Bonjour Madame,
Une personne que je ne connais pas m’a envoyé un mail avec, en pièce jointe, la réponse que vous lui apportez à la question de la présence de l’aluminium dans le cerveau des nourrissons.
Vous dites :
J’ai été très étonnée de lire ces affirmations. Car j’étudie activement le sujet de l’aluminium vaccinal depuis près de deux ans, je corresponds régulièrement avec les chercheurs à l’international qui publient des papiers sur le sujet, je pense avoir lu à peu près toutes les études disponibles sur la toxicité de l’aluminium (et notamment sa neurotoxicité, bien documentée depuis les années 70) et une chose est absolument certaine : l’aluminium n’a strictement aucune fonction biologique, il est irrémédiablement toxique pour les organismes vivants.
Vous pouvez lire, par exemple, l’étude de référence du Pr Kawahara « link between aluminum and the Pathogenesis of Alzheimer’s Disease… » :
« Alors qu’il est très abondant dans l’environnement, l’aluminium n’est pas essentiel pour la vie. Bien au contraire, l’aluminium est reconnu par tous comme une neurotoxine qui inhibe plus de 200 fonctions biologiques et cause de nombreux effets nocifs sur les plantes, les animaux et les humains. »
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3056430/
Concernant le lien que vous établissez entre aluminium et mélatonine :
Dans l’étude « The protective properties of melatonin against aluminium-induced neuronal injury”
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4545431/
on peut lire entre autres :
“Nos résultats indiquent que la mélatonine pourrait avoir une valeur thérapeutique contre le stress oxydatif généré par l’aluminium… »
Il n’est bien sûr aucunement question d’une fonction biologique de l’aluminium, notamment en rapport avec la synthèse de la mélatonine. Bien au contraire : la mélatonine aurait un effet protecteur contre les troubles neurodégénératifs produits par l’aluminium dans le cerveau.
J’ai réuni près de 200 études et rapports sur le sujet que vous pouvez consultez ici :
https://alutotal.wordpress.com/le-danger-des-adjuvants-daluminium-liste-des-sources/
Par ailleurs, vos affirmations concernant la pharmacocinétique de l’adjuvant d’aluminium sont erronées : si l’aluminium est bien capturé par les macrophages, celui-ci n’est pas relargué dans la circulation, mais migre dans l’organisme, au sein des macrophages et par les voies lymphatiques, jusqu’à atteindre divers organes dont le cerveau.
Lire au moins l’étude de référence sur le sujet (en français) :
Khan et al., 2013, Translocation lente CCL2-dépendante de particules biopersistantes du muscle vers le cerveau, BMC Medicine, 2013 : https://www.vaccinssansaluminium.org/wp-content/uploads/2015/12/2013.04-Zakir-Khan-FR.pdf
Le sujet est loin d’être simple : on sait désormais que la dose n’est pas une garantie d’innocuité et que les particules d’aluminium répondent à une toxicité particulaire (« plus la particule est fine, plus elle fait des dégâts » voir Crépeaux 2016). De plus, tout comme pour les perturbateurs endocriniens, c’est la fenêtre d’exposition qui est le facteur le plus déterminant : le cerveau du nourrisson est en plein développement neurologique, c’est pendant cette période critique qu’il est le plus vulnérable aux perturbations neurotoxiques.
Par ailleurs, les mécanismes d’action des adjuvants viennent tout juste d’être dévoilés (après 90 ans d’utilisation) dans cette étude majeure :
https://aacijournal.biomedcentral.com/track/pdf/10.1186/s13223-018-0305-2
Je sais qu’un pédiatre états-unien du nom de Paul Offit a lui aussi, en 2013, affirmé sur son site du Philadelphia Children Hospital que « l’on croit que l’aluminium est nécessaire au développement du fœtus » mais devant la pression de ses pairs, il s’est vite rétracté. Depuis, personne à ma connaissance n’a affirmé que l’aluminium était « un élément naturel du corps ».
La littérature internationale sur le sujet grossit d’année en année, surtout ces dernières années. Les conclusions sont cohérentes et sans équivoque : l’aluminium sous toutes ses formes est un neurotoxique capable de provoquer des troubles neurodégénératifs chez l’adulte et neuro-développementaux chez le nourrisson, par activation de sa microglie et la sécrétion des Interleukines 6 et 17a, pendant les années de formation du cerveau. (cf. mes sources, chapitre autisme)
Chez les adultes sensibles, l’extrême persistance de l’aluminium dans les macrophages se traduira par des Syndromes de Fatigue Chronique et des troubles neurologiques (syndrome ASIA), des maladies auto-immunes (notamment par production d’anticorps anti-aluminium, pouvant déboucher sur des Scléroses en plaques, maladie de Crohn).
https://aacijournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/1710-1492-10-4
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9629674?dopt=Abstract
Sans oublier les allergies et l’asthme (production d’IgE, information qui a poussé l’Institut Pasteur à abandonner l’aluminium au profit du Phosphate de Calcium dans les années 70). Son pouvoir carcinogène est aussi fortement suspecté, d’autant que les tests de toxicité ne sont pas requis pour les adjuvants d’aluminium, comme le stipulent les guidelines de l’EMA : https://www.ema.europa.eu/documents/scientific-guideline/guideline-adjuvants-vaccines-human-use-see-also-explanatory-note_en.pdf
Par ailleurs, les laboratoires sont autorisés à utiliser de l’aluminium en guise de « placebo » dans tous leurs tests cliniques de sécurité portant sur des vaccins adjuvés à l’aluminium, ce qui est, à mon sens, proprement scandaleux.
Par exemple :
Stillo et al. 2015, Safety of human papillomavirus vaccines: a review : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4667712/
(le mot « placebo » est devenu synonyme de « Aluminium » si vous consultez les études)
Mais peut-être que certaines études récentes sur le lien entre Aluminium et Mélatonine m’ont échappé, malgré mes recherches : je vous serais reconnaissante de bien vouloir me donner les références qui vous permettent d’affirmer que l’aluminium est un composé naturel du corps. Car il y a un point sur lequel nous sommes bien d’accord : l’ignorance est le pire des maux.
Surtout qu’aujourd’hui, avec l’obligation d’injecter ce neurotoxique à tous les nourrissons, l’aluminium est injecté en doses officiellement toxiques, puisque les doses (minimisées à l’extrême) retenues par la seule étude officielle censée garantir l’innocuité des doses pour le nourrisson (Mitkus 2011 de la FDA) dépassent pendant la première année les niveaux de sécurité de l’EFSA (1mg/kg/semaine avec une NOAEL de 0,1 mg/kg/jour) soit un niveau 7 fois moins élevé que le niveau de sécurité américain de l’ATSDR (1mg/kg/jour). Je me tiens à votre disposition pour de plus amples explications (car cela mérite d’y consacrer un peu de temps).
Et devant la multiplication des troubles neuro-développementaux, ne devons-nous pas faire tout ce que nous pouvons pour enrayer ce fléau, pour garantir à chaque nourrisson la possibilité de se développer du mieux possible ? Car quel est l’intérêt de protéger nos enfants contre des infections si cela les condamne à court ou long terme, à développer des pathologies chroniques bien plus lourdes, tout en sachant que l’aluminium n’est pas indispensable à la vaccination ?
Je vous remercie d’avance de l’attention que vous porterez à ma requête et suis persuadée que nous pouvons échanger sereinement afin de faire progresser nos connaissances communes. Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments distingués.
Hypatie B.
Ps : si vous le souhaitez, vous pouvez visionner le résultat de mes recherches dans une vidéo :
www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8
et consulter la brochure qui l’accompagne : https://docdro.id/FPcrcC4