immunité des enfants africains, tandis que les vaccins à l’aluminium (inactivés) provoquent une hausse de la mortalité par infections. Voir : https://www.youtube.com/watch?v=NPNHYAevTwg&t=2s